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Les lacs-salés sont fréquents dans les pays arides, mais il serait préférable de parler de toutes les dépressions salées

Publié le 22/02/2012

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En fonction des groupements des végétaux, halophiles et gypsophiles, il est possible de regrouper quelques notions générales sur les régions riches en sels (chlorures, sulfates, carbonates). Ce n'est parfois que la superficie de la surface atteinte qui attire l'attention. Certaines similitudes sont néanmoins à retenir. Mais ce sont les défauts de ces sols qui sont communs. Le lac Tuz Gölü est soumis à d'importantes variations saisonnières. L'été, le lac disparaît, la «croûte de sel» qui subsiste s'étend sur 2000 km2. Dépôt d'évaporites, surtout du gypse et un peu de kalite. En Amérique, une semblable dépression se nomme playa; en Asie centrale, les takyrs; en Afrique du Nord, les sebkhas. Les sols halomorphiques sont évidemment d'origine variée, mais il n'est pas nécessaire que des gisements salifères importants existent. Des traces de sels alcalins, que ce soit dans les roches ou dans les eaux de pluies, peuvent suffire, car l'évaporation, extrêmement importante, contribue à concentrer les sels solubles dans les dépressions. Les sels dissous sont en proportion différente selon l'origine des sols. C'est à chaque fois qu'il est nécessaire d'analyser les constituants pour aboutir à une typologie exacte. On distinguera deux types de sols principaux. Les sols salins (ou solontchak) en surface apparaissent des efflorescences salines, c'est la remontée des solutions, réaction basique du sol. Les sols alcalins (ou solonetz): le sol devient imperméable à la saison humide, et se craquelle à la saison sèche. L'horizon B reçoit une accumulation de sodium.

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