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Question 182: Du présidentiable idéal, Gaston DEFFERRE (1910-1986) semblait avoir le très exact profil.

Publié le 19/08/2014

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Question 182: Du présidentiable idéal, Gaston DEFFERRE (1910-1986) semblait avoir le très exact profil. Quel périodique le décrit comme tel, en septembre 1963, en le désignant d'ailleurs sous l'appellation mystérieuse de M.X. : A. le Point? B. l'Express? C. le Nouvel Observateur? Réponse 182 B. L'Express, l'hebdomadaire dirigé à l'époque par J.J. S erv an-Schreiber. Gaston Defferre a déjà derrière lui une longue carrière politique, ayant occupé plusieurs postes ministériels sous la D ie République. Il a été, par exemple, ministre de la France d'outre-mer et a promulgué, à ce titre, la fameuse loi-cadre engageant le processus d'indépendance des territoires de l'Union française. Socialiste de la première heure, résistant, maire de Marseille et directeur du quotidien "Le Provençal", Defferre croit posséder assez d'entregent pour rassembler une coalition centriste, radicale et socialiste et se poser en rival du général de Gaulle, à l'élection présidentielle de 1965. La fédération souhaitée va naître sans doute, pour éclater bientôt. G. Defferre ne sera pas candidat cette fois. Il le sera par contre, dûment mandaté par la S.F.I.O., à l'élection de 1969. Il n'obtiendra que 5% des suffrages. Durement rejeté d'un destin présidentiel, il va désormais se mettre au service de E Mitterrand, lui apportant l'appui inconditionnel de la puissante Fédération socialiste du Midi, dont il est le leader incontesté. Par ailleurs, déjà maire de Marseille (depuis 1953), il devient aussi président du Conseil de la région Provence-Côte d'Azur. L'alternance de mai 1981 le voit occuper, dans le cabinet Mauroy, le ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation (1981-1983), puis celui du Plan et de l'Aménagement du territoire, dans le gouvernement de L. Fabius. G. Defferre meurt en mai 1986.
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« carrière politique, ayant occupé plusieurs postes ministériels sous la Die République.

Il a été, par exemple, ministre de la France d'outre-mer et a promulgué, à ce titre, la fameuse loi-cadre engageant le processus d'indépendance des territoires de l'Union française. Socialiste de la première heure, résistant, maire de Marseille et directeur du quotidien "Le Provençal", Defferre croit posséder assez d'entregent pour rassembler une coalition centriste, radicale et socialiste et se poser en rival du général de Gaulle, à l'élection présidentielle de 1965.

La fédération souhaitée va naître sans doute, pour éclater bientôt.

G.

Defferre ne sera pas candidat cette fois.

Il le sera par contre, dûment mandaté par la S.F.I.O., à l'élection de 1969.

Il n'obtiendra que 5% des suffrages.

Durement rejeté d'un destin présidentiel, il va désormais se mettre au service de E Mitterrand, lui apportant l'appui inconditionnel de la puissante Fédération socialiste du Midi, dont il est le leader incontesté.

Par ailleurs, déjà maire de Marseille (depuis 1953), il devient aussi président du Conseil de la région Provence-Côte d'Azur.

L'alternance de mai 1981 le voit occuper, dans le cabinet Mauroy, le ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation (1981-1983), puis celui du Plan et de l'Aménagement du territoire, dans le gouvernement de L.

Fabius.

G.

Defferre meurt en mai 1986.. »

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