Devoir de Philosophie

Elevage de tilapias: ces poissons dulçaquicoles ont pris une importance croissante. Ils ont été introduits en bien des continents et même lâchés en eau libre

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

Les tilapias, poissons africains et asiatiques de la famille des Cichlidés, sont robustes et supportent facilement la chaleur, leur optimum se situant au-dessus de 20° C. Leur chair est excellente. Certaines sont microphages et omnivores (Tilapia mossambica, T. nilotica, T. macrochir), d'autres se nourrissent de végétaux aquatiques supérieurs (T. melanopleura, T. sparrmani). Le mâle fait lui-même le nid où les oeufs sont déposés et les formes microphages pratiquent l'incubation buccale. Ces oeufs, petits (2,5 mm), sont de quelques centaines par ponte. L'éclosion a lieu au bout de six jours. L'addition d'une nourriture artificielle (végétaux, farineux) aux étangs favorise la croissance; en eau libre, la taille ne dépasse pas 40 cm et le poids 1200 à 1300 g. L'idéal est de produire un poisson marchand de 20 cm, d'un poids de 150g environ. Elevage rationnel Méthode des âges multiples. — L'étang est mis en charge avec des tilapias de tous âges et de tailles diverses; au bout de 8 à 12 mois il est vidé et les poissons récoltés. On prélève alors la quantité de sujets nécessaires à une nouvelle mise en charge. Il est préférable, pour avoir des sujets d'un certain calibre, de pratiquer l'alevinage et la production successivement; l'étang est mis en charge avec des alevins de taille sensiblement uniforme; on les laisse grossir jusqu'à ce qu'ils se soient reproduits une fois; la vidange est faite lorsque les plus gros alevins sont utilisables pour un nouveau réempoissonnement. Méthode des classes d'âge séparées. — De petits étangs de 1 à 10 ares sont utilisés pour la reproduction et l'alevinage; des étangs de grossissement reçoivent les alevins jusqu'à ce qu'ils atteignent la taille marchande de 100g. Pour contrôler une reproduction jugée excessive, on a essayé d'associer aux tilapias un poisson prédateur (Hemichromis fasciatus, Latex niloticus, Micropterus salmoïdes), mais cette méthode est délicate et de résultats incertains

Liens utiles