Le travail des gens du voyage

 
 
 
 Le travail est l’un des facteurs permettant l’intégration d’un individu dans une société.
 Il permet d’entretenir des relations sociales avec des individus (se faire des amis…) mais aussi par la place (le rôle) qu’il occupe dans l’entreprise (la société) d’établir un statut (chef de chantier, cadre..).
 
 Chez les gens du voyage la notion de travail ne fait pas partie de leurs préoccupations principales, ils préfèrent se consacrer à leur vie de famille, à leur communauté …
 Environ 90% vivent du RMI et seulement 10% exercent une activité rémunérée.
 Nous allons donc nous intéresser au 10% qui travaillent, pour savoir quelles activités ils exercent.
 
 
 
 Le travail chez les gens du voyage se divise en trois catégories : les travails saisonniers, les travails qu’ils exercent de temps en temps mais que l’on ne peut pas considérer comme saisonniers et les travails fixes.
 
 Ce qu’il faut savoir c’est que dans cette communauté la femme ne peut pas travailler. C’est l’homme qui subvient au besoin de la famille
 
 
 • Les travails saisonniers = Pour les gens du voyage on appelle cela le Nomadisme économique
 
 
 Le travailleur saisonnier travaille seulement pendant quelques mois de l'année.
 Cette période est basée sur les saisons et correspond à un moment de l’année ou l’entreprise a momentanément besoin de main d’œuvre suplementaire.
 Les gens du voyage exercent de nombreux travails saisonniers différents.
 Ces travails font en général partie du domaine de l’agriculture.
 Ils sont surtout réputés pour travailler dans les vignes au mois d’octobre, mais ils travaillent aussi dans le castrage de mais, le ramassage de fruits tel que la pomme …
 Pour cela ils n’hésitent pas à se déplacer de région en région et exercent cette activité en communauté (groupe).
 Ils ne considèrent pas cette argent comme source de revenu, celui-ci leur servira a financer des choses tels que les loisirs ou se faire quelques plaisirs.
 « C’est un + «
 
 
 
 
 
 
 
 • Les travails que l’on ne peut considèrent ni comme fixes ni comme saisonniers :
 
 
  Les gens du voyage exercent aussi souvent des activités commerciales.
 Ils travaillent sur des foires, des marchés et vendent des produits artisanaux qu’ils fabriquent ou se procurent.
 
 Certains exercent des métiers de spectacle : musiciens, gens du cirque, forains…
 
 Ces deux catégories de métiers leurs permettent de se déplacent de villes en villes et de contribués a leur vie de nomade.
 
 
  Ensuite les métiers de récupération, de recyclage et de revente tel que le ferraillage qui devient de plus en plus présent et critiqué suite a certains vols (sur les voies ferrés …).
 
 
 Il y a par la suite un développement de services divers (travail dans les jardins, peinture de bâtiments, rempaillage …), ces travails ne sont pas déclarés et ce se font par le biais du bouche à oreille ou le porte à porte.
 
 
 Ces travails sont les plus fréquent et se répandent de plus en plus. Ils sont parfois critiqués par les sédentaires qui peuvent se sentir harcelés.
 
 
 Les travails fixes :
 
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 Avec le soutien des associations pour les démarches administratives, certains se lancent dans la création d’entreprises, ou pour se faire employer au sein d’une entreprise.
 Malgré cela il est très rare de voir une personne de cette communauté exerçant un métier tel que médecin, avocat, cela étant sûrement dut au fait que 85 % de cette population est illettrée.
 
 Lorsque ces personnes exercent un métier en entreprise, cela entraîne une sédentarisation, car pour pouvoir exercer un travail fixe, il faut avoir un domicile…
 Et par le fait de gagner un salaire fixe cela entraîne des conditions de vie différentes qui mène a celles des sédentaires.