Le sensible et l'intelligible chez PLATON
Publié le 22/02/2012
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Selon Platon, le monde que nous voyons, le monde visible, n'est
pas le monde vrai. Nous sommes comme des prisonniers,
enfermés depuis leur naissance dans une caverne, qui n'auraient
rien vu d'autres que des ombres et les prendraient pour les réalités
véritables, alors qu'elles n'en seraient que des imitations.
« Ne penses-tu pas qu'ils croiraient nommer les objets réels euxmêmes,
en nommant les ombres qu'ils verraient ? »
Platon, La République, 515a-b
De même que les prisonniers doivent sortir de la caverne pour
découvrir ce qui est en vérité, il nous faut comprendre que
nous n'y parviendrons qu'à la condition de nous détourner des
apparences, pour considérer des réalités plus vraies, auxquelles
on accède non par les yeux mais par l'esprit, les réalités
intelligibles, les essences ou « idées ».
L' « essence » ?
Le terme essence traduit la traduction latine (essentia) du grec ousia. Ousia est
un substantif formé à partir de l'usage nominal du participe présent (to on :
l'étant) du verbe être (éinaï) en grec. L'ousia, c'est la qualité d'être, le fait pour
une chose d'être proprement ce qu'elle est : ce que les Modernes ont plus généralement
appelé sa nature.
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