LA PHILOSOPHIE MODERNE
Publié le 14/06/2011
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A la Renaissance, le retour aux antiquités gréco-latines entraîna rie véritable laïcisation des esprits. La pensée se proclama plus ou moins indépendante de la tutelle de l'Eglise comme de toute autorité philosophique, fût-ce celle d'ARISTOTE ou de saint THOMAS. La Réforme, avec son principe de libre examen, est une manifestation religieuse de cet esprit. Toute la philosophie moderne sera, elle aussi, marquée de ce caractère d'indépendance. Il n'y a donc plus, à proprement parler, d' « écoles « philosophiques, mais simplement de grands courants de pensée (empirisme, rationalisme...), des influences prépondérantes (cartésianisme, kantisme...). L'une de ces influences est si générale qu'elle établit un lien entre des systématisations souvent opposées : grâce à DESCARTES, la plupart des philosophes, au lieu d'envisager d'abord l'objet de la connaissance (c'est-à-dire l'être), vont mettre au premier plan de leurs préoccupations l'étude du sujet (donc de la pensée). Ce renversement de perspective orientera la philosophie, à partir de KANT, vers l'idéalisme.
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