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Le terme "histoire" dans l'oeuvre de DESCARTES

Publié le 10/07/2010

Extrait du document

histoire

Règles pour la direction de l’esprit, Règle troisième.

 Nous paraîtrions en effet avoir appris non une science, mais de l’histoire.

  Règles pour la direction de l’esprit, Règle douzième.

 nous sommes à tous ces égards exposés à l’erreur, tout comme nous pouvons prendre un conte pour une histoire véritable.

  DISCOURS DE LA METHODE, Première partie.

 Mais, ne proposant cet écrit que comme une histoire, ou, si vous l’aimez mieux, que comme une fable, en laquelle, parmi quelques exemples qu’on peut imiter, on en trouvera peut-être aussi plusieurs autres qu’on aura raison de ne pas suivre, j’espère qu’il sera utile à quelques uns sans être nuisible à personne, et que tous me sauront gré de ma franchise.

 que les actions mémorables des histoires le relèvent, et qu’étant lues avec discrétion elles aident à former le jugement ;

Mais je croyais avoir déjà donné assez de temps aux langues, et même aussi à la lecture des livres anciens, et à leurs histoires, et à leurs fables.

 et que même les histoires les plus fidèles, si elles ne changent ni n’augmentent la valeur des choses pour les rendre plus dignes d’être lues, au moins en omettent-elles presque toujours les plus basses et moins illustres circonstances, d’où vient que le reste ne paraît pas tel qu’il est, et que ceux qui règlent leurs moeurs par les exemples qu’ils en tirent sont sujets à tomber dans les extravagances des paladins de nos romans, et à concevoir des desseins qui passent leurs forces.

  MEDITATIONS METAPHYSIQUES, REPONSES DE L’AUTEUR AUX QUATRIEMES OBJECTIONS, REPONSE A L’AUTRE PARTIE, REPONSE AUX CHOSES QUI PEUVENT ARRETER LES THEOLOGIENS.

 Et les histoires nous apprennent que cela est quelquefois arrivé, lorsqu’au lieu de pain consacré il a paru de la chair ou un petit enfant entre les mains du prêtre ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, TROISIEME PARTIE, Art. 128.

 mais je juge que ce n’a été qu’une même, dont il a tiré l’histoire de deux auteurs, Regiomontanus et Pontanus, qui l’ont expliquée en termes différents, et qu’on dit avoir paru en l’année 1475, entre les étoiles de la Vierge, et avoir été au commencement assez petite et tardive en son mouvement ;

  LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, QUATRIEME PARTIE, Art. 116.

 Je ne veux point être garant de la vérité de telles histoires ;

  Correspondance, année 1630, A Monsieur *** (ISAAC BEECKMAN), 17 octobre 163O.

 Considérez en premier lieu quelles sont les choses qu’une personne peut apprendre à une autre, et vous trouverez que ce sont les langues, l’histoire, les expériences, et les démonstrations claires et certaines qui convainquent l’esprit, telles que sont celles des géomètres.

  Correspondance, année 1632, AU R. P. MERSENNE, Avril 1632. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 10 mai 1632.).

 Si quelqu’un de cette humeur voulait entreprendre d’écrire l’histoire des apparences célestes selon la méthode de Verulamius, et que, sans y mettre aucune raison ni hypothèse, il nous décrivît exactement le ciel, tel qu’il paraît maintenant, quelle situation a chaque étoile fixe au respect de ses voisines, quelle différence ou de grosseur, ou de couleur, ou de clarté, ou d’être plus ou moins étincelante, etc.

  Correspondance, année 1634, Au R. P. MERSENNE, 10 janvier 1634. (Les éditions contemporaines datent cette lettre d’avril 1634.).

 J’apprendrais volontiers l’histoire des longitudes de Monsieur Morin, et s’il est capable de mettre l’astrologie en quelque estime parmi les gens de cour.

  Correspondance, année 1638, AU R. P. MERSENNE, 24 février 1638. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 1er mars 1638).

