LA MORT DE MONTAIGNE
Publié le 22/02/2012
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Montaigne vécut ses dernières années dans le calme. Il trouva un réconfort en l'affection d'une jeune admiratrice, Marie de Gournay, qu'il se plaisait à nommer sa « fille d'alliance ». Il continuait à s'intéresser aux affaires publiques : après l'assassinat de Henri III, il applaudit à l'avènement au trône de Henri de Navarre; mais, par souci d'indépendance, il déclina les offres flatteuses du prince qui voulait l'attirer à ses côtés. Souvent retiré dans sa « tour », il se faisait lire les oeuvres de Platon, d'Hérodote et de Tite-Live. En même temps, il revisait son oeuvre, la corrigeait et l'augmentait, en vue d'une réimpression. Sa santé, cependant, se délabrait; il mourut chrétiennement en 1592. Marie de Gournay publia en 1595, avec le poète bordelais Pierre de Brach, une nouvelle édition de son oeuvre, enrichie d'additions et de corrections nouvelles. Mais les éditeurs modernes devaient utiliser surtout, pour l'établissement d'un texte définitif, un exemplaire de 1588 annoté de la main de Montaigne et conservé à la bibliothèque de Bordeaux.
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- La mort de Montaigne (1592) « Il mourut en sa maison de Montaigne où lui tomba une esquinancie sur la langue, de telle façon qu'il demeura trois jours entiers, plein d'entendement, sans pouvoir parler.
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