"J'ai regardé mon cher, mon grand Paris. C'est lui qui me parle de l'art nouveau avec ses rues vivantes..." Zola
Publié le 17/01/2022
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Partout dans son oeuvre, ses romans, ses préfaces, ses lettres, Zola proclame son amour pour Paris, et comme de nombreux écrivains ou peintres contemporains, il éprouve un "amour profond du Paris moderne". S'il a critiqué avec une vigueur polémique d'une grande violence la construction du Paris haussmannien et qualifié le style de Napoléon III de "bâtard opulent de tous les styles", ce n'est pas sans une jubilation certaine qu'il a vu se créer une ville nouvelle, où ses héros romanesques, comme lui-même, aiment à arpenter les boulevards dont la vie grouillante leur apporte une sensation de perfection. Et la transformation de l'espace urbain devient même sujet artistique, littéraire ou pictural. Zola note que Jongkind "a compris que Paris reste pittoresque jusque dans ses décombres". Il sait gré à ce peintre singulier à la fois de rendre compte de la réalité et de communiquer l'émotion profonde qu'il a ressentie devant le "nouveau Paris".
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