 Je serais bien aise d’en apprendre encore une fois l’histoire au vrai, car vous me l’avez mandée à diverses reprises, et diversement, en sorte que je ne sais ce que j’en pourrais dire ou écrire assurément, en cas qu’il se présentât occasion de l’en remercier selon son mérite.

 car mon dessein n’a pas été d’écrire une histoire, et je me suis contenté de dire, en général, qu’il y en avait eu qui y avaient déjà trouvé plusieurs choses, afin qu’on ne pût s’imaginer que je me voulusse attribuer les inventions d’autrui ;

  Correspondance, année 1640, Au R. P. MERSENNE, 30 juillet 1640.

Les histoires de la soie qui croît au front d’une fille, et de l’épine qui fleurit sur le corps d’un Espagnol, méritent bien qu’on s’en enquière fort particulièrement.

  Correspondance, année 1642, A Monsieur REGIUS, 8 juin 1642. ( Les éditions contemporaines datent cette lettre de juin 1642 sans préciser de jour.).

Je suis ravi que notre histoire de Voëtius n’ait pas déplu à vos amis.

  Correspondance, année 1645, A UN SEIGNEUR (NEWCASTLE), octobre 1645.

 Et cela confirme l’histoire d’un homme qu’on dit avoir conservé sa vie trois semaines sous terre sans rien manger, en buvant seulement son urine :

  Correspondance, année 1647, A Monsieur CHANUT, 6 juin 1647.

 mais on peut dire que cette histoire de la Genèse ayant été écrite pour l’homme, ce sont principalement les choses qui le regardent que le Saint-Esprit y a voulu spécifier, et qu’il n’y est parlé d’aucunes, qu’en tant qu’elles se rapportent à l’homme.

  Correspondance, année 1649, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 20 février 1649. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 22 février 1649.).

 Et il est certain que, sans cette épreuve, la clémence et les autres vertus du Roi dernier mort n’auraient jamais été tant remarquées ni tant estimées qu’elles sont et seront à l’avenir par tous ceux qui liront son histoire.

histoire

« Correspondance, année 1634, Au R.

P.

MERSENNE, 10 janvier 1634.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre d'avril 1634.). J'apprendrais volontiers l'histoire des longitudes de Monsieur Morin, et s'il est capable de mettre l'astrologie en quelque estimeparmi les gens de cour. Correspondance, année 1638, AU R.

P.

MERSENNE, 24 février 1638.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre du 1 er mars 1638). Je serais bien aise d'en apprendre encore une fois l'histoire au vrai, car vous me l'avez mandée à diverses reprises, etdiversement, en sorte que je ne sais ce que j'en pourrais dire ou écrire assurément, en cas qu'il se présentât occasion de l'enremercier selon son mérite. car mon dessein n'a pas été d'écrire une histoire, et je me suis contenté de dire, en général, qu'il y en avait eu qui y avaient déjàtrouvé plusieurs choses, afin qu'on ne pût s'imaginer que je me voulusse attribuer les inventions d'autrui ; Correspondance, année 1640, Au R.

P.

MERSENNE, 30 juillet 1640. Les histoires de la soie qui croît au front d'une fille, et de l'épine qui fleurit sur le corps d'un Espagnol, méritent bien qu'on s'enenquière fort particulièrement. Correspondance, année 1642, A Monsieur REGIUS, 8 juin 1642.

( Les éditions contemporaines datent cette lettre de juin 1642 sans préciser de jour.). Je suis ravi que notre histoire de Voëtius n'ait pas déplu à vos amis. Correspondance, année 1645, A UN SEIGNEUR (NEWCASTLE), octobre 1645. Et cela confirme l'histoire d'un homme qu'on dit avoir conservé sa vie trois semaines sous terre sans rien manger, en buvantseulement son urine : Correspondance, année 1647, A Monsieur CHANUT, 6 juin 1647. mais on peut dire que cette histoire de la Genèse ayant été écrite pour l'homme, ce sont principalement les choses qui leregardent que le Saint-Esprit y a voulu spécifier, et qu'il n'y est parlé d'aucunes, qu'en tant qu'elles se rapportent à l'homme. Correspondance, année 1649, A MADAME ÉLISABETH, PRINCESSE PALATINE, etc, 20 février 1649.

(Les éditions contemporaines datent cette lettre du 22 février 1649.). Et il est certain que, sans cette épreuve, la clémence et les autres vertus du Roi dernier mort n'auraient jamais été tantremarquées ni tant estimées qu'elles sont et seront à l'avenir par tous ceux qui liront son histoire.. »

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