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Question20: Trois fois les négociations, enfin entreprises entre le F.

Publié le 19/08/2014

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Question20: Trois fois les négociations, enfin entreprises entre le F.L.N. et le gouvernement français, sont interrompues. Pour quelle raison majeure: A. des difficultés de procédure protocolaire? B. des divergences au sein du G.P.R.A.? C. l'intransigeance des représentants algériens? Réponse 20 C. L'intransigeance des représentants algériens. D'ailleurs le F.L.N., loin d'adoucir son action sur le terrain, l'intensifie tout au contraire. C'est qu'il entend maintenir la pression sur une France qui se bercerait encore d'illusions et imaginerait préserver quelques atouts majeurs dans la future Algérie. Un instant on a cru pouvoir, du côté français, mêler à la négociation le M.N.A. (Mouvement nationaliste algérien, antérieur au F.L.N.) Peine perdue. On a espéré aussi obtenir un cessez-le-feu préalable. Il a fallu déchanter. Le sort du Sahara (et de ses immenses richesses pétrolières) est débattu. Le F.L.N. en exige la souveraineté sans partage. On la lui concède. D'autres questions freinent aussi les pourparlers: celle de la double nationalité, celle du statut des Européens d'origine, celle des garanties. A Paris, le général de Gaulle, déçu sans doute dans son attente d'une solution espérée plus rapide, s'impatiente et pousse ses négociateurs à conclure coûte que coûte. C'est que sa crédibilité est en jeu. Il se dit, de plus, en haut lieu, qu'au bout de plus de trois ans, le régime n'affiche pas de résultats tangibles. D'autant plus que, sur le terrain, l'O.A.S. et le F.L.N. redoublent de férocité. C'est l'escalade de la terreur, la "diplomatie du plastic". L'O.A.S. vise autant le F.L.N. et ses sympathisants que les représentants d'un régime désormais honni. Le pouvoir, pour sa part, ne semble se maintenir qu'en durcissant la répression, répression qui atteint parfois ceux qui manifestent en faveur de la paix en Algérie (huit morts au métro Charonne, en février 1962). Enfin, après un ultime report, les négociateurs s'en allant consulter leurs gouvernements respectifs, le dernier round s'engage, à Evian. Il durera du 7 au 18 mars. Le 18 mars 1962, le chef de l'Etat annonce le cessez-le-feu et la conclusion des "accords d'Evian". La paix n'est pas gagnée pour autant, puisque l'O.A.S. ne désarme pas.

« C'est que sa crédibilité est en jeu.

Il se dit, de plus, en haut lieu, qu'au bout de plus de trois ans, le régime n'affiche pas de résultats tangibles.

D'autant plus que, sur le terrain, l'O.A.S.

et le F.L.N.

redoublent de férocité.

C'est l'escalade de la terreur, la "diplomatie du plastic".

L'O.A.S.

vise autant le F.L.N.

et ses sympathisants que les représentants d'un régime désormais honni.

Le pouvoir, pour sa part, ne semble se maintenir qu'en durcissant la répression, répression qui atteint parfois ceux qui manifestent en faveur de la paix en Algérie (huit morts au métro Charonne, en février 1962). Enfin, après un ultime report, les négociateurs s'en allant consulter leurs gouvernements respectifs, le dernier round s'engage, à Evian.

Il durera du 7 au 18 mars.

Le 18 mars 1962, le chef de l'Etat annonce le cessez-le-feu et la conclusion des "accords d'Evian".

La paix n'est pas gagnée pour autant, puisque l'O.A.S.

ne désarme pas.. »

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