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Quel peut être, selon vous, l'intérêt de la lecture des oeuvres du passé ?

Publié le 20/07/2010

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lecture

 

I) I) L’introduction en trois parties : a) amener le sujet, le situer ou le cadrer, b) introduire la problématique, c) annoncer le plan du développement. L’introduction a trois parties mais un seul paragraphe, on peut néanmoins aller à la ligne pour l’annonce du plan du développement. (Pour marquer les parties de l’introduction je fais des paragraphes, mais uniquement dans le but d’être plus lisible pour ceux qui sont en situation d’apprentissage) (Le plan présenté est d’une banalité et d’un propos qui confine à l’insipide, il ne s’agit pas pour moi de faire preuve d’originalité mais de faire comprendre du mieux que je le peux, quelles sont les articulations de la dissertation à plan dialectique) Introduction a) a) Amener le sujet : La lecture d’œuvres constitue une part importante des études secondaires, elle reste aussi une activité de loisir pour beaucoup de collégiens et de lycéens. Dans les livres qu’ils lisent, les jeunes essayent de trouver des réponses aux questions qu’ils se posent concernant bien sûr leurs études mais aussi leur existence et les grands problèmes de société auxquels l’actualité les confrontent. b) b) Amener la problématique : Pourtant bien des livres qu’on leur donne à lire ignorent totalement cette actualité, le passé qui les a vu naître est depuis longtemps révolu. A des adolescents confrontés immédiatement à des sujets brûlants, et vivant dans l’urgence ce décalage pose problème, comment peuvent-ils trouver un intérêt quelconque à des œuvres depuis longtemps dépassées, d’auteurs qui n’ont pu connaître leur modernité ? Y aurait-il des valeurs éternelles qui feraient les œuvres humaines indépassables ? Comme dit William Blake : « l’éternité est amoureuse des travaux du temps «. c) c) Annoncer le plan : 1) L’éternité des œuvres fait aussi leur éternelle actualité, elles nous parlent d’un éternel présent, 2) elles portent pourtant bien des marques de l’époque de leurs auteurs à tel point que certaines nous paraissent vieillies, et leur intérêt réduit. 3) S’il n’y a pas de leçon du passé comme l’Histoire de l’humanité et sa suite de drames nous l’enseignent, il y a une parole, un sens qui nous concerne, les œuvres du passé n’ont de cesse de questionner notre humanité  

La thèse est construite sur une position de la question du sujet, on examine les conditions d’application du jugement que sous-tend cette question. L’Antithèse est construite sur une opposition à ce jugement, c’est à dire qu’on examine les situations, les faits, les domaines pour lesquels ce jugement ne peut s’appliquer. La Synthèse est construite sur une composition, au sens de compromis, tenant compte des exclusions retenues dans l’Antithèse ; on tente de donner au jugement une autre extension, permettant d’en faire une vérité plus générale, voire intemporelle. Dans les parties du développement, on fait des paragraphes, généralement trois par paragraphe, on va à la ligne, sans en sauter, après chacun d’entre eux. On détache l’introduction du développement en sautant deux ou trois lignes. On détache chaque partie de la précédente en sautant une ligne. On détache la conclusion du développement en sautant deux ou trois lignes. 1) 1) Thèse : l’éternelle actualité des œuvres du passé. a) a) La littérature de tous les temps et de toutes les cultures, développe une idée de l’humanité comme universel intemporel. Ulysse dans sa quête d’un ailleurs parle à l’homme d’aujourd’hui de son errance et de sa difficulté à se construire des repères. b) b) La distance des œuvres du passé est celle qui nous est nécessaire pour observer notre présent. Sans elles nous n’aurions aucun recul pour nous comprendre dans nos actes et nos sentiments. Julien Sorel, depuis le temps révolu de la Restauration monarchique, nous parle de notre désir de trouver notre place dans un monde où les obstacles abondent. c) c) Beaucoup d’œuvres rencontrent ainsi notre intérêt parce qu’elles ne cessent de nous concerner et de nous parler. D’autres pourtant ont vieilli, elles se sont comme refermées sur leur époque, se sont éloignées de nous, et leur intérêt a bien diminué. 2) 2) Antithèse : Le vieillissement des œuvres. a) a) Voltaire était connu de son temps comme auteur dramatique, il a écrit de nombreuses tragédies, que nous ne lisons plus, il nous parle bien davantage à travers ses romans philosophiques comme Candide. Il se voulait le continuateur de Racine, mais il s’est enfermé dans des recettes usées, et son théâtre désuet a cessé de nous parler parce qu’au lieu de recréer un monde il ne fait qu’en copier un révolu, celui de Racine, et du siècle de Louis XIV. b) b) Bien des œuvres ont ainsi cessé de solliciter notre intérêt et nous ne les lisons plus. Qui se préoccupe encore des œuvres des frères Goncourt qui ont donné leur nom à un prix littéraire ? C’est ainsi que bien des œuvres d’école substituant l’application de règles et de normes à l’invention, ont perdu tout intérêt pour nous, en même temps que l’actualité des querelles de tendances qui les ont suscitées s’est estompé. c) c) Cette évanescence des œuvres, leur mortalité en quelque sorte, dans le désintérêt, n’est pourtant pas propre à certaines œuvres du passé. La plupart de notre abondante littérature contemporaine disparaît d’une année sur l’autre. Qui se souvient d’un Goncourt d’il y a dix ans, d’un Fémina ou d’un Interallié ? Pour un Tournier ou un Le Clézio, combien tombés dans l’oubli de l’absence d’intérêt ? 3) 3) Synthèse : L’humanité pérenne des œuvres du passé. a) a) On parlait encore il n’y a pas si longtemps de faire ses humanités, pour suivre des études classiques de littérature. C’est dire que dans « l’humanitas « il y a bien plus que le présent volage de notre durée de vie et de nos intérêts présents. L’Œdipe de Sophocle représentant éminent de cette « humanité « classique, n’a cessé de parler à toutes les générations qui l’ont abordé, jusqu’à Freud qui en a fait un constituant essentiel de notre personnalité psychique. b) b) Bien des œuvres disparaissent, mais certaines demeurent et ce n’est jamais leur âge qui est significatif de l’intérêt que nous leur portons. Une œuvre véritable atteint une forme d’intemporalité, Horace, dans son ode XXX, écrivait : « exegi monumentum aere perennius «, j’ai bâti un monument pour le souvenir, plus durable que l’airain. Il voulait bien sûr parler de son œuvre. Il y a dans toute œuvre la marque de ce désir de traverser le temps, le désir de susciter l’intérêt des générations futures, c’est, par exemple, la certitude de Stendhal de ne pouvoir être compris que cent ans après sa mort. c) c) Il n’est pas jusqu’à l’abondance de la production cinématographique et télévisuelle qui ne témoigne de cet intérêt renouvelé pour les œuvres du passé. Les multiples adaptations du cycle arthurien de la table ronde, en sont un exemple. L’adaptation est une réécriture, mais combien d’œuvres écrites présentes sont des réécritures d’œuvres passées témoignant un intérêt renouvelé, que l’on songe par exemple au Robinson ou les limbes du Pacifique de Michel Tournier !. III) La conclusion est en deux parties que l’on peut détacher en deux paragraphes en allant à la ligne sans en sauter. La première partie de la conclusion est une récapitulation, on reprend les éléments de réponses auxquels on est parvenu dans le courant du développement. La deuxième partie est une « reproblématisation «, les éléments de réponse auxquels on est parvenu posent d’autres problèmes, d’autres questions que l’on aborde en réouvrant le débat.

