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Belgique, campagne de

Publié le 12/02/2013

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belgique

 

1  PRÉSENTATION 

 

Belgique, campagne de, dernière campagne de Napoléon Ier contre une coalition européenne, qui s’est conclue par la défaite de Waterloo (15-18 juin 1815).

 

2  TROIS JOURS DE CAMPAGNE 

 

De retour au pouvoir après son évasion de l’île d’Elbe (voir Cent-Jours), Napoléon Ier se heurte à l’hostilité des puissances européennes. Il prend donc l’initiative d’une guerre inévitable et projette de défaire séparément l’armée prussienne de Blücher et l’armée anglo-hollandaise de Wellington, respectivement cantonnées à Namur et à Bruxelles, avant qu’elles ne se rejoignent pour fondre sur Paris.

 

Le 15 juin 1815, après une marche de nuit, Napoléon prend Charleroi et sépare l’avant-garde de Wellington de celle de Blücher. Laissant au maréchal Ney la charge d’enlever la position des Quatre-Bras aux Anglais, il oblige Blücher à battre en retraite après une lutte acharnée dans le village barricadé de Ligny. Le 16, tandis que son lieutenant Grouchy poursuit le Prussien, il revient attaquer Wellington.

 

3  LA CHUTE DE NAPOLÉON 

 

Celui-ci a concentré ses troupes en arrière des Quatre-Bras, au sud de Waterloo. Le 18 juin, vers midi, il fait tonner le canon contre le centre de l’ennemi pour préparer les charges frontales d’infanterie et de cavalerie. Celles-ci permettent d’enlever quelques positions aux Anglais, mais ne suffisent pas à remporter la victoire. Vers dix-huit heures, alors que Napoléon espère le retour de Grouchy, Blücher débouche sur le flanc droit des Français. À la nuit, ceux-ci cèdent partout. Seule la garde recule en ordre, commandée par Cambronne, permettant à l’empereur de s’échapper.

 

Arrivé à Paris, Napoléon se voit refuser le commandement de l’armée de réserve, par un gouvernement provisoire formé par les Chambres qui le contraint à abdiquer. Après avoir tenté de s’embarquer pour l’Amérique depuis Rochefort, il se livre aux Anglais et, le 15 juillet 1815, monte à bord du Bellérophon qui le conduit à Plymouth, première étape de son exil avant Sainte-Hélène.

 

Le second traité de Paris, le 20 novembre 1815, punit la France de l’accueil réservé à Napoléon pendant les Cent-Jours : des territoires et des places qui lui avaient été conservés en 1814 — la Savoie, Philippeville, Sarrebruck, Marienbourg — lui sont enlevés ; une forte indemnité de guerre lui est imposée, ainsi qu’une occupation militaire qui prend fin en 1818.

 

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