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Article de presse: Tony Blair, an II

Publié le 17/01/2022

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2 mai 1998 - Il y a un an le 1er mai 1997, les travaillistes gagnaient les élections outre-Manche avec une majorité de 179 sièges. Pour permettre à son parti de revenir au pouvoir après dix-huit ans d'opposition, Tony Blair s'était engagé à ne pas remettre en cause les acquis positifs de l'ère conservatrice, mais à en corriger les défauts. Est-il en passe de réussir ? Au bout d'une année de gouvernement, la réponse est forcément sujette à caution. Mais la tonalité générale ne fait pas de doute : Tony Blair n'est pas loin d'avoir accompli un sans-faute. Tout en lançant des réformes importantes, il a réussi pour l'instant à ne fâcher personne, même si son côté prêchi-prêcha commence à agacer, en Angleterre et chez ses partenaires étrangers. Les plus lucides des " blairistes " savent pourtant que le succès du jeune premier ministre de Sa Très Gracieuse Majesté - il fêtera ses quarante-cinq ans le 6 mai et il vient de conclure un accord sur l'Ulster qui devrait mettre un terme à trente ans de guerre civile en Irlande du Nord - tient pour une bonne part à un mélange de chance et d'habileté qui ne saurait durer éternellement. Sa chance : hériter d'une situation économique très favorable ; son habileté : mener une politique de communication qui, jusqu'ici, n'a guère été prise en défaut. Restent deux questions de fond : les réformes entreprises peuvent-elles résoudre les problèmes structurels de l'économie britannique ? Et préfigurent-elles, comme le proclament les " blairistes " , les solutions d'avenir pour un continent confronté aux défis du chômage et de l'adaptation des systèmes sociaux ? A l'aube de l'an II du gouvernement de Tony Blair, l'économie britannique se porte en apparence très bien. La croissance a approché les 3,5 % en 1997, le chômage est descendu sous la barre des 5 %, son niveau le plus bas depuis 1980, les finances publiques sont saines, avec un déficit ramené à 1,8 % du PIB (soit 6 points d'amélioration en quatre ans) et une dette publique équivalant à 53 % du PIB. En somme, les fameux critères de Maastricht qui ont tant fait peiner les économies continentales ont été remplis par Londres sans nuire à la croissance ou à l'emploi. Mais sans que la Grande-Bretagne décide, pour autant, de rallier l'euro... Les conservateurs de John Major ont laissé à leurs successeurs une économie en plein boom mais donnant des signes de surchauffe - c'est-à-dire d'inflation latente. Les experts estiment que les caractéristiques du marché du travail britannique (pénurie de travailleurs qualifiés), rendent toute croissance supérieure à 2,2 % inflationniste quand le chômage descend en dessous de 6 ou 7 %. Les possibilités de " refroidissement " sont alors de trois ordres : peser sur les revenus en alourdissant les impôts et/ou en réduisant les dépenses publiques ; relever les taux d'intérêt ; laisser s'apprécier la monnaie. C'est ce qui s'est produit depuis l'arrivée des travaillistes au pouvoir, sans qu'ils puissent en revendiquer complètement la responsabilité. Le dernier budget Major (1997-1998) était l'un des plus restrictifs depuis vingt ans, et Gordon Brown, le nouveau chancelier de l'Echiquier, s'était engagé à en respecter les grands équilibres : les débuts du blairisme ont donc été marqués par un tour de vis budgétaire d'environ 2 % du PIB ! En ce qui concerne la politique monétaire, le premier geste des travaillistes, dès le 6 mai 1997, a été d'octroyer à la Banque d'Angleterre un degré d'indépendance qu'elle n'avait encore jamais connu : cette mesure applaudie par la City a eu l'avantage, outre d'améliorer " l'eurocompatibilité" des institutions britanniques, de dégager la responsabilité du gouvernement quand les taux d'intérêt à court terme ont été relevés (maintenus exagérément bas par le gouvernement sortant, ils ont dû être portés à 7,25 % en cinq étapes depuis mai 1997). Troisième facteur de " refroidissement " , la monnaie : la livre ne cesse de s'apprécier depuis des mois, car le niveau élevé des taux d'intérêt et la crise asiatique ont fait de Londres une place refuge pour les capitaux internationaux. Désormais surévalué d'au moins 15 %, le sterling pénalise lourdement les exportations de produits industriels : c'est le secteur manufacturier qui est menacé de récession alors que la surchauffe concerne avant tout celui des services. " Il y a deux économies en Grande-Bretagne " , s'inquiète Ruth Rea, chef de l'une des fédérations patronales, l'Institute of Directors, qui regroupe 