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Biographie de Blaise PASCAL.

Publié le 20/07/2010

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pascal

Blaise est né en 1623 et meurt en 1661. Il n’a pas d’enfance, pas de mère, pas de camarades de classe ; il avait 3 ans lorsque sa mère décède à la naissance de sa petite sœur, Jacqueline, en 1626. Il a aussi une grande sœur qui se nomme Gilberte. Son père, Etienne Pascal, fera lui-même l’école a son fils, il se chargera seul de son éducation. Etienne était conseillé du roi et grand bourgeois. Blaise aimait apprendre mais pas spécialement jouer, d’ailleurs il ne jouait jamais, il préférait rester à parler avec toutes les personnes importante que côtoyait son père tel que Roberval. Déjà à 15 ou 16 ans, il donnait l’impression d’une personne qui a toujours raison. A 16 ans, il écrit un traité sur les coniques qui lui permet d’avoir l’admiration de Descartes. Il invente la roue Pascal, la pascaline, l’ancêtre de la machine à calculer pour facilité la tâche qu’avait son père, c’est-à-dire de calculer les rôles d’imposition. En 1651, Blaise perd son père. Blaise ne s’intéresse plus vraiment à rien pendant une certaine période. Il a aimé les mathématiques, il ne les aime plus, il a été janséniste, il ne l’est plus, il a aimé la vie mondaine, il l’apprécie moins. Et en 1654, il abandonne tout projet. Cela l’ennui beaucoup mais il n’a pas perdu la foi. Il décide donc de retourner à Port-Royal pour y retrouver sa sœur avec qui il n’a toujours était gentil. C’est alors que la nuit du lundi 23 novembre 1654 se passe la nuit de « feu «. C’est un feu mystique dans sa chambre ou une illumination comme les disciples d’Emmaüs. Il commence à parler sur le fond de la question, comme la grâce, la prédestination, l’ampleur de la rédemption tous ces sujets un peu difficile à aborder. Ce n’est qu’à partir de la 5ème provinciale qu’il se rend compte que cela n’intéresse plus l’opinion publique, il va donc changer d’avis et au lieu de s’attaquer au Vatican, il va plutôt viser les jésuites. Il a alors étudié le cas des casuistes, qui avait une complaisance pour les cas particuliers de conscience qui proposait toujours des solutions assez scandaleuses. Blaise heureux d’avoir tous ces arguments veut se déchaîner. Cependant, les provinciales vont devenir dramatiques à partir du 17ème siècle. Blaise Pascal était un catholique fidèle et soumis, mais il a eu une certaine période de rupture dans sa vie vers 1657-1658 car il était indigné du comportement du Vatican. C’est ainsi qu’on lui demande d’écrire une apologie sur la foi chrétienne mais il ne pourra pas la faire car il est très malade et va mourir très jeune, à 39ans. Il laissera derrière lui des textes qui se nomment maintenant « Les Pensées de Pascal «. Ces pensées sont des lambeaux d’une apologie chrétienne mais qu’il n’a pas eu le temps d’écrire car il est décédé tôt. Il est mort le 19 août 1661 avec ses quatre dernières années où il a subi de nombreuses souffrances physiques. Et ce n’est qu’en 1670, qu’apparaîtra « Les pensées « de Blaise Pascal.    Le contexte historique de la France pendant cette période.    Pendant la période de 1610 à 1661, il se passe des choses historiques en France. En 1610, c’est la mort d’Henri IV et l’arrivée de Louis XIII pour son règne de 1610 à 1643. De 1610 à 1615, c’est la régence de Marie de Médicis qui est la femme d’Henri IV mais elle donnera le pouvoir au mari de sa femme de chambre préférée, Concini qui deviendra Marquis et Maréchal de France. Il gaspillera le trésor de l’Etat. Il y a la convocation des Etats généraux où le Tiers Etat propose des réformes que la noblesse refuse. Les Etats généraux seront renvoyés par Marie de Médicis pour faute d’accord. En 1615, Louis XIII sera majeur et épousera Anne d’Autriche qui était la fille du roi d’Espagne. Puis, en 1617, Concini sera assassiné par Albert de Luynes sous l’ordre de Louis XIII. Il exilera sa mère à Blois et Albert de Luynes deviendra connétable. De 1618 à 1648, se déroulera la guerre de Trente ans. En 1621, Albert de Luynes est disgracié et meurt la même année. Marie de Médicis veut reconquérir le pouvoir en 1624, et, en 1630, Marie de Médicis et le frère du roi réussissent à convaincre Louis XIII de renvoyer Richelieu mais cependant ce sera un échec lorsque Richelieu reconquit la confiance du roi Louis XIII. Le complot étant déjoué, Marie de Médicis part en exil et le frère du roi fuit à Nancy. Richelieu qui était devenu le protecteur des écrivains, créa l’Académie Française pour améliorer la langue française. En 1642, Richelieu décède à 57 ans. Puis, l’année suivante, c’est la mort de Louis XIII. C’est alors qu’arrive non-officiellement Louis XIV qui ne peut pas encore être roi vu son âge. En 1660, Louis XIV épouse Marie-Thérèse, la fille du roi d’Espagne. En 1661, Mazarin meurt. C’est en 1661 que commencera le règne personnel de Louis XIV qui aura autour de lui des hommes de qualité comme Colbert, Louvois, Vauban ou encore Le Tellier.    Les Libertins.    D’origine, le libertin est quelqu’un qui remet en cause les dogmes établis, c’est un libertin d’esprit. Le sens de nos jours, est celui où quelqu’un s’adonne aux plaisirs charnels. Le libertinage date du 18° siècle, c’est le siècle de corruption morale. La monarchie française est bâtie sur une légitimité divine ce sui nous permet de mieux comprendre la menace que représente le libertinage. De plus, les libertins voulaient l’apparition d’une société reposant sur le mérite avec l’esprit de justice et d’entente sociale. Pendant ces monarchies absolues et le despotisme, l’art libertin est l’acte de la conscience libre. Diderot et d’autres auteurs, exprime le libertinage par la littérature. Le libertinage s'inspire aussi de la mythologie...  Mais les peintres libertins doivent attirer l’attention du public sui est blasé. C’est alors que les peintres libertins décident d’utiliser l’exotisme du mal, le continent noir de la terreur et des plaisirs interdits. A la fin du XVIIIème siècle, proche de la Révolution, le plaisir se voit dans l’esprit rebelle des gens qui osent braver le destin et l’autorité divine d’où par exemple, la femme qui est devenu l’instrument d’un plaisir noir. Le libertinage devient tragique et devient aussi un aspect du sacrifice sanglant. De toute façon, qu’ils soient écrivains ou peintres, les auteurs du 18ème siècle ont voulu faire une rupture avec le siècle précédent, qui amenait débauche, dissolution et plaisirs charnels.

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