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Etude de la scène 3 : L'île des esclaves de Marivaux

Publié le 22/02/2012

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marivaux
Pourquoi peut-on parler dans cette scène d'une comédie dans la comédie ? Arlequin prend un « rôle » de metteur en scène en posant des questions afin de diriger les personnages vers une conversation et leur faire dire ce qu'ils ressentent. Cléhantis quand a elle est une sorte de comédienne. Dans la scène 3, Trivelin examine le cas d'Euphrosine, il la soumet à une épreuve morale : la peinture de son propre caractère mais plus particulièrement de ses défauts. Il demande alors à Cléhantis de faire le portrait de cette dernière, en la guidant en tenant son rôle de metteur en scène en lui indiquant des sujets précis. Cléanthis ne se fais pas attendre et aussitôt elle se mit à jouée le rôle d'Euphrosine en imitant ses manières et en dénonçant la comédie social qu'elle joue habituellement. Etude de l'extrait n°2  à partir de « Cléanthis : madame …=> fin de la scène » Plan de passage L'importance du levé joue sur l'humeur qu'Euphrosine aura ; « Madame se lève (…) pauvre gens pour nous » * « Vous souvenez-vous d'un soir (…) y suis-je » Comportement dans la vie amoureuse de la maitresse. * Trivelin demande à Cléanthis d'arrêter le portrait d'Euphrosine mais elle ne l'écoute pas car elle en a gros sur le c½ur et éprouve beaucoup de ranc½ur envers elle. * Vanité de sa maîtresse  Souvenir * Les manières  autres souvenirs * La coquetterie  encore un souvenir * Comportement de sa maîtresse au spectacle, dynamisme de cette comédie, rythme soutenu, et on remarque de la diversité. « Madame se lève » jusqu'à la fin I) Le portrait satirique d'Euphrosine fait par Cléanthis. II) Cléhantis une Comédienne douée et une personne qui a du relief 1°) Cléanthis a observé et écouté sa maîtresse, elle a dons étais témoin de l'attitude, du comportement de celle-ci car elle est en permanence avec elle. Du matin jusqu'au soir car elle évoque son levé (Mme se lève) à la fin de la journée (les sorties au spectacle) ; elle donne beaucoup d'exemple différent (3éme réplique avant l'extrait n°2) ; souvenir commun avec sa maîtresse « un jour », qu'elle répète a plusieurs reprise. * Elle la voit en permanence et parfois elle se cache pour l'espionné « vous souvenez-vous (…) j'étais dans la chambre » (souvenir fais a partir d'espionnage) * Cléanthis s'amuse du comportement de sa maîtresse « je riais », se portrait est moqueur et critique, l met en avant ses défauts. * Cléanthis est lucide et perspicace, elle n'est (pas dupe des comportements d'Euprosine, elle sait distinguer a vérité « j'entendais (…) pénétration » * Pour Cléanthis sa maîtresse est prévisible, elle va même jusqu'à se livrer a des expériences afin de vérifier que son analyse est juste (« à son insu sans que sa maîtresse la voie ») 2°) Le portrait satirique : Le portrait d'Euphrosine « Vaine, manadière & coquette », voilà les 3 défauts qui son mis en avant. Tirade a une portée morale. Cléanthis se désigne comme celle qui est témoin de ce qui se passe. Satire de la beauté artificielle, coquetterie : poses affectées, préciosité. Euphrosine est montrée comme une prisonnière, une obsédée de la coquetterie. Critique de la société mondaine hypocrite qui cherche les défauts d'Euphrosine (L133-134). Cléanthis peut témoigner de l'envers du décor. C'est ce qui fait sa force. Elle mène une vie mondaine, elle sort dans de bon lieu (Spectacle …), que dans les endroits ou elle retrouvera des personne possédant son statut : elle ne se mélange pas. Elle est oisive (pas de travail) ; elle ne pense qu'à sa petite personne, elle est égocentrique. Elle est capricieuse elle veut que tout le monde sois à son service, elle est orgueilleuse. Elle est belle et elle le sait, et le revendique : narcissisme. Le langage d'Euphrosine est influencé par la précocité, on voit un vocabulaire imagé, des métaphores de la guerre « vite sur les armes ». Cléhantis fait des traductions (2éme réplique), le soldat (avant dernière réplique) II) un personnage qui a du relief : portrait de Cléhantis 1°) Cléanthis sais adopter à la demande de Trivelin. Trivelin demande un portrait à Cléanthis « cette peinture là ». Cléanthis est capable en peu de temps de développé un discours sur les 3 défauts précis demander par Trivelin. Cléanthis emploie plusieurs fois un présent d'habitude (dans la 2 e réplique). Sinon elle cite des exemples très précis, des anecdotes plus particulièrement, en employant le temps du passée. Les exemples sont varié, elle s'est improvisé, change rapidement d'exemple, garde une ligne directrice, ne change pas de sujet, ne s'égare pas. On voit ici une femme intelligente, Observatrice et perspicace. 