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Murasaki Shikibu

Publié le 22/02/2012

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Dame Murasaki naquit à Tokyo dans une famille de la haute aristocratie. Son père était le gouverneur de la province d'Echizen ; il devint plus tard moine bouddhiste. Murasaki bénéficia de l'éducation raffinée due à son rang, et se révéla si douée que son père lui disait “ si seulement tu étais un garçon, comme je serais heureux et fier de toi ”. Elle se maria en 999 avec Fujiwara no Nobutaka, lieutenant de la garde impériale, qui lui donna deux filles avant de mourir en 1001. La jeune veuve attristée se réfugia dans l'écriture et débuta semble-t-il à cette époque, son œuvre magistrale Le dit du Genji. Elle entra à la cour en 1005 comme dame de compagnie de l'impératrice Akiko. Le journal qu'elle tint de 1007 à 1010 constitue la principale source d'informations sur l'histoire et les mœurs de cette période. L'impératrice demanda à la femme érudite de lui enseigner le chinois, requête inhabituelle alors et qui fut gardée secrète entre les deux femmes. Murasaki se lia d'une amitié profonde avec une autre dame de compagnie, Lady Saisho, qui l'aida à supporter les festivités bruyantes du palais. Le dit du Genji  relate l'histoire et les amours du prince Genji Hiraku, avec une sensibilité humaine et un splendide décor naturel qui procurent une image vivante de la vie de cour. Elle écrivit durant ses vacances et son temps libre au palais, donnant naissance au roman le plus ancien qui nous soit parvenu, fresque magistrale souvent comparée à La recherche du temps perdu  de Proust.      

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