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Langage et vérité

Publié le 29/08/2014

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langage

Langage et vérité

343 Faut-il opposer le rêve à la réalité ?

GROUPE II, JUIN 1982: F I I.

344 Le langage écrit est-il plus exigeant que la parole ?

SEPTEMBRE 1982 F8, G, H.

345 Faut-il admettre toutes les opinions ?

JUIN 1983 .F II.

346 Que signifie échanger les idées ?

GROUPE I (B), JUIN 1983 F 8, G, H.

347 A quelles conditions est-il possible de dialoguer ?

GROUPE III, JUIN 1983 F 8, G, H.

348 « Le menteur fait usage des désignations valables, les mots, pour faire que l'irréel apparaisse réel : il dit, par exemple, « je suis riche «, tandis que, pour son état, « pauvre « serait la désignation correcte. Il mésuse des conventions fermes au moyen de substitutions volontaires ou d'inversions de noms. S'il fait cela d'une manière intéressée et surtout préjudiciable, la société ne lui accordera plus sa confiance et par là l'exclura. Les hommes ne fuient pas tellement le fait d'être trompés que le fait de subir un dommage par la tromperie : au fond, à ce niveau, ils ne haïssent donc pas l'illusion, mais les conséquen¬ces fâcheuses et hostiles de certaines sortes d'illusion. C'est dans un sens aussi restreint que l'homme veut seulement la vérité : il convoite les suites agréables de la vérité, celles qui conservent la vie ; envers la connaissance pure et sans conséquence il est indifférent, envers les vérités préjudiciables et destructrices il est même hostilement disposé. «

F. NIETZSCHE

Questions :

1) Dégagez l'idée centrale du texte.

2) Comment comprenez-vous l'expression d'après laquelle : « Les hommes ne fuient pas tellement le fait d'être trompés que le fait de subir un dommage par la tromperie « ?

99

 

3) Les notions de « mensonge « et d'« illusion « sont-elles identiques ?

4) Essai critique et personnel sur le problème suivant : y a-t-il des vérités préjudiciables ?

GROUPE I (A) JUIN 1983: F 8, G. H.

349 « Si je dis cet arbre, ma maison, je signifie seulement que je montre un arbre, que cette maison m'appartient, je signifie un rapport, je ne représente pas l'arbre ou la maison dans leur individualité. Même si je tente de décrire une chose ou de la définir, je parlerai de mon allée de tilleuls ou du frêne fourchu qui ferme la pointe de la prairie, mais celui qui n'aura pas vu mon allée de tilleuls ou le frêne dont il est question, ne se les imaginera pas tels qu'ils sont, rien qu'à m'écouter ou me lire ; celui qui les aura vus préfèrera pour les évoquer leur image à mes paroles ; et celui qui se contentera de mes paroles au lieu d'aller les voir, c'est parce que ce n'est pas le frêne ou les tilleuls qui l'intéressent, mais ce que mes paroles lui disent. Si je veux reconnaître quelqu'un, je lui donne un nom, mais ce nom ce n'est pas lui. Il le sait bien et me reproche amèrement de le trahir lorsque je le traite comme un nom et non comme sa personne. «

B. PARAIN

Questions :

I) Étudiez les articulations du texte, dégagez l'idée centrale le

plus brièvement possible.

2) Pourquoi, d'après le texte, les mots ne peuvent-ils vraiment représenter l'objet ou la personne dans leur individualité ?

3) Étudiez dans le texte l'opposition de l'image et de la parole.

4) Les mots peuvent-ils, selon vous, rendre compte de la diversité des choses et des personnes ?

GROUPE I (A), JUIN 1982 F 8, G, H.

350 Communiquer et informer, est-ce la même chose ?

GROUPE II JUIN 1982 F 8, G, H.

351 « Il n'est pas de tyran qui aime la vérité. La vérité n'obéit pas. « Qu'en pensez-vous ?

GROUPIE Il JUIN I98L F 8 G. H,

352 « L'esprit qui ne sait plus douter, a dit Alain, descend au-dessous

de l'esprit. « Qu'en pensez-vous ?