 

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« lisons plus, il nous parle bien davantage à travers ses romans philosophiques comme Candide.

Il se voulait lecontinuateur de Racine, mais il s'est enfermé dans des recettes usées, et son théâtre désuet a cessé de nous parlerparce qu'au lieu de recréer un monde il ne fait qu'en copier un révolu, celui de Racine, et du siècle de Louis XIV.b) b) Bien des œuvres ont ainsi cessé de solliciter notre intérêt et nous ne les lisons plus.

Qui se préoccupe encoredes œuvres des frères Goncourt qui ont donné leur nom à un prix littéraire ? C'est ainsi que bien des œuvres d'écolesubstituant l'application de règles et de normes à l'invention, ont perdu tout intérêt pour nous, en même temps quel'actualité des querelles de tendances qui les ont suscitées s'est estompé.c) c) Cette évanescence des œuvres, leur mortalité en quelque sorte, dans le désintérêt, n'est pourtant pas propreà certaines œuvres du passé.

La plupart de notre abondante littérature contemporaine disparaît d'une année surl'autre.

Qui se souvient d'un Goncourt d'il y a dix ans, d'un Fémina ou d'un Interallié ? Pour un Tournier ou un LeClézio, combien tombés dans l'oubli de l'absence d'intérêt ? 3) 3) Synthèse : L'humanité pérenne des œuvres du passé. a) a) On parlait encore il n'y a pas si longtemps de faire ses humanités, pour suivre des études classiques delittérature.

C'est dire que dans « l'humanitas » il y a bien plus que le présent volage de notre durée de vie et de nosintérêts présents.

L'Œdipe de Sophocle représentant éminent de cette « humanité » classique, n'a cessé de parler àtoutes les générations qui l'ont abordé, jusqu'à Freud qui en a fait un constituant essentiel de notre personnalitépsychique.b) b) Bien des œuvres disparaissent, mais certaines demeurent et ce n'est jamais leur âge qui est significatif del'intérêt que nous leur portons.

Une œuvre véritable atteint une forme d'intemporalité, Horace, dans son ode XXX,écrivait : « exegi monumentum aere perennius », j'ai bâti un monument pour le souvenir, plus durable que l'airain.

Ilvoulait bien sûr parler de son œuvre.

Il y a dans toute œuvre la marque de ce désir de traverser le temps, le désirde susciter l'intérêt des générations futures, c'est, par exemple, la certitude de Stendhal de ne pouvoir être comprisque cent ans après sa mort.c) c) Il n'est pas jusqu'à l'abondance de la production cinématographique et télévisuelle qui ne témoigne de cetintérêt renouvelé pour les œuvres du passé.

Les multiples adaptations du cycle arthurien de la table ronde, en sontun exemple.

L'adaptation est une réécriture, mais combien d'œuvres écrites présentes sont des réécritures d'œuvrespassées témoignant un intérêt renouvelé, que l'on songe par exemple au Robinson ou les limbes du Pacifique deMichel Tournier !. III) La conclusion est en deux parties que l'on peut détacher en deux paragraphes en allant à la ligne sans ensauter.La première partie de la conclusion est une récapitulation, on reprend les éléments de réponses auxquels on estparvenu dans le courant du développement.La deuxième partie est une « reproblématisation », les éléments de réponse auxquels on est parvenu posent d'autresproblèmes, d'autres questions que l'on aborde en réouvrant le débat.. »

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