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Kellermann, François Christophe

Publié le 19/02/2013

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1   PRÉSENTATION

Kellermann, François Christophe (1735-1820), maréchal de France, officier d’Ancien Régime rallié à la Révolution, qui joua un rôle déterminant dans la victoire des armées républicaines en 1792.

2   LE HÉROS DE VALMY

Né à Strasbourg au sein d’une riche famille originaire de Saxe, François Christophe Kellermann fut admis comme cadet à qinze ans et devint officier deux ans plus tard. Il participa aux guerres d’Allemagne (1758-1762) et remplit diverses missions diplomatiques, notamment en Pologne. Promu maréchal de camp en 1788, il se rallia à la Révolution et, nommé lieutenant général, fut chargé d’organiser la défense de l’Alsace contre les émigrés qui se massaient aux frontières. Après la déclaration de guerre, il prit la tête de l’armée de la Sarre qui, après son regroupement avec les armées du Rhin et du Centre, compta bientôt plus de 20 000 hommes. Alors que le duc de Brunswick arrivait sur la Meuse, d’où il risquait de faire route vers Paris, Kellermann reçut l’ordre de rejoindre Dumouriez et, sur les hauteurs de Valmy, il opposa une résistance inattendue aux armées prussiennes, galvanisant ses troupes au cri de « Vive la Nation ! «.

Nommé commandant de l’armée des Alpes en décembre 1792, il réprima l’insurrection de Lyon (août-octobre 1793) et reprit la Savoie. Cependant, jugé trop indépendant comme beaucoup d’anciens officiers venus des armées royales, il fut suspecté par le Comité de Salut public, traduit devant le Tribunal révolutionnaire, emprisonné et ne se vit acquitter qu’au terme de treize mois de captivité (novembre 1794). Réintégré dans son grade, il reprit le commandement de l’armée des Alpes, jusqu’à la fusion de cette dernière avec l’armée d’Italie commandée par Bonaparte.

3   UNE RETRAITE GLORIEUSE

Réformé en octobre 1797, il devint inspecteur général de la cavalerie (1798), membre du Sénat (1799), et fut élevé à la dignité de maréchal à titre honoraire lors de la proclamation de l’Empire. Commandant du 3e corps de réserve, il reçut le titre de duc de Valmy en 1808. Chargé de l’organisation des renforts lors de la campagne d’Allemagne en 1813, il se rallia à Louis XVIII en 1814. Nommé gouverneur militaire de Strasbourg et pair de France, il ne prit pas position lors des Cent-Jours.

Son fils, François-Étienne, 2e duc de Valmy (1770-1835), général en 1797, se distingua lors des campagnes d’Italie, ainsi qu’à Austerlitz et Waterloo.

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