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Religion LES HÉBREUX

Publié le 28/01/2019

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Comme les Ptolémées, celui-ci garantit aux Juifs le droit de vivre selon leur loi et leurs coutumes. Mais son fils Antiochos IV (175-164), remit tout cela en question. Désireux d'hélléniser en profondeur son royaume aux peuples disparates, ce roi tenta d'imposer la religion et la culture grecques aux Juifs. La Temple de Jérusalem est profané et consacré à Zeus, roi des dieux. Devant la résistance des Juifs à l'héllénisation, le roi alla, en 167, jusqu'à interdire par décret l'observance de la Loi mosaïque. Cette mesure provoqua une révolte armée menée par la famille des Maccabées. En vingt ans de lutte, les Maccabées parvinrent à libérer le peuple juif de la domination séleucide. Avec l'appui de Rome, l'indépendance est définitivement conquise par Simon Maccabée vers 140 av. J.-C. Simon inaugure la dynastie des Asmonéens, qui ont régné sur la Palestine durant un siècle.

L'époque héllénistique

 

Entre 334 et 330 av. J.-C., l'immense Empire perse est vaincu et détruit par Alexandre le Grand. La Palestine est occupée par le jeune roi de Macédoine en 332 av. J.-C. Après la mort d'Alexandre, ses généraux se partagent ses conquêtes. Dans les territoires hérités ils fondent des royautés de culture gréco-macédonienne qui régissent les peuples de l'empire perse vaincu. Ces monarchies héllénistiques diffusent dans tout l'Orient la culture et le mode de vie grecs, que les Juifs perçoivent d'emblée comme profondément incompatibles avec la Loi mosaïque.

 

La Palestine . échoit d'abord aux Ptolémées Lagides, rois d'Égypte. Ceux-ci se montrèrent respectueux du particularisme juif durant le siècle pendant lequel ils ont gouverné l'ancien pays de Canaan. Le grand prêtre de Jérusalem continue d'exercer l'autorité sur sa communauté, sous la tutelle bienveillante des monarques d'Alexandrie.

 

Mais en 197 av. J.-C., le roi lagide Ptolémée IV perd la Palestine au profit d'un autre souverain héllénistique, le séleucide Antiochos III de Syrie.

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« Le s Hébreux ! Avant que les hommes n'entrepr ennent a l'édification de la tour de Babel pour se rapprocher des cieux, ils parlent une langue unique.

Mais Dieu, jaloux, introduit la diversité des langues et rend l'entreprise impossible.

Nil, en Égypte, région alors sous la domi nation des Hyksos.

Cet épisode est relaté par la Bible dans l'h istoire de Josep h, fils du patriarche Jacob qui, vendu par ses frères à des marchands, fut min istre du pharaon.

Joseph pardonna à ses frères et les invita à s'in staller en Egypte.

Le pharaon que servit Joseph est probablement un roi hyksos.

Ces Hyksos, Sémites égal ement, chassés d'Asie mineur e par les invasions indo-européen �es du Il" mi llénair e av.

J.C, avaient envah i la Basse-Egypte et y ava ient fondé un royaume reprenant certaines traditions pharaoniques (les souverains hyksos font graver leur titulature en hiéroglyphes égyp­ tiens).

Les Hyksos ont accueilli d'�utres groupes sémites, dont les Hébreux.

Leur Etat perdur era près de deux siècles, jusqu'à la reconquête du delta par les pharaons de Thèbes, vers 1550 av.

J..C.

Pe ut-être faut-il chercher là l'explication, rap­ portée dans la Bil?le, de la dégradation du sort des Hébreux en Egypte.

Ils sont assimilés aux envahisseur s par les_pharaons qui venaient de reco nquérir la Basse-Egypte.

L'exode biblique Au Xlii' siècle av.

J.-C., les Hébr eux quittent l' Égypte, où ils sont soumis à un rude labeur et réduits à la condition de serfs.

Ils ont à leur tête un personnage exceptionnel nommé Moïse, figure très certainement historique.

Après de longs pourpar lers avec l'admini stration royale, peu désireuse de se défaire d'une main d'œuvre à bon marché, commence pour les Hébreux un long exode (quarante ans d'après la Bible) à tra­ vers le désert du Sina ï.

Moïse guide leurs pas.

La Bible raconte qu'obligé d� s'enfuir dans le désert parce qu'il avait tué un Egyptien qui frap- 1800 pait un enfant, Moïse vit une apparition.