JUIN 1980 F

100

 

353 « Les mots sont des symboles pour les idées, mais les idées sont des signes imagés plus ou moins précis de sensations qui reviennent souvent et ensemble, de groupes de sensations. Il ne suffit pas pour se comprendre d'employer les mêmes mcts ; il faut aussi désigner par les mêmes mots la même sorte de réalité intérieure ; il faut en somme avoir en commun certaines expériences. C'est pourquoi les gens d'un même peuple se comprennent mieux entre eux que les ressortissants de nations différentes, même si ces derniers parlent la même langue. Ou plutôt, quand des hommes ont longtemps vécu ensemble dans des conditions identiques, dans le même climat, sur le même sol, exposés aux mêmes dangers, ayant les mêmes besoins, faisant le même travail, alors naît une communauté de gens qui « se comprennent «, une nation. Dans toutes les âmes, un nombre égal d'expériences qui reviennent souvent a pris le dessus sur d'autres qui se présentent rarement ; on s'entend vite â leur sujet, et de plus en plus vite ; l'histoire du langage est l'histoire d'un processus d'abréviation. C'est en raison de cette rapide compréhension qu'on s'unit de plus en plus étroitement. «

F. NIETZSCHE

Questions :

1) Quelle est l'idée centrale du texte ?

2) Expliquez : « symboles «, « se comprennent «, et la phrase : « l'histoire du langage est l'histoire d'un processus d'abrévia¬tion «.

3) Essai personnel : l'utilisation d'une langue unique suffirait-elle à assurer la compréhension entre les hommes ?

GROUPE I (A), JUIN 1980 F 8, G, H.

 

langage

« 3) Les notions de « mensonge » et d'« illusion » sont-elles identiques ? 4) Essai critique et personnel sur le problème suivant : y a-t-il des vérités préjudiciables ? GROUPE I (A) JUIN 1983: F8, G.

H.

349 « Si je dis cet arbre, ma maison, je signifie seulement que je montre un arbre, que cette maison m'appartient, je signifie un rapport, je ne représente pas l'arbre ou la maison dans leur individualité.

Même si je tente de décrire une chose ou de la définir, je parlerai de mon allée de tilleuls ou du frêne fourchu qui ferme la pointe de la prairie, mais celui qui n'aura pas vu mon allée de tilleuls ou le frêne dont il est question, ne se les imaginera pas tels qu'ils sont, rien qu'à m'écouter ou me lire ; celui qui les aura vus préfèrera pour les évoquer leur image à mes paroles ; et celui qui se contentera de mes paroles au lieu d'aller les voir, c'est parce que ce n'est pas le frêne ou les tilléuls qui l'intéressent, mais ce que mes paroles lui disent.

Si je veux reconnaître quelqu'un, je lui donne un nom, mais ce nom ce n'est pas lui.

Ille sait bien et me reproche amèrement de le trahir lorsque je le traite comme un nom et non comme sa personne.

» B.

PARAIN Questions: 1) Étudiez les articulations du texte, dégagez l'idée centrale le plus brièvement possible.

2) Pourquoi, d'après le texte, les mots ne peuvent-ils vraiment représenter l'objet ou la personne dans leur individualité ? 3) Étudiez dans le texte l'opposition de l'image et de la parole.

4) Les mots peuvent-ils, selon vous, rendre compte de la diversité des choses et des personnes ? GROUPE I (A), JUIN 1982 : F 8, G, H.

350 Communiquer et informer, est-ce la même chose ? GROUPF II JUIN 1982 · F8, G, H.

351 « Il n'est pas de tyran qui aime la vérité.

La vërité n'obéit pas.» Qu'en pensez-vous? GROliPF H JUIN 198l : F 8 G H.

352 '< L'esprit qui ne sait plus douter, a dit Alain, descend au-dessous de l'esprit.

» Qu'en pensez-vous ? JUI"' 1980 F Il.

lOO. »

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