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APPORTS NEGATIF DU TRAVAL DANS L’EPANOISSEMENT DE L’HOMME

Publié le 24/09/2012

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SOMMAIRE INTRODUCTION   I. APPORTS NEGATIF DU TRAVAL DANS L’EPANOISSEMENT DE L’HOMME   1. Au plan psychologique    2. Au plan physique   3. Au plan social et moral   4. Situations particulières et individuelles   II. APPORTS NEGATIFS DE LA TECNIQUE DANS L’ EPANOUISSEMENT DE L’ HOMME   1. Le nihilisme de la technique   2. La technique : potentiel danger pour l’avenir de l’homme CONCLUSION INTRODUCTION La technique et le travail on toujours fait partir du quotidien des   hommes et La technique a depuis des millénaires été décisive dans le travail, et c’est bien par elles que l’homme conquiert son humanité.                                                                                                                      Le travail ’est l’activité humaine consistant à détourner les processus naturels   (il peut s’agir aussi de son propre corps et/ou de son esprit : se « cultiver «), à transformer ces processus naturels pour les mettre au service de l’homme. Il se caractérise par son caractère de contrainte (on travail par devoir, par nécessite sociale) et surtout par sa forme d’action réglée (horaire fixe, contrôle du travail ou du résultat). Quant à la technique, elle est l’ensemble des procédés systématiques (construction d’outils, mémorisation, transmission de savoirs, etc.) utilisés par l’homme pour parvenir à détourner les processus naturels, à les transformer pour les mettre au service de l’homme. Des lors, l’on amener à se demander
quels sont les apports négatifs du travail et de la technique dans l’épanouissement de l’homme ? En vue de répondre à cette interrogation nous analyseront d’ une part les apports négatifs du travail et d’ autre part les apports négatifs de la technique dans l’épanouissement de l’homme.   I. APPORTS NEGATIF DU TRAVAL DANS L’EPANOISSEMENT DE L’HOMME   1. Au plan psychologique  Dans l’optique de subvenir a ses besoins a tous les niveaux, l’homme se donne corps et âme dans le travail qui lui permet d’acquérir les moyens financiers nécessaires pour combler tous ses besoins. Un tel dévouement souvent mal contenu et mal exprime causes de nombreux problèmes moraux et psychologiques. Les effets néfastes de la psychopathologie du travail provoquent de nombreux   effets tels le burn out (situation de fatigue extrême, particulièrement dans les secteurs sociaux, dans les hôpitaux par exemple). Cela est le plus souvent à   l’ origine du   stress psychologique. Le stress psychologique concerne l'état de tension, de préoccupation ou d’activation excessive subie. Parfois extrême, parfois tonique, il s'agit d'une notion qui est considérée comme un facteur de vulnérabilité dans le développement de pathologies diverses, physiques et mentales.  Psychologiquement le stress peut prendre plusieurs aspects :  - Des obsessions diverses pouvant découler sur des troubles anxieux sévères liées à l'objet du stress, des imageries mentales récurrentes, cauchemars, peurs incontrôlées.  - Cyclothymie,
instabilité émotionnelle, réactions disproportionnés, évitements et vérifications.  - Perte de mémoire, fatigue nerveuse, perte de tonus, démotivation.  La frustration, vient s'y ajouter, ce sentiment d'insatisfaction provoqué par le constat du stress où l'on se sent vulnérable et en souffrance et l'incapacité de s'en sortir.  Si le stress psychologique se prolonge sur un long terme il apparaît des maladies organiques. Ces maladies sont interprétées comme le moyen au corps d'indiquer un mal aise psychique.  Aussi le travail cause souvent des complications psychosomatiques  car ni la fuite, ni l'attaque ne sont possibles et ainsi le problème ne trouvant pas de solution s'engage vers la dépression ou la somatisation. Le stress chronique peut engendrer une déficience du système immunitaire, et à terme une cellule anormale peut se développer en cancer.  Le stress possède des influences sur les fonctions digestives et à terme provoque des lésions et des ulcères gastriques. Le stress déclenche de nombreuses hormones corticoïdes responsables des inflammations gastriques comme le montre le schéma suivant :    2. Au plan physique Le travail constitue un facteur d’asservissement de l'homme le privant de sa liberté. On sait que l’esclave fut autrefois au service du maitre. Dans la   Grèce Antique, le travail était considéré comme une activité animalière .C'est pour cela que les grecs attribuaient cette tache aux esclaves qualifiés. En effet le plus souvent les conditions
