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byzantin, Empire

Publié le 04/02/2013

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1   PRÉSENTATION

byzantin, Empire ou Empire romain d’Orient (476-1453), empire médiéval chrétien, correspondant à la partie orientale de l’antique Empire romain disparu au ve siècle. Il s’est développé depuis sa capitale, Constantinople (aujourd’hui Istanbul, en Turquie), qui est tombée sous le joug ottoman le 29 mai 1453.

Si les Byzantins, eux-mêmes, datent la naissance de leur empire au règne d’Auguste (fondateur de l’Empire Romain au ier siècle av. J.-C.), la création d’une identité byzantine s’est faite progressivement. Ainsi, on peut dater l’émergence d’un État byzantin au règne de Constantin, fondateur de Constantinople et premier empereur chrétien. Car, si l’Empire byzantin est la continuation de l’antique Empire romain, il s’en distingue notamment par la réconciliation entre christianisme et pouvoir impérial. Mais Théodose joue également un rôle majeur dans l’identité de l’Empire byzantin, en scindant en 395 l’immense territoire méditerranéen en deux entités distinctes, entre Occident et Orient, la seconde formant l’Empire romain d’Orient (communément appelé « Empire byzantin « par les Occidentaux depuis le xvie siècle, bien que l’expression soit anachronique). Enfin, la chute de Rome en 476 étant une rupture majeure dans l’histoire romaine, il est admis que l’on parle d’Empire byzantin pour la période postérieure à cette date.

2   ORIGINES ROMAINES DE L’EMPIRE BYZANTIN
2.1   La fondation de Constantinople (330)

En 330, Constantin le Grand (empereur romain de 306 à 337) fonde une nouvelle ville dans la partie orientale de l’Empire, à l’emplacement de l’antique Byzance ; cette ville, qu’il appelle Constantinople, devient la capitale romaine des territoires impériaux d’Orient. Cette fondation s’inscrit dans une politique de défense de l’empire ; en effet, depuis le iiie siècle, l’Empire romain est la proie de mouvements migratoires externes qui fragilisent dangereusement ses frontières et son intégrité territoriale (voir Grandes Invasions). Dès 286, l’empereur Dioclétien a instauré une dyarchie à la tête de l’Empire romain, en confiant à Maximien la défense de l’Occident, lui-même défendant l’Orient.

Durant son règne, Constantin établit un modèle d’harmonie entre l’Église et les autorités impériales, qui persiste pendant toute l’histoire de l’Empire. Il crée un système monétaire durable, fondé sur le solidus d’or ou nomisma (en circulation jusqu’au milieu du xie siècle).

2.2   La partition de l’Empire romain (395)

Cependant, la partition entre l’Orient et l’Occident n’est définitive qu’après la mort de Théodose Ier en 395. L’empereur lègue le gouvernement à ses deux fils, Arcadius et Flavius Honorius, qui possèdent le titre d’Auguste. C’est ainsi que l’Empire romain d’Occident (partie occidentale) échoit à Flavius Honorius, tandis que l’Empire romain d’Orient (partie orientale, couvrant le sud-est de l’Europe, le sud-ouest de l’Asie et le nord de l’Afrique) revient à Arcadius.

2.3   La chute de Rome (476)

Succédant à Arcadius, les empereurs romains d’Orient de la dynastie théodosienne gouvernent ainsi depuis la « Seconde Rome «, Constantinople. Bien qu’après la chute de Rome (476) et l’effondrement de l’Empire romain d’Occident, il ne subsiste plus que l’Empire romain d’Orient — nom utilisé aujourd’hui encore par les historiens —, l’idée et le rêve d’unité demeurent toujours, tant chez les gouvernants que chez les sujets de l’Empire byzantin.

Ceux-ci, malgré un peuplement essentiellement grec, se nomment romains (en grec, Rhomaioi). La langue et la culture sont grecques, mais les empereurs byzantins font leurs les limites géographiques de l’ancien Empire romain et puisent dans l’histoire de Rome leurs traditions, leurs symboles et leurs institutions. L’Empire, dépourvu de constitution formelle, est dirigé par un empereur qui ne prend que tardivement le titre grec de basileus. La synthèse byzantine ne va s’élaborer que progressivement.

