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DISSERTATION GRATUITE: DESIRER, EST-CE NECESSAIREMENT SOUFFRIR ?

Publié le 21/07/2010

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Nous pouvons déjà commencer par définir brièvement ce qu’est le désir. Le désir est un moteur donnant sens à la vie, donnant essence à l’existence. Le désir repose également sur la culture dans laquelle nous baignons. Il n’y a de désirs sans culture, et de culture sans désirs.  Le désir est une suite sans fin, une chaîne à laquelle on ajoute constamment des maillons, il n’a pas de fin déterminée. Ce que confirme le philosophe allemand Arthur Schopenhauer lorsqu’il dit : « L’homme est la proie de cycles sans fin du désir. « En effet, avec le désir, rien ne peut me contenter, tout est à reprendre et à améliorer d’où l’absence d’une finalité fixe et figée.  Nous sommes tous concernés par cette question car nous sommes tous animé par ce désir constant. Le désir est universel.    Mais, comment le fait de désirer peut-il nous faire souffrir ? Le désir nous fait-il obligatoirement souffrir en toute circonstance ? Et n’existe-t-il aucunes nuances possibles selon la nature du désir en lui-même ?    Tout d’abord, dans le monde qui nous entoure nous pouvons constater qu’un homme sans désir est un homme fini. Mon statut d’éternel insatisfait résume ma finalité : un être de désirs. D’autant que cette insatisfaction perpétuelle s’intensifie avec la modernisation et les innovations.  On peut également noter que compte tenu que l’autre m’est indispensable, il me permet de donner corps à mes désirs, il m’inspire la forme et la stratégie pour sa réalisation, mais relançant toujours mon désir, l’autre rend mon désir insatiable car il ne peut point me satisfaire et du coup le désir reste un manque d’être.  En effet, le caractère insatiable du désir, la poursuite indéfinie de biens implique une perpétuelle déception et de ce fait une perpétuelle souffrance. Le philosophe Arthur Schopenhauer confirme également cette idée en disant : « La souffrance naît du désir. «.  De plus, de l’infinité et de la précision du désir qui « hante « notre esprit, souvent, on passe paradoxalement à la confusion de sa réalisation : on a donc alors un manque indéterminé, impossible à combler.  D’autre part, le fait que culturellement nous fassions de nos désirs des nécessités, confirme notre mode d’être ou d’exister : un être de désir, un éternel insatisfait, dans un état de frustration et de manque perpétuel. Pour illustrer cela, un objet qui était à l’origine un luxe, comme par exemple le téléphone portable ou l’ordinateur, est au fur et à mesure devenu un véritable besoin. Ce qui fait, qu’un certain désir, par son absence de réalisation concrète dans une certaine culture, est une véritable souffrance, alors que dans une autre culture elle serait tout à fait secondaire, accessoire.  Cependant, une personne qui a les moyens de réaliser ses moindres désirs n’est pas plus heureuse qu’une autre, au contraire. En effet, une personne qui obtient toujours rapidement ce qu’elle veut, n’a pas l’attente, l’espoir, elle ne peut cultiver le réel désir qui fait qu’il y a une concrète satisfaction à l’obtention. Cette personne peut donc d’autant plus ressentir une souffrance intérieure, puisqu’elle est perpétuellement dans un état invariant de frustration. Finalement, ce qui prime ce n’est pas le désir satisfait mais cette attente à le devenir.  Au bout du compte, le bonheur véritable que tout homme recherche, reviendrai paradoxalement à la disparition de la notion de désir.    Nous pouvons ensuite voir que le désir n’est pas obligatoirement, dans toutes les situations, une réelle source de souffrance.    En effet, le désir prime sur tout et donne accès à tout, comme l’amour, la liberté, ou encore la plénitude de la conscience de soi, choses qui nous sont indispensables pour nous épanouir dans notre existence.  Le désir est un manque, une quête perpétuelle de satisfaction insatisfaites car la relance est continuelle compte tenu que ma conscience ne cesse de se projeter, de raviver mes désirs, afin de vivre une plénitude utopique. Donc le fait de désirer n’apporte pas forcément de souffrance, du fait que l’on vit continuellement dans un esprit d’utopie, on ne se focalise pas sur les côtés négatifs du désir, mais sur notre attente effrénée de satisfaction.  Comparée à l’engouement de l’acheminement à la réalisation d’un désir, de l’attente de cette réalisation, la souffrance que pourrait engendrer l’insatisfaction possible n’est que mineure.  C’est également la société qui définie nos désirs. De là, découle qu’une culture, une société, plus simple, plus rudimentaire nous dégage de nombreuses souffrances ; souffrances que l’on retrouve par contre dans une société axée sur la consommation, le changement et la nouveauté constante.  Si désirer était nécessairement souffrir, c’est toute la vie humaine qui se résumerai à de la souffrance continuelle. Prenons l’exemple de quelqu’un qui est amoureux, d’autant plus dans les premiers instants. Nous sommes tous persuadés que cette personne n’en souffre pas pourtant elle le désir.    Pour finir nous pourrons voir qu’il existe des nuances entre les différents désirs.    De fait, en lui-même, l’acte de désirer, la quête de la satisfaction, n’est pas une souffrance ; finalement, le malheur du désir c’est qu’il soit satisfait, car c’est une fois satisfait, qu’il laisse réellement place à une sensation de manque, de mal être.  En même temps, on peut distinguer au moins deux sortes de désirs, d’un côté le désir provoqué, et d’un autre côté le désir qui ressort du plus profond de nous même. De ce fait, il est très certainement beaucoup moins difficile de renoncer à un désir provoqué qu’on pourrait qualifié de superficiel, que de renoncer à un désir personnel et profond. En d’autres termes, face à l’absence de satisfaction, il y a d’un côté la petite déception, si par exemple on n’obtient pas le Coca dont on avait tant envi suite à une publicité ; et de l’autre le véritable déchirement intérieur, si par exemple une personne se fait rejeter par la personne avec laquelle elle désire passer sa vie.  Il faut également faire la différence entre nos désirs et nos réels besoin. Pourtant, on peut constater que le complexe « Désir/Besoin « se compacte pour nous montrer exclusivement comme des êtres de désirs. Ma détermination révèle ma représentation du désir, en d’autres termes, le désir devient ma 2ème nature, un élan vital, un moteur qui m’anime et donne sens à mon existence, qui me fait avancer. C’est alors le désir en lui-même qui devient un véritable besoin pour moi.  On pourrait alors, déjà peut-être commencer par « faire le tri « dans nos désirs, et faire une différence entre les désirs qu’on se crée inutilement, qui n’apporteront que des sources de souffrance inutiles ; et ceux qui sont de véritables objectifs, et qui peuvent au contraire être une source de motivation pour nous faire avancer dans la vie.    Pour conclure, en effet l’acte de désirer peut nous faire souffrir du fait de l’insatisfaction qui peut en découler. Toutefois, il nous faut être équilibré sur cette question et ne pas faire une généralité de cette souffrance possible. En effet, il existe des nuances dans le désir ainsi que dans sa satisfaction, des nuances dans l’effet sur l’auteur de ce désir.  Il serait donc peut être plus sage de chercher la paix et la sérénité en se limitant à la satisfaction de nos réels besoins ; et de cesser cette course interminable à la satisfaction de nos moindres désirs qui nous emmène de déceptions en déceptions, et qui nous maintient dans une constante anxiété.  Le philosophe grec Platon a mis la raison en avant plutôt que le désir en disant : « Mieux vaut l’ordre que les désirs sans fin. «.  Mais, est-ce que nous n’aurions réellement plus ce manque perpétuel qui nous suit jour après jour ?  Et, est-ce seulement réalisable, au sein de notre société actuelle ?

