John Bright
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
1811-1889
Son radicalisme politique se basait sur deux éléments : le quakerisme et le coton. Le premier fit de lui un moraliste politique et un pacifiste, le second donna à son moralisme une saveur bourgeoise. Avec Cobden, il dirigea l'Anti-Corn-Laws League et, comme lui, ses principes sur le libre-échange allaient s'insérer dans une philosophie plus large. Selon lui le rôle de l'État était minime ; le gouvernement ne devait en aucun cas entraver le libre cours de l'économie, et encore moins pour protéger les ouvriers d'usine — ses employés — contre leurs patrons. Aussi était-il contre les tarifs préférentiels, l'imposition, les privilèges de l'aristocratie, la guerre de Crimée, mais en même temps contre les Factory Acts. En 1868, il devint président du ministère du Commerce sous Gladstone. Mais son œuvre majeure déborda le cadre de l'administration proprement dite : elle consista, en effet, à donner au radicalisme des classes moyennes anglaises une ligne de conduite bien définie.
Liens utiles
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