40 000 entreprises. " Les services vont bien, mais l'industrie souffre. La dernière fois que la livre a atteint un niveau aussi élevé, au début des années 80, nous avons perdu 10 % de notre base industrielle. " La question des prochains mois est de savoir si l'économie risque de tomber en récession ou si elle va simplement ralentir son rythme d'expansion, un soft landing qu'espère ardemment l'équipe au pouvoir, explique-t-elle. La croissance économique, les nombreuses créations d'emplois, les hausses de salaires ont largement facilité la tâche de Tony Blair, tant il est vrai que les réformes passent mieux dans ce genre de contexte. Il est vrai aussi que le Parti travailliste, dont la rénovation a commencé dès 1985, avait eu tout le temps de préparer son retour au pouvoir. La stratégie, le calendrier et le marketing des mesures ont été mûrement réfléchis dans les think tanks (cercles de réflexion) du New Labour, puis mis en oeuvre par une équipe gouvernementale qui paraît exceptionnellement soudée - surtout comparée au cabinet Major. Le projet central de Tony Blair est à la fois simple et ambitieux : réintégrer le maximum de Britanniques dans l'univers du travail, dont un cinquième des ménages sont de fait exclus. Baptisée d'un de ces slogans dont les experts en communication du New Labour ont le secret, l'opération Welfare to work (passer de l'assistance au travail) est présentée comme une déclaration de guerre à la pauvreté et à l'ignorance, dans le plus pur style messianique. Dans son introduction au Livre vert sur la reconstruction du Welfare State, présenté fin mars au Parlement, Tony Blair écrit : " La réforme nous redonne une véritable cause nationale, elle nous ouvre une perspective plus large qui fera de notre pays le modèle de la nation développée du XXIe siècle : avec une gestion saine et stable de l'économie, le dynamisme et l'esprit d'entreprise, un niveau d'éducation et de créativité sans égal dans le monde, et un Etat-providence fait pour encourager les projets et la réussite. " L'une des premières mesures du cabinet travailliste, pendant l'été 1997, a été de lever une taxe exceptionnelle sur les profits des monopoles privatisés, d'un montant de 5 milliards de livres (plus de 50 milliards de francs) afin de financer la politique sociale. Mais la carotte ne va pas sans le bâton : les adultes aptes au travail qui refuseront un emploi ou une formation seront privés de l'aide sociale. Ce côté punitif soulève parfois de vives protestations comme lorsque, en décembre 1997, il s'est agi de supprimer les allocations versées aux mères célibataires figurant dans cette catégorie. Briser le " piège de la pauvreté " , c'est aussi revoir une fiscalité qui pénalise ceux qui passent des minima sociaux à l'emploi. D'autres mesures prévoient un crédit d'impôt plus généreux pour les familles, des subventions pour la garde des enfants, dans un pays qui n'offre pratiquement rien dans ce domaine et condamne ainsi au chômage beaucoup de jeunes mères isolées. Le gouvernement promet de l'argent pour le Welfare, mais toujours par l'intermédiaire du travail. Même si des voix s'élèvent à gauche et à droite contre un discours volontiers sécuritaire et culpabilisant pour les pauvres - sommés de prendre en charge leur propre réintégration -, la démarche morale de lutte contre l'exclusion semble assez bien reçue par une opinion encore sous le charme. L'habillage à la fois moderne et humaniste de la politique du Labour est fait pour séduire les classes moyennes, lesquelles n'ont pour l'instant pas obtenu grand-chose, sinon des engagements à venir en faveur de l'éducation et de la santé définies comme parties intégrantes du progrès social. Le raisonnement économique sous-jacent à la politique blairiste est peut-être plus difficile à saisir. La Grande-Bretagne a joué presque exclusivement, depuis une vingtaine d'années, le jeu de la déréglementation. La compétitivité à la mode thatchérienne était fondée sur la flexibilité du marché du travail et une fiscalité avantageuse pour l'entreprise. Mais des éléments importants de la compétitivité moderne - bonnes infrastructures de transport et de communication, productivité et qualification de la main-d'oeuvre - ont été négligés. C'est pourquoi la croissance des activités financières ou de pointe provoque très vite des tensions inflationnistes, les professionnels, en nombre insuffisant, exigeant des hausses de salaires. Pour soutenir durablement tant les activités traditionnelles que l'économie de création cette " Cool Britannia " , comme dit un autre slogan blairiste, qui recouvre les industries culturelles, les médias, la