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L'alimentation des omnivores: un équilibre diététique mieux stabilisé que celui des herbivores

Publié le 17/01/2022

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La catégorie des animaux dits «omnivores» comprend en premier lieu tous les primates. Il faut y incorporer les ursidés, les suidés et la plupart des rongeurs (tels que les agoutis, castors, marmottes, porcs-épics), de même que les wombats, roussettes et paresseux. La base alimentaire de ces animaux en captivité se présente sous la forme d'une farine composée de maïs, de blé, d'orge, de flocons d'avoine, de tourteaux d'arachides et de soja, de germes de blé, de levure, de poudre de lait maigre, de graisse, de farine d'os, de sel, d'oligo-éléments et de vitamines. La préparation de l'aliment se fait en mélangeant neuf parties de cette farine avec une partie de viande bouillie et hachée. Par l'adjonction d'eau ou de bouillon de viande, on obtient une sorte de pâte qui peut être conservée 24 à 48 heures en frigo. Après durcissement, elle peut être servie sans subir de cuisson, sous forme de tranches ou de morceaux compacts, avec des compléments de fruits, de légumes, de lait et parfois d'oeufs. Ce procédé d'alimentation a l'avantage de permettre d'ajouter au mélange certains éléments ou même des médicaments lorsque le besoin s'en fait sentir. Il n'existe pas de règle absolue quant à la distribution du volume alimentaire, car celui-ci dépend de facteurs extrêmement divers: espèce concernée, poids de l'animal, son âge, son état de santé et son goût individuel pour la nourriture de substitution. L'expérience en matière de diététique fournit dans ce cas de précieuses indications: chez les petites espèces, dont la déperdition calorique est plus importante que chez les grandes, les besoins alimentaires sont nettement plus élevés. Un tamarin pesant 400 g consomme 2 kg de nourriture par semaine; sa ration journalière équivaut donc presque aux trois quarts de son propre poids. Chez un cercopithèque adulte pesant 9 kg, la consommation totale d'aliment peut atteindre 6 kg par semaine, tandis qu'un petit de la même espèce, pesant à peine 1 kg et en pleine croissance, parvient à dépasser son propre poids en un seul jour.

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