2°) - Mélange du discours et du récit. Cléanthis reprend les paroles d'Euphrosine au style direct, au présent de l'indicatif et à la première personne du singulier L124. "Cependant"(L125-131) marque l'intervention de Cléanthis. Les passages narratifs, dans lesquels Cléanthis résume les principales circonstances, sont brefs. Elle utilise le pronom indéfini "on" pour présenter Euphrosine. On peut supposer que, d'après l'intonation de Cléanthis, elle caricature sa maîtresse (L126-127). Donc : regard dévalorisant, mépris Distance entre elle et la maîtresse. - imitation d'un dialogue mondain (L135 à 137). Les réactions des personnages montrent que Cléhantis réussi très bien la caricature qui lui a été demandé. Trivelin est satisfait de son travail ; 1ére réplique : « Elle développe assez bien cela », « profitez de cette peinture … », pertinence du portrait, « en vérité elle a raison » les commentaires sont appréciatif et ne font pas attendre. Le portrait devrait être critique dans el but d'être pédagogique pour Euphrosine, elle est également parvenu à l'humilier. « Courage madame », « profitez » ; il montre que ce portrait va avoir un rôle ; il juge nécessaire cette épreuve « achevez, achevez ». Cléanthis a réussi brillamment la « mission » qu'elle a du faire, Euphrosine se vois alors embarrassé de cette situation « je ne sais ou j'en sui » elle perd son assurance « Monsieur je ne resterai point (...) je ne puis d'avantage »  souffrance d'humiliation. A partir du moment où Euphrosine a eut son degré de souffrance, Trivelin arrête alors l'épreuve « en voilà donc ». 3) Cléanthis a conscience de son talent, elle sait qu'elle est drôle et se donne en spectacle _ elle s'amuse à observé Euphrosine « Je riais », « écoutez-écoutez voici le plus plaisant », « adieu notre ami je vous ai diverti j'en suis bien aise »  elle prend cette situation avec humour, « prend le discours qui sera fort divertissant ». Cléanthis s'exprime avec sincérité : * Elle n'oublis pas son statut social, c'est une porte parole pour les personnes comme elle « nous autres esclaves… », « c'est la belle éducation qui donne cette orgueil » * Elle souffre de cette infériorité social et prend une sorte de revanche, elle a enfin la parole et ne veut plus s'arrêter de parler, elle profite de cette occasion pour s'exprimé « vous en êtes au 2/3 en j'achèverai », a 3 reprise Trivelin lui demande de s'arrêter mais sans résultat de sa part. * Elle est de plus en plus dure avec sa maîtresse, elle va même jusqu'à faire sous-entendre qu'elle l'a trouve bête en donnant des exemples précis une fois de plus ; sa maîtresse n'est jamais naturel c'est une personne superficiel. A la fin elle se met à critiquer explicitement Euphrosine. Sa parole se libère, elle-même s'est senti humilié par celle-ci a plusieurs reprise, c'est pour compensé toutes ses accumulations de méchanceté gratuite et non mérité qu'elle ne pèse plus ses mots envers elle. On peut aussi décerner une part de jalousie, et d'envie, elle fait comprendre qu'elle se verrait très bien à la place de sa maîtresse (rapport avec la scène 6). Cléanthis fait a Figaro qui est un personnage de Bénarès, critique son maître, les abus… Tonalité comique : beaucoup de fantaisie, elle crée des personnages de façon ironique et des situations pleines de petites anecdotes. L'absence de didascalies : on imagine les gestes et les attitudes de Cléanthis par la variété de son intonation. Rapidité avec laquelle elle mène le récit : vivacité renforcée par la parataxe (L136-137) ou style coupé. Conclusion Euphrosine, esclave de la coquetterie, est prisonnière de l'image qu'elle veut donner aux autres. A travers cette tirade, Cléanthis accède à la liberté par la parole et par la satire. Le portrait joue le rôle d'épreuve pour les maîtres. Il a donc une valeur expérimentale. Dans cette scène, Cléanthis convertit "le plaisir d'avoir vu et entendu, en plaisir de faire voir et entendre".
marivaux