3   L’EMPIRE BYZANTIN, OU EMPIRE ROMAIN D’ORIENT
3.1   La période protobyzantine (476-717)

La prospérité commerciale des ive, ve et vie siècles permet à de nombreuses cités anciennes de refleurir. Les grandes propriétés dominent la campagne et, bien qu’une lourde fiscalité ait entraîné l’abandon des terres par les ruraux les plus humbles, l’agriculture demeure la principale source de richesse de l’Empire. Une réglementation impériale rigoureuse assure la sécurité et la stabilité de la vie économique.

3.1.1   La menace barbare sur les frontières

Les successeurs de Théodose se révèlent faibles ; jusqu’en 491, date de l’avènement d’Anastase Ier (empereur de 491 à 518), l’Empire romain d’Orient subit la menace — parfois l’influence — de peuples « barbares «, notamment celle des Goths (Wisigoths et Ostrogoths) et des Huns. Les envahisseurs barbares sont néanmoins détournés vers l’Occident, l’or de Byzance étant utilisé pour payer des tributs qui épargnent l’Empire. Durant le ve siècle, toutefois, la guerre civile fait rage entre Goths et Isauriens, installés en Asie Mineure.

Ce siècle est également marqué par les querelles religieuses, celle surtout du monophysisme qui se poursuit ensuite sous les règnes d’Anastase Ier et de Justinien Ier.

3.1.2   L’œuvre de Justinien le Grand

Justinien Ier le Grand (empereur de 527 à 565) tente de reconstituer les frontières géographiques de l’Empire romain. Avec l’aide de deux brillants généraux, Bélisaire et Narsès, l’empereur entreprend de reconquérir, entre 534 et 565, l’Afrique du Nord, l’Italie méridionale, la Sicile, la Sardaigne et une partie de l’Espagne. Cet effort militaire s’accompagne, à l’intérieur, d’une œuvre législative considérable, le Code Justinien (529), somme de droit romain qui inscrit l’Empire romain d’Orient dans une continuité avec l’ancienne Rome. Cependant, les dépenses de guerre, ainsi que celles qui sont engagées pour la construction de monuments publics et d’églises, telle Sainte-Sophie (l’église de la Sainte Sagesse) à Constantinople, grèvent lourdement les finances de l’Empire, tandis que des épidémies réduisent sa population.

3.1.3   L’Empire assiégé

Certes, l’Empire a réussi à survivre aux Barbares et a stabilisé sa frontière orientale face à la Perse des Sassanides. Pourtant, Justin II (empereur de 565 à 578), ne pouvant payer le tribut au roi Khosro Ier, reprend la lutte contre les Sassanides, lutte poursuivie par les autres représentants de la dynastie justinienne, Tibère II (empereur de 578 à 582) et Maurice (empereur de 582 à 602). Si les Byzantins réussissent, par le traité de 591, à récupérer l’Arménie perse, ils ne peuvent empêcher, durant la seconde moitié du vie siècle, les invasions des Lombards en Italie byzantine. L’Empire ne conserve que Rome, Ravenne, Naples et l’extrême sud. Au cours de cette période, les Turcs Avars détruisent une grande partie des Balkans byzantins, recolonisés ensuite par les Slaves.

L’assassinat en 602 de Maurice par l’usurpateur Phocas (empereur de 602 à 610) ayant provoqué une série de désastres, les Perses reprennent leurs invasions. Fondateur de la dynastie des Héraclides, Héraclius Ier (empereur de 610 à 641) met un terme à celles-ci par une victoire décisive en 628 : la Syrie, la Palestine et l’Égypte sont reconquises.

L’épuisement provoqué par cette lutte et les âpres disputes religieuses entre monophysites et chrétiens orthodoxes affaiblissent les défenses des Byzantins. Le viie siècle, avec la dynastie des Héraclides (610-711), voit l’Empire confronté à un nouveau danger : la conquête musulmane entreprise par les Arabes.

