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lorsqu'il refusa de faire son autocritique

Publié le 29/10/2014

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Alexandre Dubcek (1921- ) fut l'homme du "prin­temps de Prague". Nommé au poste de secrétaire du parti communiste le 5 janvier 1968, il donne une orien­tation libérale au régime politique. En huit mois, il parvient à convaincre les Tchécoslovaques de la réalité du changement de régime (suppression de la censure, etc.). Encore une fois, le "grand frère" soviétique se chargera de la normalisation. En juillet, les pressions soviétiques pour freiner la libéralisation se font plus fortes. Dans l'intervalle, les troupes du Pacte de Varsovie partent en manoeuvre. La tension monte insensiblement. Le 21 août 1968, les Soviétiques enlèvent la plupart des dirigeants tchèques et les envoient à Moscou; Dubcek conserve néanmoins son poste. Les 650.000 hommes du Pacte de Varsovie envahissent alors le pays. Le 22 août, les Tchèques et les Slovaques se réveillent en plein cauchemar après avoir vécu, selon l'expression de Milan Kundera, "une superbe seconde d'ivresse". La résistance s'organise21.

Dubcek tente alors d'obtenir le retour des ministres emprisonnés à Moscou. Il cède progressivement à la normalisation soviétique. Le 17 avril 1969, il est rem­placé par Husak sur décision du Comité central du parti. Dubcek refuse toujours de faire son autocritique et, le 25 septembre de la même année, il est révoqué de

la présidence du parlement et exclu du praesidium. La normalisation, ou plutôt la répression, est en voie d'achèvement.

 

Une chape de plomb recouvre la Tchécoslovaquie jusqu'en 1989. Dubcek revient alors à l'avant-plan et est dignement élu président du parlement en décembre de la même année. La fin de la domination soviétique devient une réalité.

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