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flagellation, séance de la

Publié le 09/02/2013

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flagellation, séance de la, lit de justice tenu par Louis XV le 3 mars 1766 devant le Parlement de Paris.

L’arrestation et l’incarcération en novembre 1765 du procureur général du parlement de Bretagne, La Chalotais, inquiète les parlements royaux qui se révoltent et multiplient critiques et remontrances au roi. En réaction, Louis XV crée une commission parlementaire composée de quatre conseillers d’État : Joly de Fleury, Gilbert de Voisins, Bertier de Sauvigny et d’Aguesseau.

Le 3 mars 1766, à la suite des remontrances, particulièrement virulentes, des parlements de Paris et de Rennes, Louis XV réunit les grands seigneurs, les ducs et les pairs dans la grand-chambre du Palais de justice de Paris. En la présence du roi, un discours royal y est lu par le conseiller Joly de Fleury. Durant une heure environ et dans un calme pesant, les grands du royaume sont humiliés par les propos du roi rappelant que « c’est en ma personne seule que réside la puissance souveraine «, que « c’est à moi seul qu’appartient le pouvoir législatif, sans dépendance et sans partage «, que « l’ordre public tout entier émane de moi et les droits et intérêts de la nation, dont on ose faire un corps séparé du monarque, sont nécessairement unis avec les miens et ne reposent qu’en mes mains «, ou simplement que « c’est légal parce que je le veux. «

Ce « discours de la flagellation « ou « séance de la flagellation « est diffusé par l’Imprimerie royale et son procès-verbal est envoyé à tous les parlements. Testament politique de Louis XV, il est l’exemple même de l’absolutisme.

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