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physique - physique.

Publié le 24/04/2013

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physique
physique - physique. 1 PRÉSENTATION physique, science qui étudie, par l'expérimentation et par le développement de concepts et de théories, les propriétés fondamentales de la matière, de l'énergie, de l'espace et du temps, et qui vise à expliquer l'ensemble des phénomènes naturels, en établissant les lois qui les régissent. 2 LES BASES DE LA PHYSIQUE La physique est fondée sur des concepts prédéfinis et des postulats fondamentaux. Les concepts prédéfinis sont au nombre de quatre : la matière et l'énergie qui sont les acteurs, et l'espace et le temps qui forment la scène (on parle généralement de cadre spatio-temporel). Ces concepts sont dits prédéfinis car, d'une part, on admet leur existence et, d'autre part, on ne peut les définir autrement que par la connaissance intuitive qu'on en a, ou par des structures mathématiques vides de tout sens physique. La matière et l'énergie sont regroupées en un seul et même concept depuis l'avènement de la relativité restreinte (principe d'équivalence masse-énergie) et de la physique quantique (dualité onde-particule). La relativité restreinte permet également de regrouper l'espace et le temps en un concept unique d'espace-temps. Les postulats fondamentaux sont des lois (ou principes) qui régissent le comportement de ces concepts, et que l'on admet comme vrais sans pouvoir le prouver de quelque manière que ce soit. Ils sont issus de constatations empiriques ou du développement théorique de la physique. Ainsi, le fameux principe de conservation de l'énergie n'est pas un postulat fondamental car il peut être démontré : il découle du postulat d'homogénéité de l'espace qui stipule que les lois de la physique sont partout les mêmes dans l'Univers. Le nombre de postulats fondamentaux en physique est très limité : une dizaine seulement, qui permettent de reconstruire toutes les théories connues à ce jour. Suivant la manière dont on décrit les concepts prédéfinis, on distingue plusieurs théories physiques : la théorie classique, la théorie relativiste et la théorie quantique. L'espace-temps peut être décrit en physique de deux manières différentes : en théorie classique, on utilise l'espace-temps de Galilée (on parle de cadre spatio-temporel galiléen) ; en théorie relativiste, on utilise l'espace-temps de Minkowski lorsque l'on étudie des objets se déplaçant à des vitesses proches de celle de la lumière (relativité restreinte), ou l'espace-temps d'Einstein lorsque l'on étudie l'Univers dans son ensemble (relativité généralisée). La matière et l'énergie sont respectivement décrites en théorie classique par les concepts de particule et de champ. Lorsque l'on veut étudier des phénomènes physiques liés à l'aspect microscopique de la matière (particules, atomes, molécules), il faut alors utiliser la théorie quantique qui décrit les objets comme des quantons pouvant prendre pour l'observateur l'aspect de particules ou d'ondes. Lorsque les objets étudiés sont microscopiques et qu'ils se déplacent à une vitesse proche de celle de la lumière, on entre alors dans le domaine de la théorie quantique relativiste, qui est la seule théorie qui puisse rendre compte du comportement des particules élémentaires. La théorie qui regroupe relativité généralisée et physique quantique, appelée cosmologie quantique, n'a pas pu être formalisée de manière satisfaisante pour le moment. Aujourd'hui, le terme de théorie classique est réservé à toute la physique qui s'intéresse aux objets non quantiques. 3 ÉTENDUE DE LA PHYSIQUE La physique présente deux grands volets : d'une part la physique fondamentale, dont le but est de comprendre les phénomènes physiques et de développer les connaissances que nous avons de la nature ; d'autre part la physique appliquée, que l'on appelle ainsi à partir du moment où l'objet d'étude est parfaitement déterminé, précis et concret. On fait également la différence entre physique théorique et physique expérimentale qui sont deux approches différentes et complémentaires des phénomènes physiques. Notons qu'un physicien expérimentateur fait souvent appel à la théorie pour interpréter les résultats de ses expériences, de même qu'un théoricien effectue des expériences pour vérifier ses théories. L'un et l'autre abordent simplement leur sujet d'étude d'un point de vue différent. En réalité, les physiciens appellent physique théorique la partie de la physique qui n'étudie pas des objets en particulier, mais qui peut s'appliquer à tous. Il en est ainsi de la mécanique, de l'optique ou de la thermodynamique. Parallèlement, la physique se divise en plusieurs spécialités suivant le type d'objet étudié : physique nucléaire, physique du solide, astrophysique, etc. La physique a de nombreuses affinités avec les autres sciences, auxquelles elle fournit les bases et les outils. Ainsi, on peut dire que la chimie, en étudiant les interactions des atomes lors des réactions chimiques, relève de la physique, tout comme la géophysique, qui est en fait la physique du globe ou l'astrophysique, qui s'intéresse aux étoiles et à l'Univers. La physique, dont le champ ne cesse de s'élargir au sein des autres disciplines, se distingue de ces dernières par son approche plus générale, plus globale. Autrefois, il était courant qu'un physicien soit aussi mathématicien, philosophe, chimiste, biologiste ou ingénieur. Aujourd'hui, les scientifiques doivent généralement se limiter à un domaine particulier de la science, tant le champ de la connaissance est développé. La physique elle-même s'est spécialisée, donnant ainsi naissance, au cours du XXe siècle, à de nouvelles disciplines comme la physique nucléaire ou la biophysique. 4 HISTORIQUE 4.1 L'Antiquité Dans l'Antiquité, les spéculations des philosophes grecs donnent naissance à deux grandes théories opposées sur les éléments constitutifs de l'Univers : la théorie des quatre éléments, élaborée par Empédocle au Ve siècle av. J.-C., et l'atomisme, proposé par Leucippe un siècle plus tard voir matière (philosophie). Mais concrètement, les Anciens possèdent relativement peu de notions de physique. Ils ont quelques rudiments en électricité (découverte des propriétés électrostatiques de l'ambre par les Grecs au VIe siècle av. J.-C.) et en magnétisme (invention de la boussole par les Chinois au IIIe siècle apr. J.-C.). Par ailleurs, ils connaissent les lois de la ré...
physique