Entre 632 et 646, les Arabes, inspirés par une nouvelle religion, l’islam, conquièrent la Syrie, la Mésopotamie, l’Arménie et l’Égypte. Ils parviennent jusque sous les murs de Constantinople durant le règne de Constantin IV (empereur de 668 à 685). Le siège de la ville dure quatre ans, de 674 à 678. Grâce au feu grégeois, utilisé pour la première fois dans l’histoire, les Arabes sont repoussés.

L’empire des Héraclides, singulièrement amputé, survit pourtant et se structure même plus fortement. Les armées de l’Empire byzantin sont transformées en un corps expéditionnaire d’élite appelé tagmata. Les provinces, redéfinies, sont transformées en districts militaires nommés thèmes (themata). Chaque thème est commandé par un stratège, un général exerçant l’autorité civile et militaire sur son district. Les soldats des armées thématiques reçoivent des terres exemptes d’impôts en contrepartie d’un service militaire, ce qui permet d’éviter le recours aux mercenaires, coûteux, et d’assurer la mise en valeur du pays. Alors que la vie urbaine, le commerce et l’agriculture périclitent, l’Empire byzantin, dans lequel s’affirme la légitimité dynastique, parvient ainsi à s’adapter au rétrécissement de ses horizons.

3.2   L’ère de l’identité byzantine (717-1054)
3.2.1   La période de l’iconoclasme

À partir de l’avènement de Léon III (empereur de 717 à 741), fondateur de la dynastie isaurienne (717-802), l’Empire byzantin parvient à enrayer son déclin. L’offensive musulmane est stoppée sur la frontière orientale, les Byzantins mettant brillamment à profit le déclin du califat omeyyade. Léon III repousse une nouvelle attaque sur Constantinople et refoule les Arabes hors d’Asie Mineure. Son fils, Constantin V (empereur en 741, puis de 743 à 775), reprend l’Arménie, la Mésopotamie et la Syrie. Mais, alors que la Querelle iconoclaste atteint son paroxysme, les Lombards prennent Ravenne. L’iconoclasme, institué par Léon III, a déjà provoqué une première brouille avec la papauté, néanmoins la perte de Ravenne a une conséquence plus importante. Le pape, isolé de Byzance, va désormais chercher protection auprès des Francs. En 800, le couronnement impérial de Charlemagne par le pape scelle (avant même le Grand Schisme d’Orient de 1054 et la séparation définitive de l’Église d’Orient et l’Église d’Occident) la fin du rêve d’unification de l’Occident et de l’Orient.

Durant la régence de l’impératrice Irène, commencée en 780, l’offensive arabe reprend, se concentrant sur la Méditerranée, tandis que les Slaves et les Bulgares se font plus menaçants dans les Balkans. Pourtant, l’Empire chrétien d’Orient ne cesse d’étendre son influence spirituelle. Les Bulgares se convertissent après 860 ; la Russie de Kiev, fondée par les Varègues, adopte le christianisme en 988.

3.2.2   L’âge d’or de la « Renaissance macédonienne «

Après une période de troubles prolongée (802-820) et l’éphémère dynastie amaurienne fondée par Michel II le Bègue (empereur de 820 à 829), l’Empire connaît sa plus brillante période sous la dynastie des Macédoniens (867-1057).

Assassin du dernier amaurien, Basile Ier (empereur de 867 à 886) inaugure la période, marquée par le recul des Arabes musulmans en Orient, une grande activité intellectuelle et artistique, d’importantes réformes administratives et le développement d’une intense activité commerciale. Tandis que la renaissance du savoir et des arts augmente le prestige de l’Empire, le développement du port de Constantinople — alors la plus grande ville du monde chrétien — permet la mise en contact de la Méditerranée avec la mer Noire. Les campagnes militaires de Nicéphore II Phocas (régent usurpateur du trône, entre 963 et 969), et de Jean Ier Tzimiskès (également usurpateur, de 969 à 976) font de l’Empire byzantin la plus grande puissance d’Europe et d’Asie Mineure.

