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en offrant des prêts à des conditions très avan‑ tageuses aux sociétés

Publié le 29/10/2014

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Herbert C. Hoover (1874-1964) devient président des Etats-Unis au pire moment. Elu en 1928, il assiste im­puissant au krach financier de Wall Street en oc­tobre 1929. Si les mécanismes économiques à l'origine de la crise de 1929 sont assez compréhensibles pour les gouvernants de l'époque, la manière de contrer ses effets n'est pas évidente. La doctrine keynesienne ne s'est pas encore répandue.

Herbert C. Hoover est un tenant du libéralisme pur et dur, et son slogan: "La prospérité est au coin de la rue" traduit bien sa conviction. Il n'intervient que très peu, se contentant de donner des prêts, avantageux aux entreprises et renvoyant vers les pouvoirs locaux la charge des millions de chômeurs que la crise a créés. Son attachement au libéralisme lui interdit de pratiquer la politique interventionniste nécessaire, même si, çà et là, il fait entreprendre de grands travaux

d'utilité publique.

Lors des élections de 1932, il est battu par Franklin Delano Roosevelt qui remporte 57% des suffrages et devance Hoover de 7 millions de voix. Amer, Hoover critiquera tant et plus le New Deal que mettra en oeuvre Roosevelt.

 

Cet homme politique qui aurait pu être un grand prési­dent des Etats-Unis voit son image ternie par la grande dépression. Il faut cependant souligner que ce sont les présidents républicains Harding, Coolidge et Hoover qui, par leur manque de clairvoyance, permirent en partie cette surchauffe démentielle de l'économie américaine. Le développement anarchique qu'ils au­torisèrent ne pouvait que se retourner contre eux et les principes qu'ils défendaient.

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