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Le mot "illuminé" chez René DESCARTES

Publié le 18/08/2010

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descartes

 

LA DIOPTRIQUE, DISCOURS PREMIER, DE LA LUMIERE.

 car l’expérience nous montre que ces objets doivent être lumineux ou illuminés pour être vus, et non point nos yeux pour les voir.

  LA DIOPTRIQUE, DISCOURS SEPTIEME, DES MOYENS DE PERFECTIONNER LA VISION.

 Et, touchant les objets, il suffit de savoir que les uns sont proches ou accessibles, et les autres éloignés et inaccessibles, et avec cela les uns plus, les autres moins illuminés ;

  Correspondance, année 1630, AU R. P. MERSENNE, 25 février 1630.

 car vous savez bien qu’un miroir concave fait paraître l’image hors de lui, et pourvu que l’objet soit en lieu illuminé, il ne le représentera pas moins, et enfin, que l’oeil peut voir l’image sans voir l’objet :

  Correspondance, année 1638, RÉPONSE DE Monsieur DESCARTES A Monsieur MORIN, 13 juillet 1638.

 Vous imaginez toujours des contrariétés où il n’y en a point, et j’ai assez fait entendre, en plusieurs endroits, que la matière subtile peut être agitée en toutes façons, mais qu’il n’y a que la seule façon de se mouvoir, ou de tendre à se mouvoir, qu’elle reçoit des corps lumineux, et qu’elle transmet de tous côtés en ligne droite depuis ces corps jusques aux objet qui en sont illuminés, qui nous donne le sentiment de la lumière, et que, pour l’action ou l’inclination au mouvement circulaire qui est en ses parties, elle cause le sentiment des couleurs.

  Correspondance, année 1639, Au R. P. MERSENNE, 9 janvier 1639.

 L’autre est qu’on ne voit pas seulement la lumière qui vient directement de la chandelle, mais aussi celle qui vient de l’air épais ou des autres corps voisins qui sont illuminés par elle, et ces deux lumières se distinguent fort bien de près, mais de loin on les attribue toutes deux à la chandelle, d’où vient que sa flamme semble plus grande.

  LA DIOPTRIQUE, DISCOURS SEPTIEME, DES MOYENS DE PERFECTIONNER LA VISION.

 Et lorsque tout au contraire ses actions sont trop faibles pour être senties, nous pouvons les rendre plus fortes, au moins quand les objets sont accessibles, en les exposant aux rayons du soleil, tellement ramassés par l’aide d’un miroir ou verre brûlant, qu’ils aient le plus de force qu’ils puissent avoir pour les illuminer sans les corrompre.

  Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 11 novembre 1640.

 La raison pour la Divinité, du livre dont vous m’écrivez, que, si le soleil a lui éternellement, il n’a pu illuminer un hémisphère avant l’autre, etc.

 

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