Lactance (Cæcilius Firmianus Lactantius)

vers 250-325

Il naquit en Afrique, peut-être à Cirta (Constantine) et suivit les cours d'Arnobe. Devenu rhéteur, il enseigna à son tour. Sa réputation grandit rapidement et on lui offrit une chaire à Nicomédie où l'empereur Dioclétien avait sa résidence d'hiver. Quelques années plus tard, il se convertit, ce qui entraîna sa disgrâce. Il consacra aux lettres ses loisirs forcés et écrivit quelques ouvrages profanes (Itinéraire d'Afrique en Bithynie, poésies, traités de grammaire, etc...), puis son premier livre chrétien, le De opificio Dei, qu'il publia au début de “ l'ère des martyrs ”. Il fut épargné par les persécutions de Dioclétien, mais jugea prudent de quitter Nicomédie. En exil quoique fort âgé et dans le plus grand dénuement, il poursuivit son œuvre de vulgarisation de la doctrine chrétienne avec les Institutions divines  (entre 304 et 313, plus tard résumées en un Epitome), le De ira divina, le De mortibus persecutorum  et six volumes de lettres. La pureté et l'élégance de son style lui valurent plus tard l'épithète de “ Cicéron chrétien ”. Peu après l'Edit de Milan (313), Lactance fut sauvé de la misère par l'Empereur Constantin qui le nomma précepteur de son fils aîné. Il mourut probablement à Trèves.