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Novare, bataille de

Publié le 13/02/2013

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1   PRÉSENTATION

Novare, bataille de, défaite des armées sardes face aux troupes autrichiennes, le 23 mars 1849.

2   UNE BATAILLE D’INDÉPENDANCE

Au printemps 1848, la promulgation du Statuto albertini (première Constitution italienne) confère au royaume de Piémont-Sardaigne et à son souverain, Charles-Albert, le statut de champion de la cause italienne. De fait, le soulèvement milanais, la défaite autrichienne face aux républicains vénitiens et la chute de princes clients des Habsbourg (Parme, Modène) incitent Charles-Albert, favorable au Risorgimento, à provoquer l’Autriche. La « première guerre d’indépendance « doit libérer la Lombardie-Vénétie.

Le volontariat populaire, la mobilisation (autour du patriote Giuseppe Mazzini) et les premiers succès, laissent espérer une victoire. Toutefois la méfiance de Charles-Albert l’incite à refuser l’aide primordiale des troupes lombardes et des milices garibaldiennes, et en juillet 1848, il est défait à Custozza. Il signe l’armistice de Salasco mais, sous la pression de la Chambre, il le dénonce en mars 1849. L’armée sarde se lance contre l’Autriche. Démoralisée et mal commandée, elle est écrasée par l’armée du maréchal Radetzky à Novare, en Piémont, le 23 mars.

3   LES CONSÉQUENCES DE NOVARE

Charles-Albert est obligé d’abdiquer en faveur de son fils, Victor-Emmanuel II. Le Piémont est assujetti à une lourde dette de guerre, renonce à toute extension territoriale et à tout soutien aux patriotes et / ou révolutionnaires.

Plus largement, Novare porte un coup d’arrêt aux Révolutions de 1848 et souligne le manque de cohésion des différents courants patriotiques du « Quarantotto « — expression qui, dans l’historiographie italienne, symbolise l’idée d’une confusion préjudiciable au progrès du sentiment national italien et à la structuration de ses forces.

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