La littérature présente souvent deux types humains : le Héros et le Sage. Étudiez ces deux caractères en vous appuyant sur les exemples qui vous paraissent les plus significatifs.
Publié le 02/11/2016
                             
                        
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La littérature présente souvent deux types humains : le Héros et le Sage. Étudiez ces deux caractères en vous appuyant sur les exemples qui vous paraissent les plus significatifs.
Le plan pourrait être le même que celui du modèle proposé, ta première partie étant consacrée au héros, la deuxième à la sagesse stoïcienne (celle de Vigny par exemple), la troisième à une sagesse plus facile (celle de Montaigne par exemple) qui risque de se dégrader (cf. Antoine dans Les Thibault de Martin du Gard). On peut inverser le plan si l'on veut conclure sur la supériorité de l'héroïsme.
Quelles réflexions vous inspire cette pensée de Montesquieu : « Pour faire de grandes choses, il ne faut pas être un si grand génie : il ne faut pas être au-dessus des hommes ; il faut être avec eux » ?
On pourrait montrer dans une première partie l'échec du génie, incompris, souvent en avance sur son temps : ex. Mallarmé en littérature, Napoléon et la conception de l'Europe Unie, Galilée, etc... cas-type : Chatterton. Dans une deuxième partie apparaîtrait la réussite récompensant les efforts de ceux qui restent « avec » les hommes : la familiarité des meilleurs chefs avec leurs soldats ; la morale « à hauteur d'homme » des humanistes modernes ; le succès du réalisme en littérature. Mais dans la troisième partie on soulignerait les dangers de cette conception, qui peut aboutir à la facilité, à la médiocrité ; le problème du nivellement des êtres d'exception se trouve posé.
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                                                                                                Dans 	«V	ol de 	nuit 	», 	un  ingénieur 	dit 	en se  penchant 
sur  un ouvrier 	blessé , 	auprès 	d'un 	pont en construction  : 	«Ce 	pont 	vaut-ille 	prix d'un  visage 	écrasé?» 	et Saint-Exu	péry  ajoute  : 	« Pas 	un des  pay	sans, 	à qui  cette  route 	était 	ouverte, 	n'eût 	accepté , pour 	s'épargner  un détour 	par 	le 
pont  suivant, 	de 	mutiler  ce 	visage 	effroyable.
                                                            
                                                                                	Et 	pourtant 	l'on 	bâtit 	des  ponts 	•..
                                                            
                                                                                	Si 	la 	vie  humaine 	n'a 	pas 	de 	prix, 	nous agisson s toujour s comme  si  quelque  chose dépassait en 	valeur  la 	vie humaine  ...
                                                            
                                                                                	Mai	s quoi  ? 	» Vous 	essaierez  de 
répondr e 	à la question  posée 	par 	Saint-Exupéry  en précisant 
ce  qui,  selon 	vous , 	«dépasse 	en  ''aleur  la vie  humaine	)> 	
et 	justifie 	que 	l'on 	sacrifie 	sa 	propre 	vie 	ou 	que 	l'on 	accepte 	sans  remords 	le 	sacrifice  de 	la 	vie  des  autres.
                                                            
                                                                                	Toulouse 	-Philosophie,  juin 1966.
                                                            
                                                                                	
Le problème  est restreint  ici 	à celui 	du 	sacri	fice 	de 	la 	vie 	humaine , 
qui  se pose  sur  les  trois  plans  que nous  avons  définis  : sacrifice 
de  soi  et 	
d'amrui 	dans 	la  g ue	rre (ce  que  critique  Boileau	), 	sacri	fice  de soi 	à la  science 	(cf 	La 	Nouve	lle  Idole 	de 	F.
                                                            
                                                                                	de 	Curel), 
sacnfice  de soi 	pour 	ses  se	mb	lables.
                                                            
                                                                                	La 	conclusion  pourrail affirmer 
que  la cause  de l'human ité  dépasse  en valeur  chaque 	vie, 	à conditi on 
que  le sacrifice  soit utile, 	et 	librement  àccepté..
                                                                                            »
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