« Les morts sont les invisibles mais ils ne sont pas les absents. » (V. Hugo)
Publié le 22/02/2012
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On peut évoquer la « présence » d'une personne aimée dans sa famille, après sa disparition. Mais il faut élargir le sujet en montrant la dette de l'humanité, dans tous les domaines, envers les disparus : les progrès sont dus à ceux qui ont oeuvré, ont lutté, ou même se sont sacrifiés pour améliorer la vie de leurs successeurs.
On peut chercher sous quelle forme apparaît cette présence des morts : monuments, habitudes, hérédité... On peut aussi tracer les limites de la fidélité au passé : danger de stérilisation ou de fossilisation de la vie.
Conclusion : les morts auraient-ils approuvé le culte excessif qu'on leur rend ?
N.B. : Ne pas trop insister sur les raisons personnelles qu'avait Hugo de croire à la présence des morts (sa fille Léopoldine disparue en 1843). Même avant, il a toujours été hanté par le problème de la mort et de la « présence des âmes ».
Liens utiles
- Victor Hugo, disait, en parlant de la France dans son discours de réception à l'Académie française, le 2 juin 1841 : « Outre ses frontières visibles, la grande nation a des frontières invisibles qui ne s'arrêtent qu'aux bornes mêmes du monde civilisé. » Expliquez cette parole de Victor Hugo.
- « Vini, Vidi, Vixi », Les Contemplations, Victor Hugo
- lecture linéaire: Victor Hugo Pauca meae (livre 4)
- Victor Hugo, Les Contemplations 1856 IV « Pauca Meae », 12 « A quoi songeaient les deux cavaliers dans la forêt »
- Victor Hugo, Les Contemplations 1856 I, « Aurore », 5, « A André Chénier »