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« Peut ont définir l’homme par la culture ? »

Publié le 02/11/2012

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culture

La culture est quelque chose d’important, elle permet de se rendre compte du monde autour de nous, la culture est en chaque homme mais peut ont définir l’homme par la culture ? Dans un premier temps je prouverais que c’est possible et ensuite je montrerais que la culture est quelque chose de particulier et que définir l’homme par la culture n’est pas possible.  D’abord si nous voulons prouver que définir l’homme par la culture est possible il faut dans un premier temps définir ce qu’est que la culture. Qu’est-ce que c’est ? La culture est au sens premier et général du terme tout ce qui est issus du pouvoir humain de fabriquer et qui élève l’homme au-dessus de sa condition animal. Comme le prouverais le mythe de Prométhée. Les dieux auraient chargés les titans Epiméthée et Prométhée d’attribuer à tous les êtres vivants de quoi survivre, Epiméthée après avoir demandé à son frère si il pouvait le faire seul, il donna toutes les facultés de survis aux animaux, l’homme était nu. Pour sauver les humains, Prométhée vola alors le pouvoir technique (facultés de fabriquer des armes et de s’en servir) au dieu Héphaïstos et à la déesse Athéna. L’homme était sauvé mais, Zeus pour punir Prométhée de son forfait, il l’enchaîna au sommet d’une montagne et laissa un aigle le
torturer. Pour Platon ce qui différencie l’homme de l’animal c’est donc ce pouvoir technique, cette culture. Les animaux ne fabriquent pas d’armes, n’ont pas de langue pour communiquer, de religion, de système politique ou juridique.  Ensuite pour Montaigne, le barbare est l’homme qui n’a pas de culture. Selon lui, le barbare est toujours celui qui est différent de nous, pour lui et Lévi-Strauss c’est cela que le relativisme culturel. Montaigne prend l’exemple dans ses Essais des cannibales (c’est le nom donné aux habitants de la côte du Brésil)   et explique que le cannibalisme n’est pas pire que certaines   de nos techniques de tortures qui sont seulement guider par notre cruauté et l’envi de tuer. L’ethnocentrisme est la tendance à rejeter l’étranger hors de nos communautés exclusives. Les communautés ont tendance à s’attribuer le monopôle de la culture et donc de l’humanité. Le barbare, l’étranger n’est pas un humain on peut donc le tuer ou le réduire en esclavage.  Enfin, malgré le relativisme culturel, il y’a quand même une universalité des valeurs, des choses qui admises et proscrites dans toutes les sociétés. Ainsi dans toutes les sociétés le viol d’enfant est interdis et ce pour le respect de la dignité humaine. Nous pouvons donc prouver que l’on peut définir l’homme par la culture. Mais ce
n’est qu’un aspect, il y’a aussi l’antithèse qui prouve que nous ne pouvons pas définir l’homme par la culture.  D’abord il y’a la « cultura animi «, qu’est-ce que la cultura animi ? C’est la culture de l’âme. La cultura animi est appelé ainsi par Cicéron dans ses Tusculades   au I siècle avant J-C. C’est-à-dire que métaphoriquement il faut se cultiver sois même comme un agriculteur cultiverais un champ. Mais pour Cicéron, il n’y qu’une façon de se cultiver, faire ses humanités, c’est-à-dire étudier les lettres et les arts, et c’est donc réfuter le sens de la culture au sens général du terme qui dit que ce qui est culturel est ce qui fabriquer par l’homme, la cultura animi prouve que rien ne se vaut vraiment. Par exemple manger avec une fourchette et jouer du Mozart. Manger avec une fourchette est une activité pouvant être pratiqué par tout le monde alors que jouer du Mozart n’est pratiqué que par une petite partie de la population, c’est une particularité. L’élitisme culturel est le fait de faire une différence de valeur en différente chose. Jouer du Mozart est alors vu comme une activité qui « élève l’âme «, une façon de se cultiver et non de se distraire ou de répondre à un besoin naturel.  Enfin selon Arendt tout ce que fabrique l’homme n’est pas pour autant culturel. Elle récuse la notion trop générale
de « culture entendu comme toute production humaine «. Elle réserve aux œuvres d’art le statu d’objets culturels. L’œuvre d’art à une durée de vie potentiellement immortelle potentiellement parce que la matière subit toujours les effets du temps. Elle fait une différence avec les objets d’usage, les produits de consommations et les produits de l’action qui, selon Arendt, ne sont pas culturelles. Le produit de consommation n’est pas potentiellement immortel comme par exemple la nourriture qui est périssable ou les mots pour les produits de l’action dont la durée d’existence n’excède guère leurs prononciations. Arendt remarque que la société de consommation prend une tel ampleur qu’elle est en train de transformer les œuvres d’art en produit de consommation comme La Joconde qui était une œuvre d’art au départ et qui a été ensuite transformé en produit de consommation par les consommateur qui utilise trop souvent son image.  Pour conclure la culture n’est pas quelque chose d’évident et pour que l’homme sois défini par la culture il faut qu’il s’intéresse aux œuvres qui élèvent son âme et qu’il arrête de détruire ses œuvres d’art en les transformant en produit de consommation parce que sans culture l’homme redeviendra un animal. Sans la culture de l’âme où se trouve la limite entre l’homme et l’animal

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