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Le 13 septembre dans l'histoire

Publié le 05/06/2010

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histoire

1515 Bataille de Marignan.  En ce 13 septembre commence une bataille décisive dans la reconquête du Milanais par un roi de France qui a vingt et un ans. François Ier, que le chevalier Bayard adoube avant la bataille, lance à ses soldats : "Je suis votre roi et votre prince… Je suis délibéré de vivre et mourir avec vous. Voici la fin de notre voyage, car tout sera gagné ou perdu." Le lendemain soir tout est gagné. A sa mère, Louise de Savoie, le roi écrit : "Et tout bien débattu, depuis deux mille ans n'a point été vue une si fière ni si cruelle bataille." Au cours de ce que les chroniqueurs ont appelé une "bataille de géants", 14 000 Suisses et 2 500 Français et Vénitiens sont morts.    1592 Mort de Montaigne  Il s'éteint dans son château, au milieu des siens, de la "maladie de la pierre" (colique néphrétique), juste au moment de l'élévation de la messe qu'il a fait donner dans sa chambre, sentant sa mort toute proche.    1774 Liberté du commerce des grains  Turgot, contrôleur général des Finances du roi Louis XVI, publie un édit par lequel il établit la liberté du commerce des grains à l'intérieur du royaume. Contrairement à ses espoirs, loin de favoriser les paysans auxquels il voulait donner accès à de nouveaux marchés car les récoltes des années précédentes avaient été fort mauvaises, et en particulier celle qui a eu lieu quelques mois plus tôt, la spéculation l'emporte et provoque une flambée des prix du pain. Celle-ci provoque les émeutes que l'on nomme la "guerre des farines".    1802 Disgrâce de Fouché.  Talleyrand, Joseph et Lucien Bonaparte, furieux d'être espionnés sans cesse par les hommes de la police de Fouché, obtiennent du Premier consul Bonaparte sa disgrâce. L'empereur supprime le ministère de la Police.    1812 Napoléon entre à Moscou.  La bataille de la Moskova lui a ouvert les portes de la ville. Napoléon s'y installe. Mais à peine est-il entré que de toutes parts des incendies se déclarent. La ville brûle. Les Russes ont choisi de ne pas permettre que l'usurpateur occupe leur capitale. Quelques jours plus tard, Napoléon écrit à Alexandre Ier : "Monsieur mon frère, la belle et superbe ville de Moscou n'existe plus. Rostopchine l'a fait brûler. Quatre cents incendiaires ont été arrêtés sur le fait ; tous ont déclaré qu'ils mettaient le feu par les ordres de ce gouverneur et du directeur de la police. Ils ont été fusillés." 

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