La générosité chez Descartes et ses contemporains
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
1° Corneille.
Pouvoir de l'âme sur les passions : Emilie, dans Cinna, combat ses craintes par l'idée de sa « gloire « (c'est-à-dire, selon Nadal la représentation idéale qu'elle se fait d'elle-même).
« Cessez, vaines frayeurs, cessez, lâches tendresses, De jeter dans mon cœur vos indignes faiblesses « (I, 1). « Plus le péril est grand, plus doux en est le fruit; La vertu nous y jette et la gloire la suit. «
Pauline attend, dans Polyeucte, pour revoir Sévère, que son âme soit apaisée :
« Je crains ce dur combat, et ces troubles puissants Que fait déjà chez moi la révolte des sens; Mais puisqu'il faut combattre un ennemi que j'aime Souffrez que je me puisse armer contre moi-même, Et qu'un peu de loisir me prépare à le voir. «
On s'est demandé si cette dernière idée n'avait pas son origine dans certains préceptes de piété et d'ascétisme moral, par exemple les Exercices de saint Ignace.
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