Après la mort de Basile II en 1025, auquel succède son frère Constantin VIII (empereur de 1025 à 1028), l’Empire est dirigé par des souverains sans envergure, incapables de faire face à la puissance grandissante des Turcs et de l’Occident. Si les lettrés, tel Michel Psellos, donnent à la culture byzantine son plus grand éclat, les dirigeants n’opposent guère de résistance aux Turcs seldjoukides, qui prennent l’Arménie, tandis que le chrétien Robert Guiscard achève la conquête de l’Italie byzantine et que les Croates se rendent indépendants en Dalmatie.

3.3   L’isolement byzantin (1054-1261)
3.3.1   La dynastie des Comnène et la rupture avec l’Occident

L’économie ruinée, l’armée en débâcle, les alliances en brèche depuis la rupture avec Rome (Grand Schisme de 1054), l’Empire byzantin est au bord de l’abîme. La noblesse militaire, qui en asservissant les paysans — parmi lesquels sont recrutés les soldats — a contribué au désastre, impose son pouvoir à la noblesse civile. Fondateur de la dynastie Comnène, Alexis Ier Comnène le premier (empereur de 1081 à 1118) appelle le pape et l’Occident au secours de Constantinople que menacent les « infidèles « musulmans. Après lui, Jean II (empereur de 1118 à 1143) et Manuel Ier (empereur de 1143 à 1180) se voient contraints d’utiliser les services des croisés.

L’Empire byzantin recouvre sa puissance en récupérant les territoires d’Asie Mineure, puis, sous Manuel Ier, la Bosnie, la Croatie et la Dalmatie. Les ambitions retrouvées des Byzantins inquiètent l’Occident : Manuel impose en effet l’autorité byzantine aux principautés latines d’Orient. Il affronte aussi, quatre ans durant (1171-1175), les Vénitiens, auxquels il doit finalement faire d’importantes concessions économiques.

Un des objectifs des croisades est de faire hâter le déclin de l’Empire byzantin. Le sultan seldjoukide d’Iconium, Kilidj Arslan, profitant des difficultés de Manuel, lui inflige une défaite cuisante, à Myriokephalon (1176). L’Empire perd également le monopole du commerce : les cités marchandes italiennes, Venise et Gênes notamment, obtiennent des privilèges commerciaux spéciaux dans les territoires byzantins et les routes marchandes sont détournées de Byzance.

En 1185, à la fin du règne d’Andronic Ier Comnène (1183-1185), les Normands de Sicile envahissent l’Empire byzantin. Sous Isaac Ange (1185-1195, 1203-1204), alors que l’Empire bulgare renaît aux portes de Byzance, le doge de Venise, Enrico Dandolo, parvient à détourner la quatrième croisade vers Constantinople. Le 13 avril 1204, les croisés mettent la ville à sac. L’Empire byzantin est partagé entre Venise et les Francs, qui fondent l’Empire latin de Constantinople (1204-1261).

3.3.2   L’exil à Nicée

Avec cette immixtion des croisés latins, l’Empire byzantin n’a de fait plus d’existence. Cependant, dès 1204, Théodore Ier Lascaris s’installe à Nicée, où il fonde un petit État byzantin indépendant ; Alexis Comnène en fait autant depuis Trébizonde (aujourd’hui Trabzon). L’Empire byzantin se reconstitue ainsi à partir de l’empire de Nicée. Successeur de Théodore Lascaris, Jean III Doukas Vatatzès (empereur de 1222 à 1254) reprend le nord-ouest de l’Asie Mineure aux Latins.