Dieu se montr a à lui sous la forme d'un buisson ardent qui ne se consumait pas et lui commanda de soustraire son peuple à l'e scla vage et de le condu ire d'Égypte en Palestine.

Dans le souvenir du peuple d'Israël, la sortie d' Égypte reste une libération miraculeuse due à Ya hvé qui, grâce à une série de prodiges, sauva le peuple hébreu.

La Bible narre le miracle qui per­ mit à Moïse et à son peuple de franchir à pied sec le lit de la mer Rouge, alors qu'ils étaient poursui­ vis par les troupes du pharaon.

Eprouv és par la faim et la soif, les Hébreux sub issent de surcr oît les attaques des autres tribus du désert.

Mais cette épreuve forgea une véri­ table communauté, cimentée par le désir d'arri­ ver enfin à la terre promise par Dieu "où coulent le lait et le miel"· En attendant, ils mènent dans la péninsule du Sinaï une existence de pasteurs, tran shumant de pâtur ages en points d'eau.

Le sé jour à l'oasis de Cadès, dans le désert du Néguev, correspond à un début de sédent arisa­ tion.

Les premier s signes d'une organisation apparaiss ent: ce groupement de clans devint une unité à laquelle se sont agrégés d'autr es élément s nomades qui ont participé avec les Hébreux à la conquête du pays de Canaan.

Dans la Bible, la période passée par les Hébreux dans le Sinaï marque une étape impor­ tante dans l'histoire religieuse de ce peuple.

Au pied du mont Sinaï, les Israélites reçoivent de Moïse le Décalogue, ou Tables de la loi.

Mais aya nt dout é de la par ole de Dieu, Moïse est condamné à ne pas pénétrer en Terre promise.

Il meurt au pays de Moab, sur le mont Nébo, aux portes du pays de Canaan.

Dans la traditio n jui ve, Moïse est celui qui ramena ses frères sur la terre de leur s ancê tres, Abraham, Isaac et Jacob.

Mais il est aussi celui qui, ayant au nom de Yahvé uni divers peuples en un seul groupe, posa les fondements de la To rah, ensemble religieux et législatif qui porte aussi le nom de loi mosaïque («de Moïse »).

L'in stallation en Palestine Ve rs 1220-1 200 av.

J.-C., les Hébreux entrent en pays de Canaan.

La Bible présente leur instal­ lation dans ces terres situées entre le Jourdain et la Médite rranée comme une conquête réalisée en quelques années par les tribus menées par un chef nommé Josué.

En réalité, l'implantation s'est faite de façon progressive et certaines parties du territoire, peu peuplé es, étaient occupée s pacifi­ quement par les Hébr eux.

Ils ont cependant fini par se heurter aux autochtones, les Cananéens, qui les ont combattus à partir de leur s im posantes forter esses.

La pénétration des Hébr eux vers le nord du pays de Canaan se poursuit durant la période des Juges (v.

1200-1030 av.

J..C.) , ainsi que les comba ts entrecoupé s de trêves.

Au cours de l'époque des Juges, chefs temporels élus pour commander les opérations militair es, les Hébreux forment une fédération de tribus.

Malg ré un armement supérieur à celui des envahisseurs, les Cananéens, divisés politique ­ ment, ne sont pas arrivés à enraye r la progres sion des Israéli tes.

Leurs ulti mes places fortes, Meggido et Jérusalem, tombèrent aux mains des Hébreux au début de la période monarchique, � autour de l'an 1000 av.

J..C.

� i ' Profanation du Temple de Jérusalem en 63 av.

J .

.C.

par les légio ns romaines dirigées par Pompée.

Le royaume de David et Salomon À la fin du Xl' siècle av.

J..C.

, la conquête du pays de Canaan est presq ue achevée.

Mais les Hébreux doivent faire face aux Philistins,_peuple guerrier originair e de la région de la mer Egée établi sur la côte méridionale du pays de Canaan depuis ISO ans.

Les Israé lites les avaient déjà affrontés durant la période des Juges (dans la Bible, le récit épique des exploits de Samson est lié à l'h istoire de ce conflit ) sans les vaincre définitivement.

Ve rs 1030, les attaques des Phili stins devien­ nent de plus en plus meurtrièr es.

Une assemblée d' anciens décide d'unifier les douze tribus d' Israël en un royaume pour parer au danger.

Le premier roi est Saül (v.

1030 -1010 av.

J.-C.) qui lutte courageusement contre les Phili stins durant tout son règne mais périt sous leurs coups à la. »

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