mode, le design, il est devenu indispensable de remonter le niveau général d'éducation. " Nous travaillons pour le long terme " , explique Helen Liddel, secrétaire d'Etat à l'économie auprès de Gordon Brown. " Toute notre politique vise à la stabilité, pour échapper à la malédiction de l'économie britannique de l'après-guerre, une succession de phases de croissance forte et de récessions brutales. " En attendant, il arrivera un moment où les électeurs feront leurs comptes. Lors de sa campagne, Tony Blair avait donné des assurances aux entreprises et d'autres aux salariés. Force est de constater qu'il a été plus pressé de satisfaire les premières que les seconds. Dès le mois de juillet 1997, Gordon Brown a annoncé une baisse de deux points du taux de l'impôt sur les sociétés, suivie d'une nouvelle baisse d'un point dans le budget 1998. Tandis que les dépenses publiques restent soumises à un contrôle sévère, les mesures fiscales annoncées pour les deux à trois ans à venir correspondent à un alourdissement de la pression de 2 à 3 % du PIB, via des suppressions d'exemptions et des impôts indirects. Si la fiscalité sur l'épargne est infléchie dans un sens favorable aux revenus modestes, avec la création d'un compte d'épargne individuel (ISA) défiscalisé, les contribuables aisés n'ont pas à se plaindre : les droits de succession restent inchangés et les revenus du capital seront légèrement moins taxés. Seul symbole " anti-riches " , le doublement du droit de timbre sur les ventes de maisons de plus de 2,5 millions de francs. Côté salariés, les choses sont allées moins vite, à part la signature surtout symbolique de la Charte sociale européenne. Le salaire minimum promis lors de la campagne est en retard. Une " Commission des bas salaires " travaille depuis neuf mois et doit remettre en mai son rapport. Les syndicats souhaitent un SMIC autour de 4,5 livres (45 francs) de l'heure (soit la moitié du salaire médian), les patrons aux alentours de 3 livres. Dans le premier cas, 5 millions de salariés seraient concernés, dans le second seulement 1,5 million, surtout des femmes travaillant à mi-temps. Les pronostics tendent actuellement plutôt vers le bas de la fourchette. Une autre question épineuse est celle de la reconnaissance des syndicats : pour ne pas froisser les patrons, le gouvernement hésite à imposer une procédure de vote dans l'entreprise qui permette leur réintroduction à la majorité simple. Si grogne il y a, en somme, elle est plutôt du côté de la vieille base travailliste. Récemment, le cabinet a fait un geste pour amadouer cette partie de son électorat, avec un projet visant à réserver à la filière charbon entre le quart et le tiers de la production des compagnies d'électricité qu'il contrôle encore : ni très économique, ni très écologique, cette mesure " de gauche " prolongerait l'emploi des 10 000 mineurs de fond qui restent en Grande-Bretagne. Tony Blair, pour l'instant, a bien joué. Concentré sur l'essentiel, parlant des valeurs et laissant à ses ministres les détails et les chiffres, il a su se débarrasser provisoirement du problème qui avait miné ses prédécesseurs : l'Europe. En déclarant dès octobre que la Grande-Bretagne ne rejoindrait pas l'euro avant 2002, le gouvernement a gagné en tranquillité pour sa préparation, tant macro que micro-économique. Londres compte garder son avantage sur les places financières continentales en mettant sur pied un nouveau système de supervision, " le plus moderne du monde " , affirme Helen Liddel. Comme dans toutes les autres réformes entreprises par le New Labour, la méthode employée est celle de la concertation. Si concurrence et confrontation étaient les maître-mots de la gestion thatchérienne, dialogue et transparence sont ceux du blairisme. Quelque chose dans l'atmosphère du pays en a été subtilement changé. En bien. Est-ce la raison pour laquelle Tony Blair fascine à ce point les Européens du continent ? Face à ce néo-travaillisme libéral, Lionel Jospin en France et Gerhard Schröder en Allemagne, candidat à la succession de Helmut Kohl, ont peut-être quelques réticences. Mais ils sont bien obligés de composer avec le " modèle " blairiste que " Tony " est même venu exposer à l'Assemblée nationale. L'histoire s'écrit parfois à quatre mains : au début des années 80, Margaret Thatcher et Ronald Reagan ont, chacun à leur façon, symbolisé la " révolution conservatrice " qui allait faire quantité d'émules dans le monde. Aujourd'hui, c'est Bill Clinton et Tony Blair qui, à leur tour, donnent le ton avec un " réformisme social " qui séduit autant qu'il dérange. SOPHIE GHERARDI Le Monde du 21 avril 1998

