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Les lacs pluviométriques dans un régime endoréique sont très sensibles à toute variation des pluies. Ils ne sont d'ailleurs que des relictes de lacs quaternaires étendus

Publié le 22/02/2012

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Le lac Nakuru est parc national, mais aussi l'un des plus importants sanctuaires d'oiseaux du monde. En particulier, l'habitat de la plus grande colonie de flamants roses connue; ils y nichent par centaines de milliers. Mais les pélicans et les canards y abondent aussi. Tout ce petit monde peut s'attarder sur les rives, où une bande de terre rose, d'une forgeur de 150 m, est prête à les accueillir. Ailleurs ce sont les bambous, autres biotopes, pour les antilopes d'eau par exemple. Certains observateurs estiment à 450 les espèces d'oiseaux représentées. Ce qui doit nous arrêter présentement, c'est la différence qu'il est bon d'établir entre les nappes d'eau. Celle-ci se marque déjà entre les lacs orientaux africains, dont le Nakuru fait partie, et ceux du rift occidental. Les lacs du rift oriental, en général dépourvus d'émissaires, n'ont pas davantage les dimensions et les profondeurs requises pour subsister longtemps encore. Le Nakuru, situé à 1759m d'altitude, est entouré de collines qui atteignent les 2300 m. Sa superficie est de 40 km', réductible par évaporation en cas de sécheresse. Sa profondeur maximale n'est que de 4 m et la moyenne de 1 m seulement. Il ne dépend, comme beaucoup d'autres, que des pluies- pour s'alimenter un peu généreusement, il n'est pas possible de compter sur les minimes affluents qui peuvent d'ailleurs s'épuiser en route. Un tel lac ne peut que se polluer rapidement si tout milite en vue de cela. Mais c'est l'assèchement qui le guette tout autant. Pensons au lac Rodolphe, combien plus grand, et profond de 75 m, qui lui aussi s'assèche dangereusement; il ne se déverse plus dans le Nil depuis longtemps. Il convient de tout faire pour que le Nakuru ne se transforme pas en une lagune temporaire.

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