SCIENCE ET MÉTHODE, 1908. Henri Poincaré (résumé & analyse)

Ce troisième volume de philosophie des sciences (après la Science et l'Hypothèse, 1902, et la Valeur de la science, 1905) reprend la distinction entre ce qui résulte de la puissance de l’esprit — comme les mathématiques pures, liées au raisonnement inductif — et ce qui est issu de l’expérience, et dont la valeur vient de son aptitude à être contrôlé par l’observation.

Cette distinction permet d’échapper aux excès du conventionnalisme: les théories sont conventionnelles, certes, mais admises en fonction de leur conformité avec les faits expérimentaux. Ainsi l’auteur nie, contre Peano et Russell, qu’on puisse réduire les mathématiques à la logique.