CONSCIENCE
Publié le 14/08/2012
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Définitions / La conscience est ce qui définit l'homme / Le Cogito / La conscience morale / La conscience et le corps -Definitions Conscience = connaissance plus ou moins claire que l'homme possède de ses états, de ses pensées et de lui-même. C'est une activité de synthèse que l'homme éprouve intuitivement et qui lui révèle sa propre vie intérieure.
On distingue: -conscience spontanée ou immédiate: je suis dans le monde, je ne suis pas séparé de l'extérieur -conscience réfléchie: celle qui dit «je«, la conscience de soi -conscience réflexive ou intellectuelle = pensée qui se pense elle-même; on sait qu'on sait et on pense sur ce savoir -conscience morale
-La conscience est ce qui définit l'homme -conscience spontanée ou irréfléchie: quand la conscience ne se pose pas comme objet même de son investigation, lorsque l'on sent, on voit, on imagine et qu'une conscience seulement diffuse accompagne ces actes psychiques -conscience réfléchie: celle qui correspond au dédoublement du sujet se saisissant lui-même en tant que conscience => si l'animal en reste au simple sentiment de soi et à l'expérience spontanée où n'émerge pas le moi, l'homme se saisit au contraire comme moi; il est conscient de soi. -Le Cogito -Cf Descartes qui a posé historiquement la conscience de soi comme la première certitude: Descartes, cherchant à établir la vérité, à savoir ce qui est vrai en lui, décide d'appliquer le doute systématique sur toutes ses évidendes , sur tout ce en quoi il croit. Et quand plus rien n'existe en lui, quand tout est mis en doute (il va même jusqu'à douter de l'existence de son propre corps), une vérité première s'impose: je ne peux douter du fait que je doute: même quand il n'y a plus rien en moi, je pense => la pensée comme la 1ère des vérités en l'homme sur laquelle toutes les autres se basent. (explication du célèbre "Je pense donc je suis") Pensée = conscience = je suis = naissance de la philosophie du sujet Le "Cogito, ergo sum" exprime cette naissance historique du sujet pensant.. Avant de savoir ce qu'est le monde, nous savons que nous sommes conscience. "L'âme est plus aisée à connaître que le corps" -Le cogito pratique Cette activité unificatrice qui définit la conscience peut être envisagée sous l'angle théorique: la conscience de soi correspond à la saisie de l'esprit par lui-même; quand l'homme se dédouble, la prise de conscience apparaît comme l'acte essentiellement intellectuel par lequel je réfléchis sur la pensée en tant que telle: introspection, réflexion. Et sous l'angle pratique: notion que Hegel a mis en évidence : en agissant, nous extériorisons notre moi et marquons le monde de la forme du sujet. La conscience, le "pour-soi", devient alors un "en-soi", une chose; elle communique sa structure aux objets qui perdent ainsi leur caractère étranger et prennent l'aspect de l'esprit. -Conscience morale Capacité de porter des jugements de valeurs sur ses actes, pouvoir de distinguer le mal et le bien. La conscience morale découle de la conscience psychologique. Sans la connaissance de soi, la conscience de soi, sans la réflexion sur soi (conscience réfléchie) pas de conscience morale. -La conscience et le corps (position cartésienne) Le problème du rapport de la conscience au corps renvoie à celui des relations entre l'esprit et le corps, car toute une tradition philosophique identifie la conscience et l'esprit. Une des solutions les plus célèbres a été apportée par Descartes pour qui la conscience et le corps, tout en étant distincts, sont cependant en union étroite. La conscience n'est pas seulement logée dans le corps comme un pilote dans son navire: elle compose un seul tout avec lui. Il y a à la fois distinction réelle de l'âme et du corps et union des deux. Le sentiment de la douleur, comme celui de la faim ou de la soif, enseigne perpétuellement cette unité indissoluble. -La conscience est le corps Si Descartes a eu le mérité de souligner cette indissoluble union, la pensée contemporaine va plus loin dans l'affirmation de cette unité: elle ne sépare plus la conscience et le corps, l'esprit et la matière, elle les identifie totalement. Le corps n'est pas un objet parmi d'autres, objet auquel la conscience serait unie accidentellement. Il n'est pas une substacne différente de la conscience, l'autre de cette conscience: il est le même que l'esprit => la conscience est le corps. |
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