de travail sont peu accommodantes. Le travail serait donc un autre nom de « punition « qui existe depuis nos premiers parents biologiques ADAN et EVE a qui DIEU à di « tu travaillera à la sueur de ton front «.   Ainsi le salaries s’exposent a ce que l’on appelle le plus souvent « le risque du métier « parmi lesquels l’on peut citer   l'exposition au bruit, à la poussière, aux vibrations, à des toxiques etc.… qui sont la cause de nombreuses complications physiologiques. Ces contraintes physiques sont étroitement liées aux tâches effectuées et à l'environnement :   * sollicitations mécaniques (efforts, posture pénible, attention permanente, gestes et déplacements répétitifs, secousses et vibrations, ...) ;   * expositions à diverses nuisances, polluants ou agents chimiques ou biologiques (courants d'air ou intempéries, bruits, poussières et fumées, températures et humidité anormales, produits chimiques volatiles, toxiques, radiations, agents pathogènes, ...) ;   * risques de blessures ou d'accidents qui entrent pour une part dans les contraintes physiques, l'évaluation des risques étant en partie psychologique.   * Les facteurs architecturaux (f telles que les conditions d'éclairage (naturel/artificiel) ou la qualité des locaux (exiguïté, éléments esthétiques, qualité de la climatisation, vue sur l'extérieur, ...) L'impact des contraintes physiques est souvent rapide et peu réversible, ainsi l'accumulation d'efforts excessifs entraîne des troubles ou pathologies
musculo-squelettiques causant un vieillissement prématuré. D’après l’enquête Européenne de 2001la répétition de certains mouvements, déplacements, station debout prolongée peuvent entraîner un risque pour la santé des salariés. La recrudescence des troubles physiques (qui concernent potentiellement deux millions de travailleurs, dans le commerce, les transports), en particulier les troubles musculo-squelettiques peuvent résulter de l’intensification du travail [1], avec par exemple la suppression des pauses informelles, la pression temporelle, les situations d’urgence.                                           Aussi les conditions de travail auxquelles les   individus sont soumis sont la causes de nombreux accidents .En France dans les années 2000, le nombre d’accidents avec arrêt de travail a varié entre 650.000 et 680.000 pour 14 millions; 50.000-60.000 ont été qualifiés de grave et ont donné lieu au versement d’une rente permanente ; 700-800 ont entraîné la mort. Sur le plan national, le taux de fréquence des accidents est de 25 accidents avec arrêt de travail/million d’heures travaillées.   3. Au plan social et moral Depuis des décennies, le travail constitue la voie par excellence de valorisation des individus dans nos sociétés. Autrement dire, le mérite dans la société est la résultante d’un travail abattu et d’un salaire consistant   qui est la cause de la classification sociale. Ainsi l’on ne juge plus que par l’abstrait. Et la morale ? Et le respect ? Tout ceci
devient du subjectif. L’on fait du travail un critère d’insertion sociale ; Celui qui ne travail pas fait l’objet de toutes les médisances qui existent. Le travail est donc la métaphore de l’insertion sociale d’ ou une finalité de l’existence de l’homme.                                                           L’homme face à ce défi se met en danger : D’ abord le salarié vend sa force à travailler a une certaine valeur, un salaire mesquin, ainsi on évalue l’homme comme une « marchandise « : c’est la deshumanisation (ou encore la chosification de l’homme). L’homme est alors sujet de sa propre activité puisqu’ il porte plus d’importance à son travail qu’a lui même. Ensuite, l’on observe la démission des parents quant à le devoir d’éducateur car ils sont toujours préoccuper par leur travail. Ainsi l’on assiste au   vandalisme, a banditisme, a la violence dans nos sociétés du a la mauvaise ou a l’absence       d’éducation.  Enfin, dans sa quête absolue de bien vivre, l’on n’hésite pas à mener n’ importe laquelle des activités pourvu que cela lui rapporte de quoi combler ses besoins. C’est la l’une des raisons de l’avancée du vice dans nos sociétés car la morale et le bon sens n’existe plus.   Le plus vieux métier du monde ou encore la prostituions en est la preuve indéniable dans la mesure ou elle ne choque plus personne. C’est le moment opportun d’assister à la dépravation des mœurs, au chômage du fait des enfants conçu par accident et dont les parents ne pouvant s’en occuper
