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John Fitzgerald Kennedy

Publié le 30/04/2011

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kennedy

   « Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais plutôt ce que vous pouvez faire pour votre pays. «  Mille jours à la Maison-Blanche ont suffi à faire de John Fitzgerald Kennedy une légende. Né dans une riche famille catholique irlandaise de neuf enfants, Kennedy devient à quarante-trois ans le plus jeune président des États-Unis.  C'est à bord d'un patrouilleur de l'US Army que John Kennedy s'illustre pendant la guerre du Pacifique en 1944-1945. Devenu un héros, il se lance en politique, aidé par tout le clan familial. Il est élu en 1946 député démocrate, et devient en 1952 sénateur du Massachusetts. John épouse Jacqueline Bouvier en 1953 et songe sérieusement à la Maison-Blanche.  Entouré d'une brillante et jeune équipe, il parcourt le pays incarnant le renouveau et « l'Amérique en mouvement «. Son programme relance l'esprit pionnier, vieux mythe du rêve américain : « Nous nous trouvons aujourd'hui au bord d'une nouvelle frontière... une frontière de possibilités inconnues et de périls inconnus... « Il est élu président des États-Unis le 8 novembre 1960.  Défenseur du « monde libre «, Kennedy entend stopper l'expansion communiste dans le monde. Malheureusement cette politique volontariste commence bien mal. En effet, le débarquement de mille quatre cents anti-castristes dans la baie des Cochons à Cuba (avril 1961) est un fiasco complet. Cette opération destinée à renverser Fidel Castro est un échec. Mais Kennedy tient sa revanche contre le leader cubain en octobre 1962. En effet, lorsque Kennedy apprend que les Soviétiques installent des rampes de missiles nucléaires à Cuba, il décide aussitôt un blocus complet de l'île. Déterminé à ne pas céder, il contraint Khrouchtchev à retirer ses fusées. C'est avec le même sang-froid qu'il engage les États-Unis dans le piège vietnamien. Face à la construction du mur de Berlin par les Soviétiques, il se rend dans la capitale allemande et déclare en 1963, phrase devenue célèbre : « Ich bin ein Berliner. «  Aux yeux du monde, Kennedy symbolise l'Amérique jeune, riche et dynamique. Il fascine les foules par son charisme et ses talents de grand communicateur. Incorrigible séducteur, il accumule les conquêtes féminines, et charme notamment Marilyn Monroe. Bill Clinton lui ressemble sur ce point... sauf que Monica Lewinski n'est pas la divine Marilyn.  Mais le destin finit par rattraper le plus populaire des présidents américains. Le 22 novembre 1963, à Dallas, le président Kennedy assis au côté de sa femme Jackie dans une limousine décapotable s'effondre, frappé de plusieurs balles. S'agit-il de l'action solitaire d'un déséquilibré, Lee Harvey Oswald, ou d'un complot organisé par la mafia, le FBI ou les milieux anti-castristes ? Le mystère demeure, entretenant le mythe Kennedy. 

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