Jean de Ockeghem
Publié le 22/02/2012
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1430-1495
Le "pilier de musique", "le trésor et la lumière de l'âme". Enfant de choeur à la cathédrale d'Anvers, puis chantre du duc de Bourbon à Moulins en 1448, puis élève de Dufay vers 1450 à la cathédrale de Cambrai, Ockeghem entra au service de Charles VII en 1452 ; Louis XI et Charles VIII le tinrent aussi en grande estime ; il fut chargé de hautes missions diplomatiques en Espagne et dans les Flandres ; on a de lui quinze messes, des motets et des chansons. Sa mort fut pleurée par tous les poètes et les musiciens, Erasme la "déplora" en vers latins et Guillaume Cretin en quatre cents vers français : "36 voix noter escripre et paindre En ung motet, est-ce pas pour complaindre Celuy trouvant telle novalité ? c'est Okergen". C'était une allusion à un célèbre "Deo gratias" en nonuple canon qui atteste l'extraordinaire virtuosité polyphonique d'Ockeghem.
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