L'Europe, quelle unité ?

Objectif : discuter de l'unité de l'Europe, sous tous les angles (union, uniformité, solidarité, unicité...) et se demander si, à tout point de vue, l'Europe est vraiment unie malgré le projet d'Union Européenne qui occupe les dirigeants du continent depuis 60 ans. Méthode : dans l'intro (1/2 page à une page), on décortique le sens des mots et on justifie le sujet, par exemple en soulignant que la crise actuelle accentue les divergences et les inégalités, même au sein de l'Union, entre les pays européens. On arrive à une problématique : Peut-on dire que l'Europe d'aujourd'hui soit un continent dont l'unité se renforce, ou au contraire soit menacé par des risques d'éclatement du fait de son hétérogénéité croissante ? Cette problématique amène un plan, qu'il faut annoncer dans la fin de l'intro avant de passer au développement. Je conseille le plan par échelle. Je n'ai pas vraiment le temps de vous expliquer pourquoi c'est mieux qu'autre chose, mais on y reviendra. Et ça peut donner : I- A l'échelle internationale, l'Europe apparaît comme un bloc stratégique qui se renforce. A. La chute du Rideau de fer a permis le renforcement de l'OTAN. ->Intégration des PECO, d'où renforcement face à la Russie. ->Présence

de la Turquie : solidité du bloc stratégique européen face à l'instabilité du Moyen-Orient. Comme je suis trop bon, je peux même vous donner un exemple de rédaction pour ce paragraphe : A l'échelle internationale, l'Europe apparaît globalement comme un espace stratégique relativement homogène, intégré à l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, et allié des Etats-Unis. La chute du bloc soviétique, entre 1989 et 1991, a été suivie de l'intégration dans l'OTAN d'un grand nombre de Pays d'Europe Centrale et Orientale (Albanie, Bulgarie, Croatie, République Tchèque, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Roumanie, Slovaquie et Slovénie). Cette appartenance à la même alliance défensive que la Belgique, le Danemark, la France, l'Allemagne, la Grèce, La Hongrie, l'Islande, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-bas, la Norvège, le Portugal, l'Espagne et le Royaume-Uni manifeste bien l'existence, sur la scène internationale, d'un espace stratégique européen qui continue de faire face à la Russie et qui s'est renforcé depuis la chute du Rideau de fer. La présence ancienne de la Turquie dans l'OTAN démontre par ailleurs que cet espace se prolonge jusqu'aux confins du Moyen-Orient, et qu'il apparaît aussi comme une alliance solide face aux risques d'instabilité

qui viennent de cette région du monde. B. Mais cela ne signifie pas un renforcement de la défense européenne. ->Pas de Ministre de la Défense européen. ->L'Europe ne parle pas d'une seule voix (divergences sur la Guerre du Golfe) ->Au fond, ce bloc stratégique compte, mais comme un élément de l'Alliance Atlantique, commandée par les Etats-Unis. II - A l'échelle du continent, la crise actuelle met à l'épreuve les politiques communes et les volontés d'intégration. A-Les divers élargissements de l'UE n'avaient déjà pas permis d'effacer tous les clivages spatiaux. ->Présentation des élargissements, et des politiques d'intégration suivies (FEDER...) ->Etude de la carte des centres et périphéries. B- La crise actuelle touche particulièrement les pays restés en marge des centres de décision et du coeur économique de l'Europe. ->Revue de presse sur la Grèce, le Portugal, l'Irlande, l'Espagne... Et aussi sur les ex-pays de l'Est. III - A l'échelle nationale, on constate d'inquiétants facteurs de dislocation. A- L'Europe, bien sûr, présente un riche héritage de diversité culturelle. -> Carte de la diversité culturelle. B- Cette diversité est instrumentalisée pour justifier des revendications, et même des politiques séparatistes. ->Balkan