préfère les livrer à eux même depuis le bas âge ou encore s’en débarrasser dans une décharge. C’est la l’une des origines des maux de nos sociétés (banditisme, vols, le vandalisme…).            C’ est dans cette logique que Nietzsche, philosophe du XIXe siècle, dénonce le travail comme étant le moyen qu’à trouver les autorités pour contrer l’individualisme afin de garantir la sécurité : « qu’un tel travail constitue la meilleure des polices, qu’il tient en bride et s’entend à entraver puissamment le développement de la raison, des désirs, du goût de l’indépendance. «. Selon Nietzsche, le travail serait donc l’opposition même du développement de soi puisqu’il consumerait « une extraordinaire quantité de force nerveuse « et la soustrairait « à la réflexion, à la méditation, à la rêverie, aux soucis, à l’amour et à la haine «. Partant du fait que l’homme est un être de passion, doué de raison et de sentiments, Nietzsche considère que le travail tient l’homme occupé par « le dur labeur du matin au soir « l’empêchant ainsi de se focaliser sur les éléments importants auxquelles il lui a été donné de pouvoir penser ou ressentir. Enfin le travail viserait seulement à un « but mesquin «   qui assurerait « des satisfactions rapides et régulières « telles que le salaire qui serait à la clé ou bien la reconnaissance que le travailleur pourrait tirer de son labeur par sa communauté. Alors qu’il se tuerait à la tâche, il ne vivrait pas l’expérience d’avoir répondu à certaines questions existentielles
sur la vie dont l’homme, « maillon le plus évolué de la chaîne «, peut et doit se poser. D’une tout autre pensée, se tient Rousseau, rejoignant Nietzsche dans son opinion, tout en lui fournissant d’autres arguments visant à démanteler le travail.   Selon lui, les hommes étaient « libres, sains, bons et heureux « avant l’apparition du travail qui a, par la suite, apporté « l’esclavage et la misère «. Le travail aurait donc mené l’homme à la jalousie de son voisin et des biens qu’il détenait en créant la propriété privée, faisant ainsi naître des pulsions malsaines auxquelles il n’était pas confronté du temps où il menait une vie simple, jouissant « des douceurs d’un commerce indépendant «. L’inégalité entre les hommes serait donc apparue à cause de cette nécessité à travailler qui conduirait à s’enrichir : « qu’il était utile à un seul d’avoir des provisions pour deux, l’égalité disparut, la propriété s’introduisit, le travail devint nécessaire «. L’esclavage est certainement son principal argument puisque les hommes n’auraient sans aucun doute jamais imposé à d’autres hommes ce pour quoi l’esclavage est né si le travail n’avait pas existé. Ce besoin de contrôler la nature chez certains a fait naître l’esclavagisme, l’exemple par excellence étant évidemment la découverte du « nouveau monde « et ce désir de maîtriser et tirer le plus de profit de ce nouveau territoire si vaste.                                                                                   Le
travail est donc un facteur d’aliénation social   4.   Situations particulières et individuelles L’humanité s’accorde toujours a dire que « Tous les hommes naissent égaux et son égaux«, cependant l’on oublie que certaines catégories de personnes présentent une vulnérabilité particulière. Et le travail constitue pour eux une sorte de frustration ou un facteur de vie précaire du fait que   ceux-ci sont particulièrement sensibles aux conditions de travail. Se sont:   * les personnes handicapées ;   * les personnes souffrant de maladies chroniques ou à évolution lente ;   * les femmes et surtout les femmes enceintes ;   * les personnes qui peuvent être considérées comme psychologiquement fragiles (état dépressif, dépendance alcoolique, ...)    * Les personnes susceptibles de souffrir de discriminations ou de pressions particulières (tâches ou métiers dévalorisés, débutants, intérimaires, ...). Et cela se voit très bien à travers la taylorisation. En effet l’installation de la taylorisation s’est faite contre un haut niveau de salaire. Les femmes n’en ont pas bénéficié du fait de la domination masculine, des considérations concernant leur statut (il s’agirait d’un salaire d’appoint). Auparavant les femmes pouvaient évoluer vers des emplois de service avec de meilleures conditions. Aujourd’hui cette précarité s’est reproduite dans les services. Le problème est qu’une partie des femmes ont intériorisé ce type de comportement.   II. APPORTS NEGATIFS DE LA TECNIQUE DANS
                                  L’EPANOUISSEMENT DE L’ HOMME       1. Le nihilisme de la technique Le nihilisme de la technique provient du fait que la   technique est comme un aveugle qui désire trouver sa route dans le désert a telle enseigne qu’on puisse dire qu’elle est démuni de toute conscience et de toute morale. La technique est ce que l’on pourrait appeler le syndrome des apprentis sorciers.  Heidegger dans sa critique de La technique avance comme premier argument, indéniable, le fait que la technique rend possible la destruction de l'espèce humaine. L'exemple le plus terrifiant de cette affirmation est l'arme atomique, capable de rayer de la carte un pays entier ou encore le fait qu’ on ait plus besoin de 1000 personnes pour tuer 1000 autres tout simplement pacque’ en appuyant sur un seul bouton on pourrait accomplir cette tache! A l’ origine, l’homme n’à   jamais aspirer a de telles ambitions en voulant maitriser la nature a travers la technique, pourtant c’est ce qui est et ce qu’ il a commence, il en a pris gout et ne peut plus s’ arrêter.  En effet, la technique construit autour d’une ignorance fondamentale. Elle ne sait à vrai dire ce que l’avenir nous réserve et elles se fondent sur le passé et le présent pour nous dire notre avenir. Il est assez désopilant de retourner à ce que les hommes prédisaient pour l’an 2000. Rien en tout cas de semblable à aujourd’hui.  Toute technique est crée pour répondre a un besoin bien précis, et ses artisans la valorise