« dont un cinquième des ménages sont de fait exclus.

Baptisée d'un de ces slogans dont les experts en communication du NewLabour ont le secret, l'opération Welfare to work (passer de l'assistance au travail) est présentée comme une déclaration deguerre à la pauvreté et à l'ignorance, dans le plus pur style messianique.

Dans son introduction au Livre vert sur la reconstruction du Welfare State , présenté fin mars au Parlement, Tony Blair écrit : " La réforme nous redonne une véritable cause nationale, elle nous ouvre une perspective plus large qui fera de notre pays le modèle de la nation développée du XXIesiècle : avec une gestion saine et stable de l'économie, le dynamisme et l'esprit d'entreprise, un niveau d'éducation et de créativitésans égal dans le monde, et un Etat-providence fait pour encourager les projets et la réussite.

" L'une des premières mesures du cabinet travailliste, pendant l'été 1997, a été de lever une taxe exceptionnelle sur les profits desmonopoles privatisés, d'un montant de 5 milliards de livres (plus de 50 milliards de francs) afin de financer la politique sociale.Mais la carotte ne va pas sans le bâton : les adultes aptes au travail qui refuseront un emploi ou une formation seront privés del'aide sociale.

Ce côté punitif soulève parfois de vives protestations comme lorsque, en décembre 1997, il s'est agi de supprimerles allocations versées aux mères célibataires figurant dans cette catégorie. Briser le " piège de la pauvreté " , c'est aussi revoir une fiscalité qui pénalise ceux qui passent des minima sociaux à l'emploi.D'autres mesures prévoient un crédit d'impôt plus généreux pour les familles, des subventions pour la garde des enfants, dans unpays qui n'offre pratiquement rien dans ce domaine et condamne ainsi au chômage beaucoup de jeunes mères isolées.

Legouvernement promet de l'argent pour le Welfare, mais toujours par l'intermédiaire du travail.

Même si des voix s'élèvent àgauche et à droite contre un discours volontiers sécuritaire et culpabilisant pour les pauvres - sommés de prendre en charge leurpropre réintégration -, la démarche morale de lutte contre l'exclusion semble assez bien reçue par une opinion encore sous lecharme.