« II) un personnage qui a du relief : portrait de Cléhantis 1°) Cléanthis sais adopter à la demande de Trivelin.

Trivelin demande un portrait à Cléanthis « cette peinture là ».Cléanthis est capable en peu de temps de développé un discours sur les 3 défauts précis demander par Trivelin.Cléanthis emploie plusieurs fois un présent d'habitude (dans la 2 e réplique).

Sinon elle cite des exemples très précis,des anecdotes plus particulièrement, en employant le temps du passée.Les exemples sont varié, elle s'est improvisé, change rapidement d'exemple, garde une ligne directrice, ne changepas de sujet, ne s'égare pas.

On voit ici une femme intelligente, Observatrice et perspicace. 2°) - Mélange du discours et du récit.Cléanthis reprend les paroles d'Euphrosine au style direct, au présent de l'indicatif et à la première personne dusingulier L124."Cependant"(L125-131) marque l'intervention de Cléanthis.Les passages narratifs, dans lesquels Cléanthis résume les principales circonstances, sont brefs.

Elle utilise lepronom indéfini "on" pour présenter Euphrosine.On peut supposer que, d'après l'intonation de Cléanthis, elle caricature sa maîtresse (L126-127).Donc : regard dévalorisant, méprisDistance entre elle et la maîtresse.- imitation d'un dialogue mondain (L135 à 137).Les réactions des personnages montrent que Cléhantis réussi très bien la caricature qui lui a été demandé.Trivelin est satisfait de son travail ; 1ére réplique : « Elle développe assez bien cela », « profitez de cette peinture… », pertinence du portrait, « en vérité elle a raison » les commentaires sont appréciatif et ne font pasattendre.Le portrait devrait être critique dans el but d'être pédagogique pour Euphrosine, elle est également parvenu àl'humilier.

« Courage madame », « profitez » ; il montre que ce portrait va avoir un rôle ; il juge nécessaire cetteépreuve « achevez, achevez ». Cléanthis a réussi brillamment la « mission » qu'elle a du faire, Euphrosine se vois alors embarrassé de cette situation« je ne sais ou j'en sui » elle perd son assurance « Monsieur je ne resterai point (...) je ne puis d'avantage » souffrance d'humiliation.A partir du moment où Euphrosine a eut son degré de souffrance, Trivelin arrête alors l'épreuve « en voilà donc ». 3) Cléanthis a conscience de son talent, elle sait qu'elle est drôle et se donne en spectacle _ elle s'amuse à observéEuphrosine « Je riais », « écoutez-écoutez voici le plus plaisant », « adieu notre ami je vous ai diverti j'en suis bienaise »  elle prend cette situation avec humour, « prend le discours qui sera fort divertissant ».Cléanthis s'exprime avec sincérité :* Elle n'oublis pas son statut social, c'est une porte parole pour les personnes comme elle « nous autresesclaves… », « c'est la belle éducation qui donne cette orgueil »* Elle souffre de cette infériorité social et prend une sorte de revanche, elle a enfin la parole et ne veut pluss'arrêter de parler, elle profite de cette occasion pour s'exprimé « vous en êtes au 2/3 en j'achèverai », a 3 repriseTrivelin lui demande de s'arrêter mais sans résultat de sa part.* Elle est de plus en plus dure avec sa maîtresse, elle va même jusqu'à faire sous-entendre qu'elle l'a trouve bête endonnant des exemples précis une fois de plus ; sa maîtresse n'est jamais naturel c'est une personne superficiel.

A lafin elle se met à critiquer explicitement Euphrosine.Sa parole se libère, elle-même s'est senti humilié par celle-ci a plusieurs reprise, c'est pour compensé toutes sesaccumulations de méchanceté gratuite et non mérité qu'elle ne pèse plus ses mots envers elle.On peut aussi décerner une part de jalousie, et d'envie, elle fait comprendre qu'elle se verrait très bien à la place desa maîtresse (rapport avec la scène 6). Cléanthis fait a Figaro qui est un personnage de Bénarès, critique son maître, les abus… Tonalité comique : beaucoup de fantaisie, elle crée des personnages de façon ironique et des situations pleines depetites anecdotes.L'absence de didascalies : on imagine les gestes et les attitudes de Cléanthis par la variété de son intonation.Rapidité avec laquelle elle mène le récit : vivacité renforcée par la parataxe (L136-137) ou style coupé. Conclusion Euphrosine, esclave de la coquetterie, est prisonnière de l'image qu'elle veut donner aux autres.

A travers cettetirade, Cléanthis accède à la liberté par la parole et par la satire.

Le portrait joue le rôle d'épreuve pour les maîtres.Il a donc une valeur expérimentale.

Dans cette scène, Cléanthis convertit "le plaisir d'avoir vu et entendu, en plaisirde faire voir et entendre". Sujet désiré en échange :. »

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