« De fait, en lui-même, l'acte de désirer, la quête de la satisfaction, n'est pas une souffrance ; finalement, le malheur du désir c'estqu'il soit satisfait, car c'est une fois satisfait, qu'il laisse réellement place à une sensation de manque, de mal être.En même temps, on peut distinguer au moins deux sortes de désirs, d'un côté le désir provoqué, et d'un autre côté le désir quiressort du plus profond de nous même.

De ce fait, il est très certainement beaucoup moins difficile de renoncer à un désirprovoqué qu'on pourrait qualifié de superficiel, que de renoncer à un désir personnel et profond.

En d'autres termes, face àl'absence de satisfaction, il y a d'un côté la petite déception, si par exemple on n'obtient pas le Coca dont on avait tant envi suite àune publicité ; et de l'autre le véritable déchirement intérieur, si par exemple une personne se fait rejeter par la personne aveclaquelle elle désire passer sa vie.Il faut également faire la différence entre nos désirs et nos réels besoin.

Pourtant, on peut constater que le complexe «Désir/Besoin » se compacte pour nous montrer exclusivement comme des êtres de désirs.

Ma détermination révèle mareprésentation du désir, en d'autres termes, le désir devient ma 2ème nature, un élan vital, un moteur qui m'anime et donne sens àmon existence, qui me fait avancer.

C'est alors le désir en lui-même qui devient un véritable besoin pour moi.On pourrait alors, déjà peut-être commencer par « faire le tri » dans nos désirs, et faire une différence entre les désirs qu'on secrée inutilement, qui n'apporteront que des sources de souffrance inutiles ; et ceux qui sont de véritables objectifs, et qui peuventau contraire être une source de motivation pour nous faire avancer dans la vie. Pour conclure, en effet l'acte de désirer peut nous faire souffrir du fait de l'insatisfaction qui peut en découler.

Toutefois, il nousfaut être équilibré sur cette question et ne pas faire une généralité de cette souffrance possible.

En effet, il existe des nuances dansle désir ainsi que dans sa satisfaction, des nuances dans l'effet sur l'auteur de ce désir.Il serait donc peut être plus sage de chercher la paix et la sérénité en se limitant à la satisfaction de nos réels besoins ; et de cessercette course interminable à la satisfaction de nos moindres désirs qui nous emmène de déceptions en déceptions, et qui nousmaintient dans une constante anxiété.Le philosophe grec Platon a mis la raison en avant plutôt que le désir en disant : « Mieux vaut l'ordre que les désirs sans fin.

».Mais, est-ce que nous n'aurions réellement plus ce manque perpétuel qui nous suit jour après jour ?Et, est-ce seulement réalisable, au sein de notre société actuelle ?. »

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