« L’avènement véritable de la physique survient peu après la Renaissance, à la suite des découvertes réalisées en astronomie par Copernic, Kepler et Galilée.

En 1543, NicolasCopernic publie en effet un traité d’astronomie dans lequel il propose un système héliocentrique, où les planètes tournent autour du Soleil ( voir Copernic, système de). Influencé par Copernic, Tycho Brahé adopte alors un compromis entre ce système héliocentrique et le système géocentrique de Ptolémée.

Il imagine que les planètes sedéplacent autour du Soleil, tandis que le Soleil gravite autour de la Terre.

Brahé, grand observateur, réalise des mesures remarquablement précises pour tenter de prouvercette théorie.

Ces mesures permettent à son assistant, Johannes Kepler, d’élaborer un autre système héliocentrique plus en accord avec la réalité, et de formuler les loisrégissant le mouvement des planètes.

En 1609, Galilée construit une lunette astronomique ( voir télescope) qui lui permet de corroborer la théorie de Kepler en observant les phases de la planète Vénus.

Il démontre aussi que, dans le vide, des corps de masses différentes tombent à la même vitesse, et que leur vitesse augmenteuniformément avec la durée de leur chute.

Il formule une première version du principe de relativité.

Il est l’un des premiers à faire usage des mathématiques pour exprimerles lois de la physique. 4.3. 2 Essor de la mécanique En 1687, Isaac Newton jette les bases de la mécanique classique dans les célèbres Philosophiae Naturalis Principia Mathematica (ou Principes mathématiques de philosophie naturelle ).

Dans cet ouvrage de référence, il expose trois principes, appelés aujourd’hui lois de Newton : le principe de l’action et de la réaction, le principe fondamental de la dynamique et le principe d’inertie.

S’inspirant des travaux de Galilée, Newton découvre également la loi de l’attraction universelle, expliquant ainsi l’origine de la force degravitation.

La physique devient alors universelle, puisqu’elle établit des lois qui s’appliquent aussi bien sur la Terre que dans l’espace. 4.3. 3 Progrès en optique Au XVIIe siècle, la nature de la lumière donne lieu à deux théories opposées : l’une, avancée par Newton et déjà proposée par les Grecs dans l’Antiquité, considère la lumière comme corpusculaire ; l’autre, développée par Christiaan Huygens, soutient que la lumière a un caractère ondulatoire.

Par ailleurs, Kepler fonde l’optique géométrique,tandis que Descartes découvre les lois de la réfraction. 4.4 Le XVIII e siècle Ce siècle est notamment marqué par le développement de l’électrostatique.