3.4   La fin de l’Empire (1261-1453)
3.4.1   La dynastie des Paléologue

En 1259, l’usurpateur Michel VIII Paléologue (qui règne de 1261 à 1282) bat en Macédoine une coalition réunissant le roi de Sicile, le despote d’Épire, le prince franc d’Achaïe et le roi de Serbie. Deux ans plus tard, les Byzantins reprennent Constantinople, et Michel VIII est couronné dans la basilique Sainte-Sophie. Exception faite du règne de l’usurpateur Jean VI Cantacuzène (1347-1355), la dynastie des Paléologue gouverne l’Empire jusqu’en 1453. Mais l’autorité centrale est désormais contestée par l’aristocratie urbaine, renforcée par le régime féodal institué sous l’occupation latine. Les finances de l’Empire ne permettent guère de faire front. Les guerres civiles, qui précèdent et mettent fin au règne de Jean Cantacuzène, achèvent d’entamer la puissance impériale. Jean Cantacuzène et Jean V Paléologue (empereur de 1341 à 1376, puis de 1379 à 1391) ont recours à l’aide étrangère pour prendre ou reprendre le pouvoir, le premier s’assurant le soutien des Turcs et des Slaves, le second des Génois. Les uns et les autres dépècent l’Empire byzantin.

3.4.2   La prise de Constantinople

Les empereurs Manuel II (1391-1425), Jean VIII (1425-1448) puis Constantin XI (1449-1453) tentent d’obtenir le secours de la papauté contre les Turcs, auxquels les Byzantins paient désormais un lourd tribut. Une croisade menée par le roi de Hongrie, Sigismond, échoue en 1396. Seules l’invasion mongole de l’Empire constitué par les Turcs et la défaite infligée par Tamerlan à Bayazid Ier, en 1402, permettent à l’Empire byzantin de survivre encore quelques années. En 1444, le sultan ottoman Murat II écrase la croisade organisée à l’appel du pape Eugène IV. L’union de Rome et de Constantinople, proclamée à Florence en 1439, vient trop tard.

En 1453, sans que l’Occident intervienne, le sultan Mehmet II met le siège devant Constantinople, défendue par Constantin XI. Le 29 mai au matin, la capitale de l’Empire byzantin est prise (voir prise de Constantinople) et devient celle de l’Empire ottoman. L’empire de Trébizonde disparaît à son tour en 1461.

4   BILAN ET HÉRITAGE DE L’EMPIRE BYZANTIN
4.1   Le modèle institutionnel byzantin à la fin du Moyen Âge

Gouvernants autocrates, les empereurs byzantins ont été à la tête d’un État fortement centralisé et d’une société hiérarchisée, dans laquelle la noblesse, sénatoriale ou militaire, a joué un rôle fondamental. L’accaparement de la terre par la noblesse, l’injustice d’une fiscalité pesant essentiellement sur les pauvres, ont eu leur part dans la décadence de l’Empire.

Législateurs, les empereurs ont disposé du droit séculier, mais également d’un pouvoir non négligeable dans le domaine spirituel. Artisans de l’alliance entre l’Église chrétienne et le pouvoir impérial, ils ont favorisé, par leur intervention dans les questions religieuses, le Grand Schisme de 1054. En ce sens, le patriarche de Constantinople leur a dû son pouvoir. En contrepartie, les empereurs byzantins ont eu pour devoir de soutenir la doctrine religieuse officielle.

4.2   La culture byzantine

L’Église d’Orient a fortement influencé la littérature byzantine, tandis que les empereurs successifs ont été les protecteurs de l’art byzantin. La tradition intellectuelle byzantine ne s’est pas éteinte avec l’Empire. Elle est restée présente chez les peuples slaves, pour lesquels les missionnaires byzantins ont inventé l’alphabet cyrillique. La conversion des monarques bulgares, serbes et russes à la chrétienté orthodoxe aux ixe et xe siècles a attiré leurs peuples dans la sphère culturelle et spirituelle byzantine, dont l’influence est restée présente jusqu’aux débuts de l’époque moderne.

Les savants byzantins, qui ont visité l’Italie aux xive et xve siècles, ont exercé une vive influence sur la Renaissance italienne. L’œuvre des Paléologue, renouant avec le classicisme grec, tant en histoire, en littérature, en philosophie qu’en mathématiques et en astronomie, a été transmise aux savants italiens et aux Grecs résidant en Italie.

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