Guatemala. Enfants du village de Santiago.
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
Elles sont nées au pays des hauts volcans. Leur petite ville de Santiago Atitlan a été il y a bien longtemps la capitale du royaume Tzutuhil. De ces Indiens, elles ont tous les traits : cheveux noirs et plats, yeux sombres, teint brun, nez fort. Leur mère a tissé elle-même leurs robes si gaies sur son métier à main. Chaque jour sur le marché, elle vend ses huipiles (tuniques) et ses sacs aux bandes colorées et à motifs géométriques, venant des traditions guatémaltèques. Leur père a creusé sa barque dans un tronc d'arbre et il promène les touristes sur le bleu profond du lac Atitlan entouré de forêts vert sombre. Les Américains photographient sa tenue à bandes pourpres et blanches aux motifs stylisés ; les Français parlent du plat de crabes d'eau douce servi au déjeuner. Et lui-même trouve que son nouveau métier est plus rentable que l'ancien : bûcheron dans les forêts de pins de Santiago. Cela l'aide à élever ses nombreux enfants. Chaque aîné s'occupe d'un plus jeune, et la vie est bonne, au pied du volcan Toliman.
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