sans se soucier des conséquences immédiates comme lointaine ou simplement par ignorance. Comme le dirait l’autre « allons, arriver sur place on verra bien «. C’est la le signe d’une inconscience saillante dont fait preuve la technique et ses apologistes qui sont victime d’un aveuglement qui se justifie par la multiplication des controverses sur les effets pervers, les incertitudes et les risques engendrés par certaines techniques.  On comprend ainsi que la technique ne répond à aucune éthique   et cela pour deux raisons : D’ une part nos principes éthiques traditionnels trouvent leur origine dans l’éthique grecque et dans l’éthique chrétienne. Selon les Grecs, la morale est relative au bonheur, au plaisir, à la réalisation de soi, à l’implication du citoyen dans la cité et à la liberté intérieure. Selon les chrétiens, la morale se rapporte à la charité, la compassion, la bienveillance, l’humilité, le sacrifice de soi. L’exemple des OGM est assez révélateur du « vide éthique « qui nous accapare. Face à notre ignorance sur notre potentiel destructeur, notre éthique traditionnelle est inadaptée car les principes directeurs de notre éthique classique, ceux qui doivent guider nos comportements afin qu’ils soient conformes à la morale, ont été établis bien avant que la technique ne pose problème, celle-ci n’est donc pas mentionnée. D’ autre part notre éthique classique telle qu’elle a été définie sous l’Antiquité grecque ou par la religion chrétienne se rapportait toujours
au présent ou à un futur très proche. L’idée du bien est universelle, valable dans le présent, elle ne se soucie pas de ses effets dans un futur ne dépassant pas le cadre de la durée de vie d’un individu. Les principes chrétiens« aime ton prochain comme toi même «, « fais aux autres ce que tu souhaites qu’ils te fassent « sont relatifs à un autre qui nous est contemporain et sont conformes à la morale dans le présent. Mais à partir du moment où la puissance de la technique est telle qu’elle peut mettre en péril la nature durablement et donc affecter les générations qui nous succèderont, la responsabilité doit être envisagée non plus seulement du point de vue rétrospectif : c’est-à-dire relatif à nos actions passées, mais d’un point de vue prospectif, c’est-à-dire relatif à nos actions futures. La technique rend donc l’homme irresponsable vis-à-vis de ses inconnus successeurs.        2. La technique : potentiel danger pour l’avenir de l’homme Durant le 20ème siècle un véritable tournant s’opère dans les avancées technologiques : notre savoir-faire technique a atteint un tel niveau que nos innovations sont capables de remettre en cause la condition de l’homme sur Terre. A mesure que notre puissance d’action s’amplifie, que les avancées technologiques bouleversent nos modes de production et notre emprise sur la nature, nos angoisses s’intensifient: ne sommes nous pas en train de compromettre gravement l’existence des générations futures ? En effet Afin de se perfectionner
et de s’adapter à l’évolution de nos besoins, la technologie s’est engagée dans un développement perpétuel. Ses avancées continuelles ont contribué à créer l’illusion, que l’homme saura toujours améliorer son état et trouver des solutions aux défis auxquels il est confronté. La foi aveugle dans le progrès est violemment critiquée par Jonas. La croyance quasi religieuse en la toute puissance de la technique est une dangereuse utopie car elle engendre une confiance excessive et une prise de risques inconséquente. Jonas considère que la technique est soumise à l’« effet boule de neige «: les innovations génèrent des dégâts que nous tentons de résoudre par une nouvelle technologie qui va les réparer mais en occasionner de nouveaux. Il s’ensuit une perpétuelle fuite en avant de la technique qui se complexifie et devient de plus en plus difficile à maîtriser dans son intégralité. Cette dynamique est aggravée par la logique économique qui privilégie la recherche appliquée au détriment de la recherche fondamentale. Par conséquent certains scientifiques ont tendance à créer des applications techniques avant même de bien comprendre leur fonctionnement théorique. L’exemple des OGM illustre parfaitement cette fuite en avant. Afin de lutter contre la pyrale qui détruit le maïs, les chercheurs l’ont modifié génétiquement pour qu’il soit capable de synthétiser une toxine insecticide mortelle pour le papillon. Mais selon Christian Velot du département de génétique moléculaire de l’université
