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Question 166: En réponse au déploiement militaire américain que suscitent l'invasion et l'annexion du Koweit par l'Irak, ce dernier se constitue un bouclier humain.

Publié le 19/08/2014

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Question 166: En réponse au déploiement militaire américain que suscitent l'invasion et l'annexion du Koweit par l'Irak, ce dernier se constitue un bouclier humain. Combien compte-t-on de Français parmi les otages de Bagdad: A. 17? B. 164? c. 560? Réponse 166 C . 560. Le 2 août 1990, l'Irak envahit donc le Koweit. Cette invasion, et l'annexion qui en résulte, est très vite condamnée par l'ONU, qui décide un embargo total pour bloquer l'appareil économique irakien (singulièrement son approvisionnement en matériel militaire) et obliger Saddam Hussein à se retirer du Koweit. Ces mesures économiques sont accompagnées, en août, d'une opération militaire essentiellement américaine, dénommée b ouclier du désert. La France ne s'associe pas directement à l'opération, tout en envoyant un porteavion patrouiller dans le Golfe. Pour se prémunir contre une action militaire, Bagdad décide de retenir les ressortissants étrangers, qualifiés d'ailleurs d'invités". Dès lors, l'action diplomatique va concerner autant l'évacuation du Koweit que la libération des otages. Les missions se succédant à Bagdad, Saddam Hussein cèdera finalement à la pression internationale. Après des libérations ponctuelles d'otages, le 6 décembre 1990, tous les étrangers sont autorisés à partir. La libération des otages ne règle en rien, on le sait, le conflit du Golfe. Il le relance même, puisque, débarrassé de la menace contre ses ressortissants, l'Occident accentue sa pression sur l'Irak. Pas moins de douze résolutions sont votées à l'ONU et, à l'expiration de l'ultimatum (le 15 janvier 1991), se déclenche la phase militaire de la guerre du Golfe. La France pour sa part, tout en s'associant, en septembre, à la coalition militaire (opération Daguet suite au saccage de l'ambassade de France à Koweit-City), a multiplié les missions diplomatiques. Le 23 septembre le président Mitterrand est même monté à la tribune des Nations Unies pour proposer un plan de paix, liant le conflit koweitien à tous ceux qui perturbent le Moyen-Orient. Le 14 janvier, soit la veille du déclenchement des opérations militaires, l'ultime proposition française de convoquer une conférence internationale échoue. En France même, en dépit de quelques discordances (le pacifisme n'a jamais manqué de partisans, sans compter que la finalité du conflit interpelle les consciences), le consensus est général et soude ponctuellement l'Assemblée nationale. Le 16 janvier 1991, réunie en session extraordinaire, cette dernière approuve très majoritairement la décision du président Mitterrand d'intervenir militairement dans le conflit.
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« dénommée bouclier du désert.

La France ne s'associe pas directement à l'opération, tout en envoyant un porte- avion patrouiller dans le Golfe. Pour se prémunir contre une action militaire, Bagdad décide de retenir les ressortissants étrangers, qualifiés d'ailleursd'invités".

Dès lors, l'action diplomatique va concerner autant l'évacuation du Koweit que la libération des otages.

Lesmissions se succédant à Bagdad, Saddam Hussein cèdera finalement à la pression internationale.

Après deslibérations ponctuelles d'otages, le 6 décembre 1990, tous les étrangers sont autorisés à partir. La libération des otages ne règle en rien, on le sait, le conflit du Golfe.

Il le relance même, puisque, débarrassé de la menace contre ses ressortissants, l'Occident accentue sa pression sur l'Irak.

Pas moins de douze résolutions sontvotées à l'ONU et, à l'expiration de l'ultimatum (le 15 janvier 1991), se déclenche la phase militaire de la guerre du Golfe. La France pour sa part, tout en s'associant, en septembre, à la coalition militaire (opération Daguet suite au saccage de l'ambassade de France à Koweit-City), a multiplié les missions diplomatiques.

Le 23 septembre le président Mitterrand est même monté à la tribune des Nations Unies pour proposer un plan de paix, liant le conflit koweitien à tous ceux qui perturbent le Moyen-Orient.

Le 14 janvier, soit la veille du déclenchement des opérations militaires, l'ultime proposition française de convoquer une conférence internationale échoue.

En France même, en dépit de quelques discordances (le pacifisme n'a jamais manqué de partisans, sans compter que la finalité du conflit interpelle les consciences), le consensus est général et soude ponctuellement l'Assemblée nationale.

Le 16 janvier 1991, réunie ensession extraordinaire, cette dernière approuve très majoritairement la décision du président Mitterrand d'intervenirmilitairement dans le conflit.. »

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