Devoir de Philosophie

LE COMMENTAIRE OU LA DISCUSSION D'UN PROBLÈME

Publié le 29/03/2014

Extrait du document

 

Vous êtes invité, après avoir résumé ou analysé un texte, à choisir dans ce texte les éléments d'un problème à exposer ou à discuter. Si votre analyse a été menée avec soin, vous n'aurez pas de peine à voir clair dans les possibilités qui s'offrent à vous.

Parfois ce choix est restreint. Ainsi le premier texte, celui de René Huyghes, vous amène inévitablement à discuter du seul problème qui y soit évoqué : celui de l'originalité de l'oeuvre d'art. Une dissertation toute rédigée sur ce thème figure dans le G.P.B. 861 (pp. 121 à 124, n° 4o).

Le deuxième texte, emprunté à Bergson, traite, comme vous savez, du comique qui naît de l'impression de déguisement. Comme Bergson l'analyse successivement dans la nature et dans la vie sociale, vous pouvez à votre gré l'étudier dans l'un ou l'autre cadre. Un rapide tour d'horizon de vos connaissances vous convaincra que le second point est plus facile à commenter que le premier. Et votre plan pourrait s'organiser ainsi :

Io Le comique de déguisement tel qu'il se révèle dans les céré¬monies officielles. L'auteur vous donne de simples indications faciles à développer à l'aide de votre propre expérience, de vos souvenirs de lectures : évoquez par exemple des impressions analogues que vous avez éprouvées au cours d'une distribution des prix à votre lycée ; relisez la jolie page de Daudet sur le même thème dans Le Petit Chose.

2° Le comique de déguisement dans les fêtes familiales. Ici encore souvenirs personnels et lectures peuvent s'épauler. Songez en particulier à la célèbre noce normande décrite par Flaubert dans Madame Bovary.

3° Le comique de déguisement dans la vie quotidienne. Pensez à tous ces individus qui sont marqués par leur métier dans leur tenue, leur démarche, leurs manières, leurs propos. (Les divers maîtres qui dispensent leur science au Bourgeois Gentilhomme, le juge dans les Plaideurs et le groupe savoureux des divers professeurs et répétiteurs dans le premier acte de Topaze, la fameuse comédie de Pagnol...)

Le troisième texte ne vous laisse pas le choix du problème que vous aurez à discuter, puisque la seule idée qui se dégage de cette page est la suivante : originalité et autonomie du personnage

 

romanesque. Mais deux solutions s'offrent à vous pour orienter le développement. Vous pouvez approfondir l'étude que Plisnier ne fait qu'esquisser sur Madame Bovary. Vous pouvez aussi élargir vos perspectives et fonder votre commentaire non plus sur un seul, mais sur plusieurs romans. Dans le premier cas, vous vous reporterez au G.P.B. 86o, pp. 194 à 199 ; dans le second cas, vous trouverez dans le G.P.B. 861, pp. 113 à 119 un exposé complet sur la question.

Le quatrième texte ne vous laisse guère plus de latitude que le précédent. Le problème vous est évidemment imposé : c'est la définition du roman de Science-Fiction, figurant à la fin du passage, que vous devrez commenter. Mais le choix des exemples est laissé à votre initiative et les perspectives diverses qu'ouvre Butor, dans les lignes précédentes, sur les domaines où peut s'exercer la Science-Fiction vous offre un éventail assez vaste.

Vous pouvez vous en tenir à un seul de ces domaines ou décider de prendre vos exemples dans plusieurs d'entre eux. Mais, de toute manière, votre exposé comportera deux points essentiels correspondant aux deux éléments que vous invite à examiner la définition de la Science-Fiction : «C'est un fantastique encadré dans un réalisme.«

REMARQUE

Les quatre exemples que nous venons d'examiner laissent au candidat beaucoup de liberté dans la conduite du commentaire, mais ils lui imposent assez strictement le thème à commenter. Comme on pourra s'en convaincre en examinant les divers textes qui sont résumés, analysés et commentés dans la suite de l'ouvrage, le choix est d'ordinaire plus large. Ainsi le texte de Thibaudet sur les « liseurs de romans « (p. 117) permet de s'attacher à l'étude de l'un ou l'autre des divers types de lecteurs et d'ouvrages romanesques qu'il passe successivement en revue. Mais, direz-vous, pourquoi n'avoir pas fait figurer parmi les exemples choisis pour illustrer cette méthode, des textes assez riches permettant à la fois le libre choix du thème et celui de l'orientation d'un commentaire ? En voici la raison. Soucieux d'exposer, avec le plus de clarté possible, une méthode, nous avons à dessein pris, pour illustrations, des développements simples qui s'organisent autour d'une idée nettement mise en lumière. Les principes que nous avons dégagés à leur propos s'appliquent avec la même rigueur à l'étude de passages plus riches et plus complexes. Un entraînement progressif vous permettra de les aborder avec suffisamment de maîtrise.

« 26 EXPOSÉ D'UNE MÉTHODE romanesque.

Mais deux solutions s'offrent à vous pour orienter le développement.

Vous pouvez approfondir l'étude que Plisnier ne fait qu'esquisser sur Madame Bovary.

Vous pouvez aussi élargir vos perspectives et fonder votre commentaire non plus sur un seul, mais sur plusieurs romans.

Dans le premier cas, vous vous reporterez au G.P.B.

860, pp.

194 à 199; dans le second cas, vous trouverez dans le G.P.B.

861, pp.

113 à 119 un exposé complet sur la question.

Le quatrième texte ne vous laisse guère plus de latitude que le précédent.

Le problème vous est évidemment imposé : c'est la définition du roman de Science-Fiction, figurant à la fin du passage, que vous devrez commenter.

Mais le choix des exemples est laissé à votre initiative et les perspectives diverses qu'ouvre Butor, dans les lignes précédentes, sur les domaines où peut s'exercer la Science-Fiction vous offre un éventail assez vaste.

Vous pouvez vous en tenir à un seul de ces domaines ou décider de prendre vos exemples dans plusieurs d'entre eux.

Mais, de toute manière, votre exposé comportera deux points essentiels correspondant aux deux éléments que vous invite à examiner la définition de la Science-Fiction : «C'est un fantastique encadré dans un réalisme.

» REMARQUE Les quatre exemples que nous venons d'examiner laissent au candidat beaucoup de liberté dans la conduite du commentaire, mais ils lui imposent assez strictement le thème à commenter.

Comme on pourra s'en convaincre en examinant les divers textes qui sont résumés, analysés et commentés dans la suite de l'ouvrage, le choix est d'ordinaire plus large.

Ainsi le texte de Thibaudet sur les «liseurs de romans» (p.

117) permet de s'attacher à l'étude de l'un ou l'autre des divers types de lecteurs et d'ouvrages romanesques qu'il passe successivement en revue.

Mais, direz­ vous, pourquoi n'avoir pas fait figurer parmi les exemples choisis pour illustrer cette méthode, des textes assez riches permettant à la fois le libre choix du thème et celui de l'orientation d'un commentaire? En voici la raison.

Soucieux d'exposer, avec le plus de clarté possible, une méthode, nous avons à dessein pris, pour illustrations, des développements simples qui s'organisent autour d'une idée nettement mise en lumière.

Les principes que nous avons dégagés à leur propos s'appliquent avec la même rigueur à l'étude de passages plus riches et plus complexes.

Un entraînement progressif vous permettra de les aborder avec suffisamment de maîtrise.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles