Devoir de Philosophie

PLATON — ARISTOTE — ÉPICURE — ÉPICTÈTE — SAINT-AUGUSTIN — SAINT-THOMAS

Publié le 31/05/2011

Extrait du document

platon

PLATON (425-348)

Athénien, aristocrate, disciple de Socrate. Souhaite une réforme politique de la cité grecque. Il l'expérimente trois fois en Sicile : échec. Il fonde une école philosophique, l'Académie. Elle diffuse son oeuvre écrite sous la forme d'une conversation, d'un dialogue entre amis. Le système philosophique s'explique par une histoire célèbre, celle du Mythe de la Caverne (Rép. V10. Platon raconte que les hommes depuis leur enfance sont enchaînés au fond d'une caverne. Ils ne voient que la paroi opposée à l'entrée. Et les captifs ne découvrent donc que les ombres portées sur cette paroi, par un feu allumé derrière eux. Ils jugent les images pour la réalité. Si l'on délivre un prisonnier en le contraignant à voir derrière lui, il préfère retourner à son univers familier qu'il croit vrai et réel. La philosophie représente cette démarche de l'esprit humain qui se sépare douloureusement du monde des apparences pour découvrir la réalité. Et le philosophe descendant dans la caverne veut aider l'homme à se libérer des préjugés et de l'ignorance, pour découvrir le Vrai, le Beau et le Bien.  

ARISTOTE (384-322) Disciple de Platon, fonde son école : le Lycée. Un illustre élève : Alexandre de Macédoine. Son oeuvre constitue un effort d'organisation totale de la pensée et de l'action. Il crée la logique, science des conditions d'un raisonnement exact. Tous les termes sont définis, toutes les combinaisons envisagées : c'est la logique formelle. Ainsi les cadres de la pensée rationnelle s'appellent les Catégories (au nombre de 10). Elles préparent l'interrogation de la métaphysique « science de l'Être en tant qu'Erre «. Mais l'individu est la seule réalité dont quatre causes (matérielle, formelle, efficiente, finale) expliquent l'existence. Deux principes d'analyse : la matière et la forme, la substance des choses et l'idée vers qui l'être tend. Au sommet de la hiérarchie, Dieu, pure forme sans matière. Et donc toute vie participe plus ou moins au divin. La physique s'explique par le mouvement inspiré par Dieu. La forme de ce mouvement : soit le circulaire, infini et parfait, soit le rectiligne fini et donc imparfait. Dans les autres sciences (histoire naturelle, morale, politique ou psychologie), Aristote recommande l'expérience, l'activité raisonnable.  

ÉPICURE (341-270) Fonde le matérialisme absolu. Tous les atomes tombent dans le vide parallèlement vers la terre. Certains atomes subissent une déviation clinamen « et donc se rencontrent. L'âme, elle aussi, se compose d'atomes. Mais dans ce déterminisme universel, le fatalisme est nié, et une certaine liberté existe. Cette forme de sagesse s'appelle ataraxie, absence d'inquiétudes. Alors que le mot d'Epicure est associé à tort à la recherche des plaisirs, un disciple du penseur grec, Lucrèce (98-55) à Rome compose un traité savant, hymne à cette philosophie du renoncement. Le de Rerum Natura expose la morale et la physique mécanistes.

ÉPICTETE (50-130) Esclave au renom fabuleux. Enseignement oral limité à une formule célèbre : Abstiens-toi et supporte «. Ses disciples recueillent ses entretiens sous la forme d'un manuel. Il faut se soumettre à l'ordre du monde et croire en la providence.  

SAINT-AUGUSTIN (354-430) Converti, évêque et père de l'Église. Il connait les penseurs grecs, mais l'Évangile lui révèle deux vérités essentielles : le Christ sauveur et la Grâce. Il tente donc une synthèse. Les philosophes anciens, par la raison, anticipent la vraie sagesse. Mais, la vérité est dans le religion.  

SAINT-THOMAS (1225-1274) Théologien universitaire qui impose Aristote malgré l'Église et l'Augustinisme, la Somme Théologique représente la doctrine catholique. Le thomisme offre des idées nouvelles, sur la nature de l'homme et sur l'immortalité de l'âme. L'existence de Dieu n'est pas une évidence immédiate et le philosophe ne connait pas la nature de Dieu. Mais la théologie est une science. Elle analyse les deux mystères de la foi, la Trinité et l'Incarnation. Toute la vie humaine tend à l'épanouissement du salut et la révolution de Saint-Thomas consiste à affirmer que l'être est un acte.

 

Liens utiles