Franklin met ainsi en évidence l’électricité atmosphérique, et Coulomb est le premier à montrerexpérimentalement en 1785 que les charges électriques s’attirent ou se repoussent suivant une loi où intervient l’inverse du carré de la distance entre les charges. Par ailleurs, on met également au point les premiers condensateurs (bouteille de Leyde).C’est aussi au XVIIIe siècle que naît une nouvelle discipline, la mécanique des fluides, à l’initiative de Leonhard Euler, de Joseph Louis de Lagrange et de Daniel Bernoulli. 4.5 Le XIXe siècle 4.5. 1 Naissance de l’électromagnétisme Christian Ørsted est le premier à rapprocher magnétisme et électricité lors d’une célèbre expérience réalisée en 1819, au cours de laquelle il montre qu’une aiguilleaimantée est déviée quand elle est à proximité d’un fil dans lequel circule un courant.

Par la suite, André-Marie Ampère montre expérimentalement que deux filsconducteurs agissent l’un sur l’autre comme les pôles d’un aimant, et jette les bases de la théorie de l’électromagnétisme.

En 1831, Michael Faraday découvre qu’un courantpeut être induit dans un élément de circuit électrique, soit en déplaçant cet élément à proximité d’un aimant, soit en le plaçant à proximité d’un conducteur traversé par uncourant variable. L’ensemble de ces données sont synthétisées et traduites sous forme d’équations mathématiques par James Maxwell en 1864.

La théorie de Maxwell prévoit l’existence desondes électromagnétiques, qui sont mises en évidence pour la première fois par Heinrich Hertz en 1887.

Cette découverte est à la base du développement descommunications radioélectriques à la fin de ce siècle.

Maxwell est également le premier à prouver la nature électromagnétique de la lumière, dont Augustin Fresnel, audébut du siècle, a mis en évidence le caractère ondulatoire.

Enfin, on s’aperçoit que la lumière est constituée d’ondes transversales, et non longitudinales comme on lecroyait jusqu’alors ( voir ondulatoire, mouvement). 4.5. 2 Développement de l’électricité Le XIXe siècle est le siècle de la fée électricité : invention de la pile électrique par Alessandro Volta en 1800 ; établissement par Georg Ohm d’une constante de proportionnalité, dite résistance électrique, entre la tension aux bornes d’un élément de circuit électrique et l’intensité du courant qui le traverse ; découverte del’électrolyse et de l’effet Joule.

L’électricité est également l’objet de nombreuses applications : inventions du télégraphe par Samuel Morse en 1837, de la dynamo parZénobe Gramme en 1871, du téléphone par Alexander Bell en 1876 et de l’éclairage électrique par Thomas Edison en 1879. 4.5. 3 Thermodynamique La thermodynamique naît au XIXe siècle, reliant les concepts, jusque-là imprécis, de chaleur et de température à ceux, purement mécaniques, de travail et d’énergie.

Cette théorie s’impose progressivement au détriment de celle de calorique, alors en vigueur.

On considérait, en effet, que la chaleur était due à un fluide sans masse, appelécalorique : un corps chaud contenait donc plus de calorique qu’un corps froid.

La première relation entre la chaleur et les autres formes d’énergie est observée en 1798 parle physicien américain Benjamin Thompson, comte Rumford, qui remarque que la chaleur produite par le forage des pièces d’artillerie est proportionnelle au travail fourni.Puis, en 1824, Sadi Carnot établit, dans un opuscule resté un temps ignoré, les conditions requises pour qu’une machine thermique transforme de la chaleur en travail.Julius Robert von Mayer calcule en 1842, parallèlement à Joule, l’équivalent mécanique de la calorie, et formule le principe de conservation de l’énergie.

En 1850, RudolfClausius introduit la notion d’entropie, qui mesure le désordre d’un système, tandis que lord Kelvin préconise l’emploi d’une nouvelle grandeur : la température absolue. 4.5. 4 Mécanique statistique Parallèlement à la thermodynamique se crée la mécanique statistique, grâce aux travaux de Maxwell et de Boltzmann, qui appliquent les lois de la mécanique et desprobabilités au comportement des atomes et des molécules pour en déduire des relations statistiques. 4.5. 5 Premières théories atomiques Le concept moderne d’atome est proposé par John Dalton en 1808, tandis que la notion de molécule est précisée par Amedeo Avogadro en 1811, lorsqu’il publie ses travauxsur la théorie moléculaire des gaz.

Outre leur importance en physique, la théorie atomique de Dalton et la loi d’Avogadro auront une très grande influence sur ledéveloppement de la chimie.

L’hypothèse de Dalton s’est trouvée renforcée par la classification périodique des éléments de Mendeleïev publiée en 1869, qui range les corpssimples selon leur numéro atomique.

La spectroscopie, qui permet de caractériser un élément chimique par son spectre, corrobore également les thèses atomiques.

Elle estutilisée à partir de 1859 par Robert Bunsen et Gustav Kirchhoff, qui découvrent ainsi le césium et le rubidium.. »

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