faut-il baisser les impôts ?

En dehors du fait que l'accroissement des prélèvements libératoires réduirait les rentrées fiscales et sociales en décourageant l'activité (fuite des capitaux, exode des cerveaux, travail clandestin), les apôtres du moins d'impôts ont mis en exergue, a contrario, qu'en réduisant les impôts, on encouragerait l'activité, dynamiserait l'économie et donc augmenterait les rentrées fiscales. On peut « tuer l'impôt par trop d'impôt «, comme a pu l'affirmer Laffer, mais une baisse significative des impôts et des cotisations sociales, et donc des ressources de l'État, aurait comme conséquence un désengagement des pouvoirs publics en matière de protection sociale, d'éducation et de formation. En définitive, cette question relève davantage des choix de société que d'une quelconque efficacité des politiques publiques, la corrélation entre performance économique et niveau de prélèvements étant relative.