L'habillage à la fois moderne et humaniste de la politique du Labour est fait pour séduire les classes moyennes, lesquellesn'ont pour l'instant pas obtenu grand-chose, sinon des engagements à venir en faveur de l'éducation et de la santé définies commeparties intégrantes du progrès social. Le raisonnement économique sous-jacent à la politique blairiste est peut-être plus difficile à saisir.

La Grande-Bretagne a jouépresque exclusivement, depuis une vingtaine d'années, le jeu de la déréglementation.

La compétitivité à la mode thatchérienneétait fondée sur la flexibilité du marché du travail et une fiscalité avantageuse pour l'entreprise.

Mais des éléments importants de lacompétitivité moderne - bonnes infrastructures de transport et de communication, productivité et qualification de la main-d'oeuvre- ont été négligés.

C'est pourquoi la croissance des activités financières ou de pointe provoque très vite des tensionsinflationnistes, les professionnels, en nombre insuffisant, exigeant des hausses de salaires.

Pour soutenir durablement tant lesactivités traditionnelles que l'économie de création cette " Cool Britannia " , comme dit un autre slogan blairiste, qui recouvre lesindustries culturelles, les médias, la mode, le design, il est devenu indispensable de remonter le niveau général d'éducation.

" Noustravaillons pour le long terme " , explique Helen Liddel, secrétaire d'Etat à l'économie auprès de Gordon Brown.

" Toute notrepolitique vise à la stabilité, pour échapper à la malédiction de l'économie britannique de l'après-guerre, une succession de phasesde croissance forte et de récessions brutales.

" En attendant, il arrivera un moment où les électeurs feront leurs comptes.

Lors de sa campagne, Tony Blair avait donné desassurances aux entreprises et d'autres aux salariés.

Force est de constater qu'il a été plus pressé de satisfaire les premières queles seconds.

Dès le mois de juillet 1997, Gordon Brown a annoncé une baisse de deux points du taux de l'impôt sur les sociétés,suivie d'une nouvelle baisse d'un point dans le budget 1998.

Tandis que les dépenses publiques restent soumises à un contrôlesévère, les mesures fiscales annoncées pour les deux à trois ans à venir correspondent à un alourdissement de la pression de 2 à3 % du PIB, via des suppressions d'exemptions et des impôts indirects.

Si la fiscalité sur l'épargne est infléchie dans un sensfavorable aux revenus modestes, avec la création d'un compte d'épargne individuel (ISA) défiscalisé, les contribuables aisés n'ontpas à se plaindre : les droits de succession restent inchangés et les revenus du capital seront légèrement moins taxés.

Seulsymbole " anti-riches " , le doublement du droit de timbre sur les ventes de maisons de plus de 2,5 millions de francs. Côté salariés, les choses sont allées moins vite, à part la signature surtout symbolique de la Charte sociale européenne.

Lesalaire minimum promis lors de la campagne est en retard.

Une " Commission des bas salaires " travaille depuis neuf mois et doitremettre en mai son rapport.

Les syndicats souhaitent un SMIC autour de 4,5 livres (45 francs) de l'heure (soit la moitié dusalaire médian), les patrons aux alentours de 3 livres.

Dans le premier cas, 5 millions de salariés seraient concernés, dans lesecond seulement 1,5 million, surtout des femmes travaillant à mi-temps.

Les pronostics tendent actuellement plutôt vers le bas dela fourchette.

Une autre question épineuse est celle de la reconnaissance des syndicats : pour ne pas froisser les patrons, legouvernement hésite à imposer une procédure de vote dans l'entreprise qui permette leur réintroduction à la majorité simple.

Sigrogne il y a, en somme, elle est plutôt du côté de la vieille base travailliste.

Récemment, le cabinet a fait un geste pour amadouercette partie de son électorat, avec un projet visant à réserver à la filière charbon entre le quart et le tiers de la production descompagnies d'électricité qu'il contrôle encore : ni très économique, ni très écologique, cette mesure " de gauche " prolongerait. »

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