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Le mot "Jésus-Christ" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 18/07/2010

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christ

 

MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L’AUTEUR AUX QUATRIEMES OBJECTIONS, REPONSE A L’AUTRE PARTIE, REPONSE AUX CHOSES QUI PEUVENT ARRETER LES THEOLOGIENS.

2 et 4, qu’il se fait une conversion de toute la substance du pain en la substance du Corps de Notre Seigneur Jésus-Christ, demeurant seulement l’espèce du pain.

  Correspondance, année 1642, Au R. P. MERSENNE, 10 mars 1642. (Les éditions contemporaines datent cette lettre de mars 1642.).

car, pour cela, il faut croire en Jésus-Christ et aux autres choses révélées, ce qui dépend de la grâce.

  Correspondance, année 1644, Au P. MESLAND, 15 mai 1644. (Les éditions contemporaines retiennent comme date le 2 mai 1644).

Et on ne laisse pas de mériter, bien que, voyant très clairement ce qu’il faut faire, on le fasse infailliblement, et sans aucune indifférence, comme a fait Jésus-Christ en cette vie.

Pour l’extension de Jésus-Christ en ce saint Sacrement, je ne l’ai point expliquée, parce que je n’y ai pas été obligé, et que je m’abstiens, le plus qu’il m’est possible, des questions de théologie, et même que le Concile de Trente a dit qu’il y est, ea existendi ratione quam verbis exprimere vix possumus ;

  Correspondance, année 1647, A Monsieur CHANUT, 6 juin 1647.

car ils disent que chaque homme en particulier est redevable à Jésus-Christ de tout le sang qu’il a répandu en la Croix, tout de même que s’il n’était mort que pour un seul.

  Correspondance, année 1648, REPONSE DE Monsieur DESCARTES, 16 juillet 1648.

Puisque le concile de Trente n’a pas voulu expliquer de quelle façon le corps de Jésus-Christ est en l’Eucharistie, et qu’il a dit qu’il y est d’une façon d’exister qu’à peine pouvons-nous exprimer par des paroles, je craindrais d’être accusé de témérité si j’osais déterminer quelque chose là-dessus, et j’aimerais mieux en dire mes conjectures de vive voix que par écrit.

 

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