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"nation" chez DESCARTES

Publié le 16/08/2010

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descartes

 

LES PRINCIPES DE LA PHILOSOPHIE, LETTRE DE L’AUTEUR A CELUI QUI A TRADUIT LE LIVRE, LAQUELLE PEUT SERVIR ICI DE PREFACE.

J’aurais ensuite fait considérer l’utilité de cette philosophie, et montré que, puisqu’elle s’étend à tout ce que l’esprit humain peut savoir, on doit croire que c’est elle seule qui nous distingue des plus sauvages et barbares, et que chaque nation est d’autant plus civilisée et polie que les hommes y philosophent mieux ;

  LES PASSIONS DE L’AME, LETTRE Ire A MONSIEUR DESCARTES.

 Et bien que notre France, qui est votre patrie, soit un État si puissant qu’il semble que vous pourriez obtenir d’elle seule tout ce qui est requis à cet effet, toutefois, à cause que les autres nations n’y ont pas moins d’intérêt qu’elle, je m’assure que plusieurs seraient assez généreuses pour ne lui pas céder cet office, et qu’il n’y en aurait aucune qui fût si barbare que de ne vouloir point y avoir part.

  Correspondance, année 1629, Au R. P. MERSENNE, 20 novembre 1629.

 car toute la différence des inflexions des mots ne s’est faite par l’usage que pour éviter ce défaut, et il est impossible que votre auteur ait pu remédier à cet inconvénient, faisant sa grammaire universelle pour toutes sortes de nations, car ce qui est facile et agréable à notre langue, est rude et insupportable aux Allemands, et ainsi des autres.

  Correspondance, année 1649, A Monsieur CHANUT, décembre 1649. (Les éditions contemporaines datent cette lettre du 26 février 1649.).

 toute notre nation lui en est très obligée, et il me semble que cette Princesse est bien plus créée à l’image de Dieu, que le reste des hommes, d’autant qu’elle peut étendre ses soins à plus grand nombre de diverses occupations en même temps.

 

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