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DESPORTES, Philippe

Publié le 12/05/2010

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Poète de cour, il jouit de la faveur d’Henri III, mais est critiqué par Malherbe. Il est l’auteur de Stances et Elégies, des Amours d’Hippolyte.

 

Desportes (1546-1606). — Cet abbé courtisan, qui fut le poète favori de Henri III, dut sa fortune à des oeuvres profanes, les Amours de Diane, d'Hippolyte, de Cléonice.... La poésie de Desportes, plus fluide et moins érudite que celle de Ronsard, emprunte à l'italianisme sa finesse maniérée, ses pointes, ses métaphores galantes. Parfois, son souple génie trouve des accents plus pleins; le vers prend une sorte de noblesse lorsque le poète pleure la mort de Diane, célèbre l'audace d'Icare ou fait un retour sur les faiblesses de sa vie galante. Le talent de Desportes, à la fois libre et pur, fait transition entre les audaces parfois aventureuses de la Pléiade et la stricte ordonnance de l'art classique.

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