d’Orsay, les causes de l’infestation du maïs par la pyrale tiennent avant tout au mode de culture sur des surfaces énormes qui attirent les pyrales « comme des phares allumés dans la nuit «. Au lieu de remettre en cause le mode de production qui a engendré un problème auparavant inexistant, on fait appel à une technique qui va générer une multitude de nouveaux problèmes environnementaux en affectant les autres espèces et en se mélangeant avec des semences non modifiées. Un autre exemple, celui du dessalement de l’eau de mer pour subvenir aux besoins en eau douce. Ce procédé requiert de grande quantité d’énergie. Afin de répondre à ce surcroit de consommation, on construit de nouvelles centrales qui vont peser sur l’équation énergétique. De plus, lorsqu’il est rejeté dans la mer, le sel accroit la salinité et amplifier le processus d’acidification des océans en route avec l’augmentation de la concentration en CO2 dans les océans. S’ajoute encore que les concentras rejetés ne contiennent pas uniquement du sel mais des aussi produits chimiques polluants (chlore, cuivre…) qui vont souiller l’environnement. En cherchant à régler un problème grâce à une technologie, on en crée ainsi une multitude d’autres. La technique a permis à l’homme de modifier le génome de plantes afin de leur conférer des propriétés qu’elles ne possédaient pas auparavant. Mais le risque de propagation des plantes génétiquement modifiées n’est pas maitrisé.  De nombreux cas de contamination de cultures
par des organismes génétiquement modifiés ont déjà été rapportés à travers le monde. Ces diffusions à travers la nature d’espèces créées par l’homme échappant à tout contrôle constituent une véritable menace pour les équilibres biologiques car elles affectent des espèces à l’origine non ciblées et les plants transgéniques plus résistants sont susceptibles de se diffuser dans la nature au détriment des plants non modifiés. Or l’atteinte portée aux écosystèmes peut entraîner des conséquences imprévisibles. La nature est vulnérable, les systèmes en équilibre sont fragiles lorsqu’ils sont soumis à des modifications brusques de leur environnement. Hegel disait que la nature n'avait pas d'histoire, c'est à dire que la nature évolue, mais uniquement en fonction de ses lois immuables qui ne font que s'exécuter. Cependant l'homme, en influant sur la nature, en libérant des forces qui ne sont plus dans le cadre du monde (Merleau-Ponty) fait de la nature ce qu'elle devient, il peut décider de son devenir : en quelque sorte, il lui donne une histoire.     Le destin de la nature est un don inséparable de celui de l'homme, parce que "le naturel a été englouti par la sphère de l'artificiel" (Jonas). La science a changé notre façon d'habiter le monde, elle a changé le monde, elle l'a marqué et elle tend maintenant à la rayer de l’univers. De même, la technique entrave la liberté de l’homme car la force de l'habitude, et la recherche du moindre effort, nous inciterait malgré nous à lui
faire confiance, et à nous conduire comme si elle ne devait jamais nous faire défaut ; mais cette foi aveugle secrète notre profonde faiblesse. Dans le roman Ravage, René Barjavel imagine une apocalypse déclenchée par la seule disparition de l'électricité. Le désarroi des personnages, qui versent dans le désespoir et frôlent la démence, dit, en creux, notre profonde dépendance à notre propre fruit : la technique ; et une aspiration à la liberté nous conduit à nous méfier, voire à rejeter, toute dépendance. C’est vue tout ceci que Saint-Exupéry disait, « nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants «. CONCLUSION De tout ce qui précède, nous pouvons dire qu’il est impérieux de prendre des mesures concrètes pour ne pas être victime de ses activités et de ses créations que sont le travail et la technique. Les perturbations dues au travail et à la technique, à la surproduction et à la sur-technicisation, sont majeures (chaîne alimentaire, alimentation elle-même, déforestation, destruction de la couche d’ozone, etc.). C’est donc le milieu biologique du vivant qu’est l’homme qui est en (grave) danger : l’aliénation de l’homme comme animal, l’humanité dans son statut biologique, est un des problèmes majeurs de la contemporanéité.  Alors, le confort de l’homme   doit il se transformer en une destruction de l’homme par lui-même comme être vivant ? Autrement dit n’y a-t-il pas en outre, ou d’abord, un respect dû à la nature et à la vie en général.

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